La petite fille au tambour

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Par celui qui est sans doute le maître du roman d'espionnage, un très bon roman dans lequel n'apparaît pas George Smiley, le héros des oeuvres précédentes. Coincé entre sa sympathie initiale pour Israël (il est Juif) et sa prise de conscience du malheur palestinien, Le Carré a écrit un roman "subtil, chaleureux, coloré, d'une grande tension dramatique", souvent oppressant et dont l'intrigue, selon Mark Abley, est une des plus entortillées qu'ait imaginées John Le Carré. L'héroïne est une jeune actrice anglaise, de gauche, qui devra, quoi qu'elle fasse, trahir: ses employeurs israéliens ou sa conscience. Recommandé.