Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais fut un dramaturge français dont l'influence s'étendit de l'horlogerie à la révolution. Ses œuvres théâtrales, en particulier les pièces de Figaro, obtinrent la plus grande reconnaissance et demeurent célébrées pour leur esprit et leur commentaire social. La carrière de Beaumarchais fut remarquablement multiforme, incluant des rôles de diplomate, d'espion et de marchand d'armes, reflétant l'époque turbulente où il vécut. Son implication dans le soutien à l'indépendance américaine et sa participation aux premières étapes de la Révolution française soulignent son rôle actif dans les courants politiques de son temps.
Le texte intégral est accompagné d'une introduction présentant l'auteur, l'oeuvre (schéma narratif, sources littéraires, critiques) ainsi qu'un parcours thématique sur la vie au temps de Beaumarchais et les comédies permettant à l'élève d'approfondir sa réflexion.
Beaumarchais, c'est Figaro. Irrésistiblement gai, insouciant, combatif, insolent, il électrise la trilogie de la famille Almaviva et la scène française depuis plus de deux siècles. Dans Le Barbier de Séville, entre un tuteur grognon et une pupille dégourdie, il résume tous les valets de comédie par son impertinence et son génie de l'intrigue. Dans Le Mariage de Figaro, ce champion de la liberté donne le vertige et annonce les éléments de la Révolution au milieu d'un imbroglio de Vaudeville. Dix ans plus tard, l'âge et la sagesse venus, il veille sur Rosine, Mère coupable et pardonnée, et déjoue les manœuvres du plus fourbe des imposteurs...
L'ingénieux et spirituel Figaro se marie ! Ce grand jour est cependant assombri par le libertinage du comte Almaviva, qui désire acheter les faveurs de sa fiancée avant la cérémonie. Goût de l'intrigue et mots d'esprit ne seront pas de trop pour faire triompher la justice et l'amour.
Un vieux bourgeois enferme dans sa maison une ingénue qu’il entend épouser. Un amoureux, avec l’aide de son rusé serviteur, soustrait la jeune fille à ce mariage forcé – et l’épouse lui-même.C’est un thème de comédie d’intrigue qui ne semble guère neuf. Et pourtant, en 1775, Beaumarchais, dans Le Barbier de Séville, en donne une illustration sautillante, virevoltante, qui suit le rythme de la danse et de la musique.Et voici Figaro-ci, Figaro-là, valet qui commence une belle carrière sur la scène.
L'ingénieux et spirituel Figaro se marie ! Ce grand jour est cependant assombri par le libertinage du comte Almaviva, qui désire acheter les faveurs de sa fiancée avant la cérémonie. Goût de l'intrigue et mots d'esprit ne seront pas de trop pour faire triompher la justice et l'amour.
From the Classiques Larousse series. Upon its original release in 1784 this book was an unsurpassed triumph. Figaro, a rebellious manservant who intends to get married to Suzanne, outdares his master Almaviva, who tries for his part by every possible means to win the favors of Suzanne. This light comedy raised indignation but also enthusiasm.
Edition etablie, annotee et commentee par Laurence Rauline Suzanne et Figaro, le valet du comte Almaviva, preparent leur mariage. Mais le comte entend etre le premier a profiter des charmes de la jeune fille. Beaumarchais, quelques annees avant la Revolution francaise, denonce l'injustice des privileges accordes a la noblesse, lorsqu'ils sont fondes sur la seule naissance, et non sur le merite. Le dossier Par Laurence Rauline, agregee de lettres modernes, docteur en litterature francaise de l'age classique et enseignante en lycee - Des reperes historiques et biographiques - Des fiches permettant de degager les principaux axes de lecture de l'oeuvre - Des exemples de mises en scene de la piece - Deux groupements thematiques composes de textes complementaires et de reproductions d'oeuvres d'art - Des sujets de type bac, pour l'ecrit et pour l'oral
Pendant ma longue proscription, quelques amis zélés avaient imprimé cette pièce, uniquement pour prévenir l'abus d'une contrefaçon infidèle, furtive, et prise à la volée pendant les représentations. Mais ces amis eux-mêmes, pour éviter d'être froissés par les agents de la Terreur, s'ils eussent laissé leurs vrais titres aux personnages espagnols (cat alors tout était péril), se crurent obligés de les défigurer, d'altérer même leur langage, et de mutiler plusieurs scènes.