Auschwitz, 1944. Les privations, les coups, les humiliations. Un prisonnier juif, Daniel, lutte pour la survie de son âme. Surprenant un concert organisé par Sauckel, le commandant du camp, il révèle son talent de luthier pour sauver son ami Bronislaw, violoniste de génie accusé à tort d’avoir joué faux. Il va alors devoir fabriquer un violon qui imite le son d’un Stradivarius, car de cet instrument dépend leur salut... Composant un mélange subtil entre réalité et fiction, des documents historiques entrecoupent le récit comme autant de pauses glaçantes. Dans la tradition littéraire d’un Primo Levi, l’auteur mène une danse effroyable entre l’horreur de la barbarie et le sublime de la musique. C’est une leçon d’harmonie qu’offre la Catalane Maria Àngels Anglada. Son Violon est artisan de volupté, de fraternité. D’humanité. Laure Mentzel, Le Figaro.
Maria A. ngels Anglada Ordre des livres
9 mars 1930 – 23 avril 1999
Maria Àngels Anglada était une poétesse et romancière catalane dont l'œuvre explore souvent l'histoire, les mythes et les destins humains. Son style se caractérise par une langue poétique et un aperçu profond de la psychologie des personnages. Elle situe ses récits dans des décors historiques pour examiner des thèmes universels tels que l'amour, la perte et la quête d'identité. Anglada apporte à la littérature une voix distinctive qui résonne auprès des lecteurs par sa force et sa beauté.



- 2010