Les "Chants de Maldoror" sont une œuvre radicale qui attaque l'humanité et son créateur. Maldoror, figure mythique incarnant le mal absolu, remet en question les idéaux de pureté du créateur. À travers des images archaïques et agressives, l'œuvre exprime un profond mépris pour l'humanité, apparaissant aujourd'hui comme un chef-d'œuvre moderne.
Lautréamont Ordre des livres
Comte de Lautréamont, figure influente de la littérature moderne, a créé des œuvres marquées par une vision sombre et révolutionnaire. Son style poétique unique a profondément influencé des mouvements tels que le Surréalisme et les Situationnistes, cimentant son héritage comme l'un des « poètes maudits ». Il est célébré comme un précurseur du Surréalisme, connu pour son approche innovante et provocatrice de la poésie. Les contributions singulières de Lautréamont continuent de défier les perceptions conventionnelles et d'inspirer la pensée artistique d'avant-garde.







- 2010
- 1995
- 1994
Oeuvres complètes : les Chants de Maldoror, Lettres, Poésies I et II
- 497pages
- 18 heures de lecture
- 1973
Les Chants de Maldoror sont une épopée en prose, comprenant six chants, publiée en 1869 par Isidore Ducasse sous le pseudonyme de Comte de Lautréamont.Le premier des Chants de Maldoror a été publié à compte d'auteur en 1868, et l'œuvre complète a été imprimée en Belgique un an plus tard, pour le compte de l'éditeur Albert Lacroix, qui refuse de mettre l'ouvrage en vente, par crainte de poursuites judiciaires.Les Chants de Maldoror ont connu un succès tardif. En 1874, les exemplaires de l'édition originale des Chants sont rachetés par le libraire-éditeur tarbais J.-B. Rozez, installé en Belgique. En 1885, Max Waller, directeur de la Jeune Belgique, en publie un extrait et les fait découvrir.Isidore Ducasse publia seulement deux autres ouvrages par la suite, Poésies I et Poésies II.
- 1972
Les Chants de Maldoror
- 315pages
- 12 heures de lecture
De la peste, du pus et des poux : tel pourrait être le leitmotiv de cet invraisemblable petit brûlot, tout entier nourri de violence, d'idées morbides et de délires à la limite du supportable. Et que n'ont pas supporté les bien-pensants de l'époque, les mêmes qui, à Charleville, méprisaient Rimbaud et l'accusaient, comme on accusa Lautréamont, de vouloir tuer la poésie. Mais le vertige et la démesure furent plus forts que les réactionnaires : Maldoror, le double maléfique de Lautréamont, en crachant son poison et son fiel, jetait les bases d'une des oeuvres les plus énigmatiques et les plus fascinantes de notre poésie. Alchimie délirante d'un esprit dément, sublime perle noire née d'un champ d'ordures, Les Chants de Maldoror demeurent l'une des rares traces de la fulgurante trajectoire d'Isidore Ducasse, mystérieusement foudroyé en pleine jeunesse. Sa mort, après son oeuvre illuminée, allait alimenter sa légende et le faire entrer dans le club très fermé des poètes mythiques. --Karla Manuele

