L'économie post-Covid
Les huit ruptures qui nous feront sortir de la crise
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Les huit ruptures qui nous feront sortir de la crise
Depuis longtemps, le modèle industriel allemand fait rêver la France. Ces derniers temps, les performances à l''exportation de l''Allemagne, contrastant avec l''aggravation de notre déficit commercial, ont provoqué beaucoup d''interrogations.Plus que les structures industrielles, c''est la capacité des entreprises à conquérir des marchés extérieurs et surtout à s''y maintenir qui fait la force de l''industrie allemande. Mais la crise financière change la donne. La demande des partenaires commerciaux de l''Allemagne s''affaiblit et la consommation intérieure, comprimée par la rigueur salariale, ne prend pas le relais. Le « modèle » économique allemand, performant en période de croissance mondiale, ne protège pas le pays d''une récession.Au moment où l''Europe est confrontée à un choc sans précédent, la convergence des politiques macroéconomiques de la France et de l''Allemagne, le renforcement des entreprises communes, la coordination des efforts d''investissement et de recherche sont les composantes essentielles d''une réponse européenne cohérente à la crise mondiale.
"Le capitalisme est-il en train de s'autodétruire? La question peut sembler saugrenue, voire provocatrice, au moment même où les grandes entreprises de la planète, y compris en France, affichent des profits insolents, rémunèrent très confortablement leurs dirigeants et distribuent des dividendes records à leurs actionnaires ... Alors que la croissance économique - en Europe en tout cas - stagne, que les délocalisations se multiplient et que chômage et précarité s'aggravent, on comprend que le débat devienne vif sur la légitimité d'une telle captation de richesses. Dans ce livre décapant et remarquable de clarté, les auteurs n'y vont pas par quatre chemins pour qualifier ce paradoxe : c'est au moment où le capitalisme n'a jamais été aussi prospère qu'il apparaît le plus vulnérable, et nous avec lui. Parce qu'il s'agit d'un capitalisme sans projet, qui ne fait rien d'utile de ses milliards, qui n'investit pas, qui ne prépare pas l'avenir. Et, face au malaise social, les gouvernements ne traitent le plus souvent que les symptômes, faute de prendre en compte le fond du problème. Ce problème, c'est l'absurdité du comportement des grands investisseurs, qui exigent des entreprises des résultats exorbitants. Voilà pourquoi il est important, expliquent les auteurs, de réformer profondément la gestion de l'épargne, d'imposer de nouvelles règles de gouvernance aux gérants comme aux régulateurs. Faute de quoi on n'évitera pas une nouvelle crise du capitalisme, avec toutes ses conséquences politiques et sociales