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François Maspero

    19 janvier 1932 – 11 avril 2015

    Écrivain, traducteur, éditeur et directeur de revues, cet auteur a marqué le paysage littéraire et culturel français. Son œuvre, riche et diverse, a exploré de nombreux thèmes, contribuant au débat intellectuel de son époque.

    Roissy-Express
    Cent bouteilles sur un mur
    L'artiste des dames
    Le jeu de l'ange
    Balkans-Transit
    L'ombre du vent
    • Un matin d'été dans une Barcelone marquée par de difficiles conditions de vie qu'a entraîné la défaite d'une importante guerre civile, le jeune Daniel accompagne son père dans le mystérieux Cimetière des Livres Oubliés, une sorte de bibliothèque labyrinthique où il doit se livrer au rituel que sa famille transmet de génération en génération: y "adopter" un livre parmi des milliers.

      L'ombre du vent
    • En 1995, après cinq ans de voyages dans les Balkans en guerre et un détour par Sarajevo assiégée, François Maspero chemine de nouveau de l’Adriatique à la mer Noire avec le photographe Klavdij Sluban. Les paysages et les pierres parlent, les voix s’entrecroisent. À chaque pas, c’est la découverte de l’histoire et de la vie des hommes. Un récit où l’émotion, jamais absente, redonne confiance dans les pouvoirs de l’écriture.

      Balkans-Transit
    • Dans la turbulente Barcelone des années 1920, David, un jeune écrivain hanté par un amour impossible, reçoit l'offre inespérée d'un mystérieux éditeur: écrire un livre comme il n'en a jamais existé, "une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer ou d'être tués", en échange d'une fortune et, peut-être, de beaucoup plus. Du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique de destruction se met en place autour de lui, menaçant les êtres qu'il aime le plus au monde. En monnayant son talent d'écrivain, David aurait-il vendu son âme au diable ? --back cover

      Le jeu de l'ange
    • L'artiste des dames

      • 300pages
      • 11 heures de lecture
      3,4(26)Évaluer

      Mis à la porte de l'asile où il est resté enfermé pendant de longues années, le personnage du Mystère de la crypte ensorcelée et du Labyrinthe aux olives fait un retour fracassant dans une Barcelone transformée. Coiffeur occasionnel, bohème et voyou impénitent, il se voit obligé de mener l'enquête sur l'assassinat d'un homme d'affaires important afin de ne pas être accusé de meurtre. Mais si le personnage est toujours aussi rocambolesque, la ville, elle, a changé : ses règles sont plus complexes, ses affaires plus troubles et moins visibles, et au crime se mêle une corruption effrénée. L'Artiste des dames est un roman délirant, marqué par le contraste entre des péripéties burlesques et une peinture de mœurs sombre et implacable. En respectant scrupuleusement les règles du thriller et en revenant à la parodie de ses premiers textes, Eduardo Mendoza tient son lecteur en haleine jusqu'à la dernière page dans un formidable éclat de rire.

      L'artiste des dames
    • Cent bouteilles sur un mur

      • 320pages
      • 12 heures de lecture

      Zeta est sacrément excentrique. Sentimentale, généreuse, bohème, aimant la rigolade et les mecs, elle n'a que deux défauts : être un peu trop grosse et adorer à la folie Moisés, un macho infâme, une bête féroce, un apparatchik déchu qui la cogne et lui fait une vie impossible. C'est bien ce qui rend furieuse Linda Roth, la meilleure amie de Zeta, une tête froide et très cultivée, une "écrivaine" à succès, aimant elle aussi la rigolade et... les filles, rien que les filles. L'une vit dans la Maison du Joyeux Marteau où règnent le bruit et un indescriptible désordre, l'autre dans un splendide duplex à la bibliothèque bien fournie et impeccablement rangée.Inséparables, elles doivent faire face, avec leur bande de copains - et de copines - très déjantés, aux mille et une tracasseries de la vie quotidienne. Car avoir vingt ans à La Havane à l'époque révolue des idéologies et du glorieux avenir socialiste, c'est survivre comme on peut : prostitution par-ci, trafic de dollars et de moteurs de voiture par-là, troc, contrebande de cigares, et beaucoup de sexe, de rhum, de fêtes et de musique. La Havane est la ville aux mille métiers, la capitale du système D, où l'on rebâtit quand même le monde, sans nostalgie du passé, sans lamentations, avec une vitalité capable de triompher de la sclérose politique et du machisme dominant.

      Cent bouteilles sur un mur
    • Le temps des Italiens

      • 144pages
      • 6 heures de lecture

      « Elle descendit plusieurs fois à sa plage, par des sentiers détournés. C'est là que le lieutenant Mario vint la rejoindre, une fin d'après-midi au coucher du soleil. Il s'accroupit à son côté, le regard fixé comme elle sur la mer et l'horizon borné par les îles.» Alors il se mit à parler. Il dit que c'était terminé, que Virgile allait revenir. Mais qu'Alice, Barbara et leurs parents avaient été retrouvés par les Français au moment où ils essayaient de passer en Italie. Elle ne les reverrait probablement jamais. Mais elle devait absolument se souvenir de leur nom. Il le répéta plusieurs fois et l'écrivit sur une feuille arrachée de son carnet. Il fallait, dit-il encore, il fallait qu'il y ait au moins une personne qui se souvienne d'elles. Il fallait absolument qu'elle, Lise, se souvienne toujours d'elles. A ce moment-là, il passa comme autrefois sa main dans les cheveux de Lise. Il dit qu'ils avaient beaucoup repoussé depuis le jour de son arrivée, qu'elle était décidément déjà une jeune fille, et elle ne sentit aucune ironie dans sa voix. « Puis il dit qu'il allait partir, lui aussi. Dans le froid ? demanda Lise. Il répondit que oui, dans le froid. Il parla encore longtemps. Il ne la regardait pas. Il fixait toujours la ligne des îles, à l'horizon. Lise aussi. Mais la nuit tombait, et sa vue se brouillait.»

      Le temps des Italiens
    • Fiction & Cie: La plage noire

      • 153pages
      • 6 heures de lecture

      Qu'attend Alberto sur la plage noire ? La première tempête de l'automne. Sa fille, chaque soir, sur le chemin de l'école. Le retour des pêcheurs dans la nuit. Des nouvelles de la femme qu'il aime, de son pays, du monde. La vérité sur l'assassinat de son meilleur ami. Un impossible visa pour la France. Ou les hommes qui, peut-être, viendront l'arrêter. Cela se passe dans un pays dont le nom importe peu. Un de ces pays qui, ayant subi une dictature - qu'importe aussi laquelle précisément - vivent désormais ce que, dans les journaux, on appelle «le difficile apprentissage de la démocratie». Un de ces pays qui forment la banlieue du monde, prise au filet de frontières de plus en plus infranchissables. Toute sa vie - en prison, en exil, à son retour - Alberto a résisté et s'est battu. Mais y a-t-il encore aujourd'hui une place pour les gens qui, comme lui, ont sauvé la mémoire et rêvé l'avenir? Qui, comme lui, «ne peuvent s'empêcher d'être toujours un peu ailleurs»?

      Fiction & Cie: La plage noire