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Franck Fischbach

    3 juin 1967
    Manifest für eine Sozialphilosophie
    La production des hommes
    Philosophies de Marx
    Fichte et Hegel
    Du commencement en philosophie
    Fondement du droit naturel, Fichte
    • Si la philosophie de Fichte souffre encore trop souvent de n'être considérée que comme un point de passage entre le criticisme kantien et la spéculation schellingienne ou hégélienne, à cheval en quelque sorte entre le transcendantalisme du premier et la systémacité des seconds, sa pensée politique quant à elle se réduit encore pour beaucoup à la seule promotion de la nation allemande dans les fameux Discours adressés par Fichte à celle-ci. C'est oublier que Fichte est aussi celui qui a porté le concept du droit à une dignité philosophique sans précédent : il a fait de ce concept et de sa déduction un moment central de son système et il a complété le droit politique d'un droit social qui, adossé à un concept repensé de la propriété, inscrit Fichte au premier rang des penseurs modernes du social.

      Fondement du droit naturel, Fichte
    • C'est un fait bien etabli maintenant que le titre commode d'idealisme allemand ne recouvre ni une unite monolithique de doctrines ni l'unite univoque d'un processus qui, passant par Fichte et Schelling, aurait trouve avec Hegel son seul accomplissement possible. Prenant pour fil conducteur la question de savoir comment doit commencer la philosophie et par quoi il faut commencer en philosophie, on tente ici une lecture comparee de Hegel et de Schelling avec l'ambition de rouvrir entre eux un dialogue rendant manifeste que leur separation n'a pu avoir lieu que sur le fond de ce qui leur echut a tous deux egalement, a savoir la tache d'accomplir la philosophie comme science. La question du commencement philosophique est bien celle que seuls pouvaient veritablement poser ceux qui ont voulu conduire la philosophie a sa fin, a son accomplissement, c'est-a-dire Hegel et Schelling.

      Du commencement en philosophie
    • Fichte et Hegel

      • 136pages
      • 5 heures de lecture

      "Les pages de Hegel consacrées à la lutte pour la reconnaissance sont certainement parmi les plus lues et les plus commentées, particulièrement en France où elles ont fourni à Kojève le point de départ d'une magistrale interprétation de la "Phénoménologie de l'esprit". Pourquoi les relire une fois encore ? Pour elles-mêmes d'abord en les inscrivant dans le contexte général de l'Idéalisme allemand de manière à clairement faire apparaître que la théologie hégélienne de la reconnaissance est la reprise d'un problème largement élaboré avant lui par Kant déjà et surtout par Fichte. Ensuite parce que les luttes pour la reconnaissance n'ont cessé de hanter notre modernité post-hégélienne et qu'un retour aux textes de Fichte et de Hegel permet de ccomprendre que la lutte orientée vers la reconnaissance est, pour un individu ou pour un collectif, le moyen de construire les conditions intersubjectives d'un rapport positif à soi et aux autres dans la conquête d'une identité universelle et particulière à la fois. De plus le travail étant ainsi que le montre Hegel, un vecteur majeur de reconnaissance, ce ne sont pas seulemnt les luttes culturelles mais aussi les luttes sociales qui deviennent justiciables d'une approche relevant d'une théorie de la reconnaissance. Le thème de l'"Anerkennung" autorise ainsi une relecture des textes classiques qui ne coupe pas ceux-ci des enjeux de notre monde contemporain."Texte de couverture

      Fichte et Hegel
    • Philosophies de Marx

      • 208pages
      • 8 heures de lecture

      "Philosophies de Marx, au pluriel. Cela veut dire qu'il y a bien de la philosophie chez Marx, mais que cette philosophie ou plutôt ce philosophique résiste à son unification et s'affirme comme pluriel. Sans doute aura-t-il fallu que l'on renonce à unifier la pensée de Marx en une doctrine pour la redécouvrir comme philosophique. Le présent ouvrage se propose d'exposer ce pluralisme philosophique marxien sous trois rapports qui s'imposent plus que d'autres mais qui ne sont pas exclusifs d'autres la philosophie de l'activité, la philosophie sociale, la philosophie critique. Ce sont trois directions dans lesquelles le philosophique chez Marx a insisté et a cherché à se déployer, mais sans jamais se stabiliser ni s'unifier - sinon peut-être tendanciellement dans la troisième perspective, qui ne désigne cependant pas une doctrine mais une attitude critique. Plus qu'une philosophie, ce que Marx nous a transmis est une certaine pratique de la critique dans la théorie (qu'on peut appeler "philosophie") et la tentative de l'articuler aux pratiques sociales elles-mêmes critiques."--P. [4] of cover

      Philosophies de Marx
    • Pour Marx, on le sait, tout part de la production et tout y ramène. Mais sait-on exactement quel concept de la production il a forgé ? Parti de l'ontologie de l'activité des idéalistes (notamment Fichte et Hegel), ayant ensuite trouvé cher Feuerbach les moyens de naturaliser cette activité (tout en rejetant le primat feuerbachien de la passivité), Marx aboutit finalement à un concept d'activité productive comme activité naturelle, matérielle et impure (contre l'acte pur des idéalistes). Et c'est alors qu'il retrouve, pour la prolonger, la pensée spinoziste d'une activité productive à la fois naturelle et humaine, immanente et infinie, vitale et mentale, relationnelle et joyeuse, nécessaire mais libératrice. Marx se situe ainsi au plus loin de toute apologie productiviste de la production comme de toute héroïsation d'un sujet de la production ; il se place dans la perspective d'une production de, soi et par soi des hommes qui soit aussi jouissance de soi et du monde par réinsertion de la productivité humaine et sociale au sein de la productivité naturelle et vitale, par reconnexion de l'industrie des hommes sur la machinerie universelle. Sur cette base, Marx articule une critique de la philosophie et une critique de la société d'une radicalité dont on n'a pas fini, aujourd'hui, de prendre la mesure. Ce livre veut y aider.

      La production des hommes
    • Manifest für eine Sozialphilosophie

      (aus dem Französischen übersetzt von Lilian Peter, mit einem Nachwort von Thomas Bedorf und Kurt Röttgers)

      Kann man die soziale Welt und die sozialen Prozesse aus der Perspektive der Beherrschten schreiben? Wie lässt sich eine Artikulation der Interessen der Subalternen innerhalb des Rahmens der Philosophie denken? Und was kann die Philosophie zum Denken des Widerstands beitragen? Franck Fischbach, ein exzellenter Kenner der deutschen Philosophie, insbesondere der Tradition der Kritischen Theorie, propagiert in diesem Buch die Begründung einer französischen Sozialphilosophie nach deutschem Vorbild und trägt damit zur deutsch-französischen philosophischen Kommunikation bei. Im Nachwort setzen Thomas Bedorf und Kurt Röttgers diesen Austausch aus deutscher Sicht fort.

      Manifest für eine Sozialphilosophie