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Régine Pernoud

    17 juin 1909 – 22 avril 1998

    Régine Pernoud fut une historienne et médiéviste renommée pour ses écrits approfondis sur Jeanne d'Arc. Son œuvre explore la recherche historique, cherchant à révéler la vérité derrière des figures et des événements médiévaux cruciaux. Pernoud abordait l'histoire avec une profonde compréhension de son contexte, s'efforçant de proposer une représentation authentique du passé.

    Régine Pernoud
    La Reine Blanche
    Lumière du Moyen âge
    Pour en finir avec le Moyen Âge
    J'ai nom Jeanne la Pucelle
    Aliénor d'Aquitaine
    Saint Louis Et Le Crepuscule de La Feodalite
    • Le 25 août 1270, Louis IX meurt devant Carthage. Le lent et solennel convoi funèbre qui ramène jusqu'à Saint-Denis les ossements du saint Roi semble présager, avec ses étapes tragiques, l'assombrissement qui va suivre. Et curieusement le déclin des mentalités précède les grandes catastrophes dont sera victime, au cours du XIVe siècle, le royaume de France.S'il est un temps en effet pour lequel on peut employer sans crainte d'exagération les termes trop souvent galvaudés de mutation, d'évolution, de tournant de l'Histoire, c'est bien celui qui suit immédiatement le règne de Saint Louis. A une époque lumineuse, celle que peuvent symboliser pour nous les vitraux de la Sainte-Chapelle, succède un long et angoissant crépuscule.Ce déclin touche le régime même de la féodalité et les usages régissants alors les relations des hommes entre eux et avec la terre qui les fait vivre ; il frappe aussi les fondements de la pensée ou de l'expression artistique. Des changements profonds s'amorcent qui transformeront le visage de l'Occident.Peut-être un sommet avait-il été atteint, après lequel le déclin était inévitable ? C'est en tout cas l'occasion de constater à quel point sont impliqués et indissolublement liés dans l'Histoire l'homme et l'évènement.

      Saint Louis Et Le Crepuscule de La Feodalite
    • Aliénor d'Aquitaine

      • 312pages
      • 11 heures de lecture
      4,2(41)Évaluer

      La chronique scandaleuse s'est emparée très tôt du personnage d'Aliénor d'Aquitaine. Les Français ne lui auraient-ils pas gardé rancune d'avoir abandonné la couronne de France pour celle d'Angleterre ? Quoi qu'il en soit, la réputation fâcheuse qu'on lui a faite aura marqué, pour la postérité, une personnalité féminine hors pair. Admirablement attentive à son temps, toujours prête à faire face aux situations, si tragiques fussent-elles, elle se montra au cours d'une vie particulièrement mouvementée, capable d'organiser la défense d'une forteresse, d'administrer non seulement son duché, mais tout un royaume, de prévoir l'importance qu'allait prendre, au XIIIe siècle, la bourgeoisie des villes. En suivant pas à pas une vie romanesque s'il en fut, Régine Pernoud nous a donné avec Aliénor d'Aquitaine un livre remarquable qui a été couronné par le Grand Prix littéraire de la Ville de Bordeaux et par le prix Historia.

      Aliénor d'Aquitaine
    • J'ai nom Jeanne la Pucelle

      • 160pages
      • 6 heures de lecture
      3,0(2)Évaluer

      Une intervention foudroyante sur le cours de la guerre de Cent Ans, l'un des procès politiques les plus truqués de l'Histoire. Le tout en deux années : de 1429 à 1431. Quelle destinée plus extraordinaire que celle de cette Pucelle de dix-neuf ans, investie, disait-elle, d'une mission divine ! «Jeanne sans portrait, sans sépulture» : restent les paroles du procès, toutes ses paroles, et la chronique, étape par étape de son étonnant parcours, dans lesquelles nous plonge Régine Pernoud. Résistante, sainte, guerrière ? Au cœur des débats de mauvaise et de bonne foi, surgie d'une situation politique confuse, une fille inspirée, courageuse, convaincue... une fille trop simple peut-être ?

      J'ai nom Jeanne la Pucelle
    • Pour en finir avec le Moyen Âge

      • 158pages
      • 6 heures de lecture
      4,0(91)Évaluer

      Méprisés pendant des siècles, encensés par les Romantiques, ces mille ans d'histoire ont presque toujours été recouverts de la crasse de l'ignorance. Godiche ne vient-il pas de gothique ? Féodal ne désigne-t-il pas l'obscurantisme le plus indécrottable ? Moyenâgeux les vieilleries poussiéreuses ? Grâce à ce livre décapant, mille ans d'histoire émergent enfin - le Moyen Age est mort, vive le Moyen Age !

