Dans le contexte de 1935-1945 et des désastres de la guerre, une amitié se crée entre une famille française et une famille allemande. Au fil des tragédies qu'elles ont traversées, des liens souvent intimes se défont, d'autres se tissent, mais rien ne parviendra à rompre l'amitié entre ces deux familles.
Depuis plus de dix ans, Marc-André Charguéraud documente un dossier historique sur la Shoah à partir de la lecture exhaustive de plus de 800 travaux d’historiens, notamment publiés dans le monde anglosaxon. Sa connaissance pointue du génocide juif lui permet de revenir sur nombre d’idées toutes faites dans l’opinion, notamment celle qui considère que l’antisémitisme au XXe siècle n’était le fait que des nazis et de leurs alliés. Avec ce deuxième tome des idées reçues sur la Shoah, plusieurs thèses classiques sont ainsi retournées. Sur les réfl exes antijuifs des USA, les politiques contre-productives du pacifi sme ou les comportements ambigus des nazis à l’égard de l’immigration juive en Palestine, de nouveaux éclairages battent en brèche des idées reçues. Récits de 50 situations de la Seconde Guerre mondiale conçus notamment à partir des recherches anglo-saxonnes sur la Shoah, peu connues en France.
Cet ouvrage offre une synthèse remarquable, concise et claire pour tous ceux que l'Holocauste interpelle. Les témoins de la tragédie de l'Holocauste, que ce soient les Alliés ou les pays neutres, furent silencieux. Chacun avait ses propres priorités et le meurtre de près de 6 millions de Juifs d'Europe fut ignoré par la très grande majorité des Occidentaux. Tout semblait avoir été dit sur le sujet. S'appuyant sur quelque 200 ouvrages, Marc-André Charguéraud apporte des éclairages inédits. Pour la première fois, des informations importantes d'origine anglo-saxonne sont enfin publiées en français, qui font avancer la compréhension par le public francophone du lâchage des Juifs par les communautés occidentales, abandon doublé d'un véritable reniement spirituel. L'auteur n'élude aucun sujet, si sensible soit-il. Certains lui en feront probablement le reproche. Mais la probité intellectuelle n'impose-t-elle pas la transgression de tabous? Ignorant les effets à sensation de ceux qui jugent les contemporains du génocide sur la base de ce que l'on a appris depuis, Marc-André Charguéraud s'efforce de rester dans le contexte d'alors.
Voici un livre concis et facile à lire sur une période cruciale du XXe siècle et ses horreurs. Il précède deux volumes qui traiteront les périodes ultérieure de la tragédie juive jusqu'en 1945. S'appuyant sur la lecture de près de 150 ouvrages écrits à propos de cette période, l'auteur pose un regard neuf sur la question de la culpabilité élargie des démocraties occidentales à l'égard des Juifs. Tous coupables ? Certes non, mais davantage que ce que l'on croit et pas toujours là où certains le souhaiteraient. Marc-André Charguéraud rouvre un certain nombre de dossiers comme, par exemple, la condamnation du régime hitlérien par Pie XI, la question des visas délivrés aux Juifs avant la guerre par les États-Unis et l'Angleterre, l'attitude des communautés religieuses en Allemagne dans les premiers temps du régime hitlérien. À aucun moment on ne trouvera dans ce livre une invitation à relativiser le rôle de l'Allemagne hitlérienne dans sa politique d'extermination du peuple juif. Le propos de l'auteur est bien plutôt de souligner le risque mortel de la passivité.
" La BRI (Banque pour les rglements internationaux) a accept de l'or vol. Les intrts du Reich y prdominaient. Elle a fourni des renseignements financiers la Reichsbank ", lit-on notamment dans un rapport officiel rcent de Washington. A cela, il faut encore ajouter que son patron employa pendant la guerre, puis protgea la Libration, des activistes nazis notoires. Ce patron s'appelait Thomas Harrington McKittrick :: le banquier amricain de Hitler. Ce livre relate la succession de situations plus invraisemblables et condamnables les unes que les autres qui conduisirent un citoyen amricain une collusion avec l'ennemi. Celle-ci ne fut rien d'autre qu'une trahison de la cause allie.