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Patrick Corbet

    1 janvier 1950
    Les saints ottoniens
    Autour de Burchard de Worms
    • Autour de Burchard de Worms

      • 364pages
      • 13 heures de lecture
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      À partir du milieu du IXe siècle, le royaume de Germanie se distingue dans la lutte de l'Église d'Occident contre les mariages entre apparentés. La législation oscille jusqu'à la fin du Xe siècle entre une approche modérée, influencée par Raban Maur, et un courant plus rigoureux, comme le montre le concile de Worms de 868. Vers l'an Mil, l'Église impériale, avec le soutien des souverains ottoniens, adopte une politique de répression systématique des unions consanguines. Ce durcissement se manifeste dans le Décret de Burchard de Worms (v. 1010), qui rejette les solutions de Raban Maur au profit d'une législation renforçant les normes et facilitant les poursuites. Cette évolution entraîne, au XIe siècle, des procès et des tensions entre l'épiscopat et les grandes familles concernées, y compris la dynastie salienne, qui fait face à des inquiétudes en 1024 et 1043. À mi-siècle, Léon IX et les papes allemands étendent cette répression à l'Europe chrétienne, tandis que les options de Burchard s'imposent dans les codes canoniques. L'Église grégorienne n'ajoute qu'une officialisation des sept degrés d'interdit et un système de dispense plus flexible. Vers 1080-1100, alors que la lutte contre l'inceste s'intensifie en France, les procès de mariage s'interrompent en Allemagne, l'Église impériale ayant réussi à rendre exceptionnels les mariages entre très proches parents.

      Autour de Burchard de Worms
    • Mit Hilfe der fama sanctitatis ihrer 'dynastischen Heiligen' (Oda, Edith und Mathilde) versuchte die ottonische Dynastie die durch Gott getroffene Wahl dieser Stammütter mit den Erfolgen der Familie in Zusammenhang zu bringen. Dieser anfangs mit viel Energie betriebene Familienkult wurde schon am Ende des 10. Jahrhunderts vom Königshaus vernachlässigt, das seine Legitimität nun auf andere Weise begründete. In der hagiographischen Sammlung fallen zwei bemerkenswerte, sich widersprechende Texte auf – das Epitaphium Adelheide des Odilo von Cluny und die vita Mahthildis posterior –, die jedoch in einem wichtigen Punkt übereinstimmen: Sie erklären eheliches Familienleben und christliche Tugenden, Königswürde und Heiligenstatus für durchaus miteinander vereinbar. Es entsteht der neue, autonome Typus der heiligen Königin, der die etwas später folgende hagiographische Schöpfung des rex confessor ankündigt. In seiner Veröffentlichung ermittelt Patrick Corbet die politische Tragweite des ottonischen Familienkultes, ordnet die vorhandenen Texte im Rahmen der Entwicklung des mittelalterlichen Heiligenideals neu ein und hebt erneut die herausragende Stellung der Frau in der ottonischen Aristokratie hervor. Ein Register erschließt das Werk.

      Les saints ottoniens