      Pour en finir avec le Moyen Âge
    • Inquiétudes à l'Est, remous dans le Proche-Orient, effervescence dans le monde des étudiants, réforme de l'Église, et jusqu'à la peur de la drogue, ces problèmes de notre temps ont été aussi ceux qui préoccupèrent notre XIIIe siècle. Et une femme domine le XIIIe siècle, au moins dans sa première partie: Blanche de Castille. Il est frappant pour nous de voir cette femme assumer la charge du royaume et mener résolument une politique différente de celle des rois qui l'avaient précédée. Blanche de Castille, dont les manuels d'histoire ont figé la physionomie en quelques anecdotes stéréotypées, est ici étudiée, non pas seulement d'après les oeuvres littéraires - eussent-elles le charme et la saveur d'authenticité de celle de Joinville - mais autant que possible d'après les textes proprement historiques : enquêtes., correspondances, traités, rôles de comptes, etc. De cette étude rigoureuse se dégage une silhouette contrastée : celle d'une forte personnalité féminine - à l'image de son aïeule Aliénor d'Aquitaine -, une beauté très courtisée en même temps qu'une épouse exemplaire et une mère parfaite, une femme impulsive et ferme, une reine attentive au peuple et passionnée de justice : au total un personnage digne de cette cathédrale Notre-Dame de Paris dont la nef et les tours s'élèvent au rythme de sa propre existence.

      La Reine Blanche
    • La femme au temps des cathédrales

      • 300pages
      • 11 heures de lecture
      4,0(112)Évaluer

      La femme a-t-elle toujours été cette perpétuelle mineure qu'elle fut au XIXe siècle ? A-t-elle toujours été écartée de la vie politique comme elle le fut dans la France de Louis XIV ? N'a-t-elle jamais eu plus d'indépendance économique que celle que lui concédait l'autorisation maritale ? Régine Pernoud, avec son expérience de médiéviste et d'archi-viste, s'est attachée depuis longtemps à l'étude de ces questions. Ses ouvrages consacrés à Héloïse, à Aliénor d'Aquitaine, à la Reine Blanche y donnaient partiellement réponse. Pour en finir avec le Moyen Age contenait, sur le statut de la femme, un raccourci qui a frappé bien des lecteurs et attiré l'attention des critiques, leur faisant souhaiter plus long développement sur le sujet. C'est ce développement qu'on trouvera dans La Femme au temps des cathédrales: on y apprendra que le plus ancien traité d'éducation est dû en France à une femme, que la médecine était exercée couramment par des femmes au XIII siècle, qu'au XII siècle l'Ordre de Fontevraud réunissait aussi bien les moines que les moniales sous l'autorité d'une abbesse. Sait-on qu'aux temps féodaux, les filles étaient majeures à 12 ans, deux ans avant les garçons ? Et sait-on que ce n'est qu'au XVIIe siècle que la femme a dû prendre obligatoirement le nom de son époux ? Etude systématique menée à travers une multitude d'exemples concrets, elle ne laisse échapper aucun aspect des activités féminines au cours de la période féodale et médiévale: administration des biens, métiers et commerce; domaine de la pensée, de la littérature, de la politique même; femmes écrivains, éducatrices suzeraines, celles qui animèrent les cours d'amour et celles qui ont inspiré les romans de chevalerie. Plus encore, l'auteur, puisant aussi bien dans l'histoire du droit que dans celle des événements et des faits sociaux, dessine ce qui n'avait pas encore été tenté, un schéma de l'évolution du pouvoir de la femme: depuis les origines - les libertés et l'auto-nomie par elle conquises - la période d'apogée, puis le déclin sous diverses influences - celle de l'Université notamment jusqu'au moment où en 1593 un édit du Parlement de Paris lui interdit toute fonction dans l'Etat. Beaucoup d'autres traits de société sont ainsi à découvrir dans l'étude de Régine Pernoud, très approfondie, mais comme toujours alerte et d'une lecture captivante. Un maître-livre, hors duquel désormais toute vision de la question ici abordée restera incomplète.

      La femme au temps des cathédrales
    • Les Templiers : chevaliers du Christ

      • 128pages
      • 5 heures de lecture
      3,6(9)Évaluer

      Quelques années après la conquête de Jérusalem par les chrétiens, en 1118, des chevaliers francs décident de consacrer leur vie à la défense des pèlerins en Terre sainte. Moines-chevaliers en Orient, les Templiers vont participer activement à la croisade. Moines-agriculteurs en Occident, ils cultivent la terre. Architectes, ils fondent dans toute l'Europe des commanderies. Banquiers, ils sont les financiers des grands et ce rôle va précipiter leur chute. Le 13 octobre 1307, Philippe le Bel, jaloux de leur autorité, les fait tous arrêter. À l'issue d'un long procès, ils seront jugés, condamnés et brûlés. Régine Pernoud retrace l'histoire de ces hommes exceptionnels, dont le plus grand peché fut sans doute d'orgueil.

      Les Templiers : chevaliers du Christ
    • Réhabilitation de Jeanne d'Arc

      Reconquête de la France

      • 271pages
      • 10 heures de lecture

      Les événements qui se sont déroulés en France, après la mort de Jeanne d'Arc, de juin 1431 à juin 1455.

      Réhabilitation de Jeanne d'Arc