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Michel Haar

    6 juin 1937 – 18 août 2003
    The song of the earth
    Nietzsche and Metaphysics
    Heidegger et l'essence de l'homme
    Par-delà le nihilisme
    Nietzsche et la métaphysique
    Introduction à la psychanalyse, Freud
    • 1998

      "La pensée de Nietzsche n'a pas vieilli bien au contraire, mais elle exige d'être repensée, réécoutée, reformulée à chaque époqueQu'apporte-t-elle à nous autres hommes au tournant du siècle ? Inspirés par elle en allant "par delà bien et mal", vivrons-nous sans éthique, ou plutôt par delà le nihilisme ? Mais comment ? Pouvons-nous être indéfiniment affirmatifs dans tous nos actes ?Texte de couverture

      Par-delà le nihilisme
    • 1993

      Présentation du sous-développement dans ses différentes dimensions (théories, agriculture et alimentation, démographie, emploi ...) à travers un choix d'articles et d'extraits d'ouvrages de base. Ces éléments fondamentaux sont suivis, dans le tome 2, de quelques études de cas (Inde, Nigéria, Brésil, Algérie, Tanzanie). Bref dossier au caractère scolaire bien marqué. SDM.

      Introduction à la psychanalyse, Freud
    • 1993

      Nietzsche et la métaphysique

      • 293pages
      • 11 heures de lecture
      4,0(2)Évaluer

      Bien des malentendus au sujet de Nietzsche ont été dissipés. Sa pensée nous paraît presque "évidente", familière et comme "contemporaine". Pourtant, elle reste déroutante, toujours encore "inactuelle" et prophétique. Elle semble résister à ses commentateurs. La difficulté de Nietzsche ne tiendrait-elle pas à la nature de son entreprise ? En renversant le platonisme, en montrant le jeu des forces souterraines, en démasquant les identités illusoires, il subvertit la métaphysique : il déstabilise en effet le système des antinomies dont elle se nourrissait, bien/mal, vrai/faux, essence/apparence, etc. Cette subversion n'est ni une abolition, ni une restauration de la métaphysique ; c'est un ébranlement, un entre-deux, et, malgré l'allégresse dominante, une longue et incertaine bataille. Dans cet entre-deux - épreuve redoutable du nihilisme - ni la question du sens ni celle du divin ne sont oubliées : elles se retrouvent métamorphosées, en attente de leur avenir.

      Nietzsche et la métaphysique
    • 1990

      Heidegger et l'essence de l'homme

      • 254pages
      • 9 heures de lecture

      Longtemps l'homme a été certain de son essence. Métaphysiquement, avant toute anthropologie, il s'est reconnu comme le vivant doué de la parole. Il a été sûr aussi d'être l'animal raisonnable, la créature faite à l'image de Dieu, le sujet pensant, le maître de la planète. Aujourd'hui, où l'humanisme est si bien partagé, ces définitions nous suffisent-elles ? Heidegger, dans le prolongement de la phénoménologie, a eu le génie de retrouver et de décrire l'unité de l'être-au-monde, en revenant en-deçà de la dualité de l'animalité et de la raison. Il a défini le Dasein à partir de sa transcendance, de sa temporalité ekstatique, de son ouverture à l'être, en somme à partir de la pensée-parole. Dans sa critique de l'anthropocentrisme occidental, il a transféré à l'être toutes les facultés humaines, allant ainsi aussi loin que possible (peut-être trop ?) vers une inquiétante dépossession de la subjectivité. Qui niera que c'est dans son monde et dans son époque que l'homme puise ses possibilités et trouve son identité ? Mais qu'est devenu, dans cette définition, le lien à la nature, à la vie, que reconnaissait à l'homme une tradition de plus de vingt-cinq siècles - ce lien aujourd'hui si menacé ? Cet essai tente de situer la vérité de l'homme dans un entrelacement entre une dimension mondiale, institutionnelle et langagière, et une dimension terrestre, charnelle et silencieuse.

      Heidegger et l'essence de l'homme