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Joachim Fest

    8 décembre 1926 – 11 septembre 2006

    Joachim Fest était un historien et journaliste allemand, réputé pour ses ouvrages sur l'Allemagne nazie. Ses écrits ont exploré des figures et des événements cruciaux de l'époque, façonnant le discours public et contribuant à une compréhension plus profonde de l'histoire. L'approche critique et le souci du détail de Fest en ont fait une voix significative dans l'examen de la période nazie au sein de l'historiographie allemande.

    Joachim Fest
    Not I. A German Childhood
    Pas moi!
    Les derniers jours de Hitler
    Albert Speer
    Les maîtres du IIIe Reich
    La résistance allemande à Hitler
    • 2013

      En Allemagne nazie, il n'y eut pas de mouvement de résistance organisé ou coordonné, mais des mouvances indépendantes qui se côtoyaient fréquemment et qui obéissaient à des motifs divers : chrétiens, socialistes, droits de l'homme, conservateurs, militaires, réactionnaires... La résistance en Allemagne fut originale en cela qu'elle s'opposait à un pouvoir acquis légalement. L'ouvrage fait le point sur les multiples attentats et complots qui aboutirent à l'attentat du 20 juillet 1944. En effet, dès 1938 un commando armé composé de militaires était prêt à intervenir contre Hitler pour s'opposer à l'invasion de la Tchécoslovaquie puis de la France, mais l'opération fut abandonnée après la prise de position de Chamberlain à Munich. Au fur et à mesure des revers allemands et surtout après Stalingrad, la résistance militaire prit tournure avec Stauffenberg pour aboutir à l'attentat du 20 juillet 1944.

      La résistance allemande à Hitler
    • 2011

      Les maîtres du IIIe Reich

      • 608pages
      • 22 heures de lecture
      4,0(204)Évaluer

      Le chroniqueur de cette époque reste perplexe devant le problème qui se pose à lui, de montrer comment tant d'incapacité, de médiocrité et d'absence de caractère a pu provoquer de telles répercussions. Point de grandeur. On ne rencontre, au contraire, que de « petites » faiblesses, égoïsmes, prétentions, impulsions dans des caractères aussi parfaitement insignifiants que dépourvus de tout scrupule. Dans le cas tout au moins des dirigeants nationaux-socialistes, l'analyse de la structure psychologique d'un régime totalitaire ne relève pas, comme on l'a souvent cru, de la démonologie et de ses concepts imprécis, mais elle se ramène plutôt à la description des faillites concrètes et individuelles. De Hitler à Heydrich, de Goebbels à Rosenberg, nous avons affaire à des individus constamment dominés par leurs passions ou leurs instincts [...]. J. F.

      Les maîtres du IIIe Reich
    • 2007

      C'est après une brillante carrière d'homme de radio, de publiciste et d'historien du nazisme que Joachim Fest (1926-2006) rentre en lui-même et retrace les grands événements d'une jeunesse allemande antinazie, dans le cadre de sa propre famille, plutôt aisée et cultivée. Comment a-t-il vécu le nazisme et qu'en a-t-il retenu ? Aux premiers souvenirs d'enfant, il accroche ceux de l'adolescent et du jeune homme sous l'uniforme. Récit d'un parcours initiatique, Pas moi ! est à la fois son dernier ouvrage et son œuvre la plus personnelle. Il s'y livre avec pudeur et honnêteté. Mais en même temps, Joachim Fest rend un hommage particulier à son père, qui a eu la ténacité de vivre au quotidien ce Pas moi ! tel un grain de sable parmi tant d'autres qui tentaient de freiner les rouages d'une dictature féroce. Son attitude en fait cependant une exception et une cible, car elle procède de deux forces, la foi et la rigueur morale, que ni le doute ni les avanies ne remettent jamais en question. Et ses redoutables accès de colère servent d'exutoire à la rage de constater combien ses moyens d'action sont dérisoires. Dans cette somme de souvenirs, le récit des événements quotidiens alterne avec celui de tentatives presque désespérées de préserver ce que la culture allemande a de plus noble, sa pensée, sa littérature, sa musique. C'est l'espoir de ceux qui survivent avec leurs vies dévastées face à un pays détruit.

      Pas moi!
    • 2002

      " Hitler dans le bunker, c'est le vrai Hitler. " Il n'y donc rien d'étonnant si le tableau des derniers jours d'un homme qui souhaite entraîner l'Allemagne et le monde entier dans la ruine s'est imposé en Allemagne comme le succès éditorial de l'année. Fest raconte un Hitler inconnu, " l'homme du souterrain ", qui fait construire son premier bunker en 1933 et qui multiplie les abris jusqu'en 1944. Dans une analyse saisissante, l'auteur montre comment l'enfermement ultime dans le centre de Berlin assiégé est la manifestation suprême de la situation " dos au mur " que le dictateur a toujours recherchée. On comprend mieux pourquoi Hitler a voulu, à tout prix et jusqu'à sa fin, entrer dans l'histoire comme un homme unique. Et, dans cette histoire de ruines, de destruction et d'espoirs chimériques, apparaît l'une des clefs du pouvoir de Hitler : maintenir, même contre l'évidence, l'illusion d'un IIIe Reich victorieux. Dans ce livre, écrit avec son talent coutumier, Joachim Fest brosse des portraits captivants de Goering, de Bormann ou de Goebbels ; il décrit au jour le jour la déchéance physique de Hitler et en analyse les conséquences historiques sur l'ultime bataille du Reich ; il raconte l'extraordinaire atmosphère de prostration, entrecoupée de brefs moments frénétiques, qui règne dans le bunker tandis que la Gestapo continue ses meurtres. Il fait aussi le point sur les six versions contradictoires du suicide de Hitler.

      Les derniers jours de Hitler
    • 2001

      Albert Speer

      • 370pages
      • 13 heures de lecture
      3,9(101)Évaluer

      Qui était Albert Speer ? Poser la question, c'est faire émerger toute l'histoire de l'Allemagne entre 1933 et 1945. Car Speer fut à la fois l'architecte et le confident de Hitler, le ministre de l'Armement et, à partir de 1943, le maître de l'économie de guerre, ce qui fait de lui le deuxième personnage du régime, avant qu'il soit jugé à Nuremberg. Fest raconte avec talent comment s'est développée la relation, presque une fascination réciproque, entre Hitler et Speer. C'est lui qui invente la mise en scène nazie, se déclare partisan de la guerre totale et participe à l'élimination des Juifs de Berlin ; lui encore qui écartant ses rivaux (Goering, Himmler) devient presque l'alter ego du Führer, grâce à son art consommé des intrigues. Sous la plume de Fest, Speer est enfin démasqué : architecte d'un Reich qu'il imagine longtemps éternel, ami de Hitler jusqu'à la passion et seul capable de lui désobéir, stratège politique hors pair à Berlin comme à Nuremberg, il incarne le criminel nazi dans sa monstrueuse perfection.

      Albert Speer