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Mathias Énard

    11 janvier 1972

    Cet auteur français élabore des romans explorant souvent des thèmes arabes, une passion née de ses études universitaires d'arabe et de persan. Son style distinctif se caractérise par une portée ambitieuse et une immersion profonde dans la psyché humaine, employant fréquemment des monologues intérieurs fluides. Son œuvre est célébrée pour son entrelacement habile de réflexions personnelles avec des contextes historiques plus larges, créant des récits immersifs qui résonnent auprès des lecteurs.

    Mathias Énard
    Remonter L'Orénoque
    Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants. Erzähl ihnen von Schlachten, Königen und Elefanten, französische Ausgabe
    Boussole
    Rue des voleurs. Straße der Diebe, französische Ausgabe
    Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants
    Zone, Französische Ausgabe. Roman
    • 2018

      Prendre refuge

      • 303pages
      • 11 heures de lecture
      3,5(404)Évaluer

      Entre le Berlin d'aujourd'hui et l'Afghanistan de l'entre-deux-guerres, deux histoires d'amour se tissent, en écho à deux époques complexes. Alliant les contraires, rapprochant des êtres qui n'auraient jamais dû se croiser, ce récit explore les limites du territoire amoureux et en offre une cartographie juste et touchante. -- 4ème de couverture

      Prendre refuge
    • 2016

      Dans les corps qu'ils ouvrent, les patients qu'ils soignent, et jusque dans leur amitié, deux chirurgiens cherchent, comme à tâtons, une vérité qui justifierait leur propre existence. Youri opère sous les yeux de Joana, la jeune infirmière qu'Ignacio convoite ; au coeur d'un été caniculaire et d'un hôpital en pleine déliquescence, l'un se perd dans la passion comme l'autre dans l'alcool et la folie. Ils pousseront Joana à les fuir, à entreprendre un long voyage au Venezuela : remonter le fleuve Orénoque sera pour elle l'occasion de démêler, depuis le ventre tiède d'un cargo, l'écheveau de leurs vies. Hypnotique et vénéneux, le deuxième roman de Mathias Enard compose un triangle amoureux dont les sommets seraient la naissance, le corps et le désir, tous trois si fragiles qu'ils ne sont peut-être que des reflets sur les eaux boueuses d'une rivière mythique.

      Remonter L'Orénoque
    • 2015

      Boussole

      • 480pages
      • 17 heures de lecture
      4,0(862)Évaluer

      La nuit descend sur Vienne et sur l’appartement où Franz Ritter, musicologue épris d’Orient, cherche en vain le sommeil, dérivant entre songes et souvenirs, mélancolie et fièvre, revisitant sa vie, ses emballements, ses rencontres et ses nombreux séjours loin de l’Autriche – Istanbul, Alep, Damas, Palmyre, Téhéran… –, mais aussi questionnant son amour impossible avec l’idéale et insaisissable Sarah, spécialiste de l’attraction fatale de ce Grand Est sur les aventuriers, les savants, les artistes, les voyageurs occidentaux.Ainsi se déploie un monde d’explorateurs des arts et de leur histoire, orientalistes modernes animés d’un désir pur de mélanges et de découvertes que l’actualité contemporaine vient gifler. Et le tragique écho de ce fiévreux élan brisé résonne dans l’âme blessée des personnages comme il traverse le livre.Roman nocturne, enveloppant et musical, tout en érudition généreuse et humour doux-amer, Boussole est un voyage et une déclaration d’admiration, une quête de l’autre en soi et une main tendue – comme un pont jeté entre l’Occident et l’Orient, entre hier et demain, bâti sur l’inventaire amoureux de siècles de fascination, d’influences et de traces sensibles et tenaces, pour tenter d’apaiser les feux du présent.

      Boussole
    • 2014

      Avoir vingt ans à l'heure du Printemps arabe, parler le français des romans de Série Noire, servir avec inquiétude les Frères musulmans, placer la liberté plus haut que la religion, séduire une jeune Barcelonaise et, de Tanger, contempler le mince détroit par où gagner ce qui semble le jardin des délices. -- From publisher's website

      Rue des voleurs. Straße der Diebe, französische Ausgabe
    • 2013

      En débarquant à Constantinople le 13 mai 1506, Michel-Ange sait qu’il brave la puissance et la colère de Jules II, pape guerrier et mauvais payeur, dont il a laissé en chantier l’édification du tombeau, à Rome. Mais comment ne pas répondre à l’invitation du sultan Bajazet qui lui propose, après avoir refusé les plans de Léonard de Vinci, de concevoir un pont sur la Corne d’Or ? Ainsi commence ce roman, tout en frôlements historiques, qui s’empare d’un fait exact pour déployer les mystères de ce voyage. Troublant comme la rencontre de l’homme de la Renaissance avec les beautés du monde ottoman, précis et ciselé comme une pièce d’orfèvrerie, ce portrait de l’artiste au travail est aussi une fascinante réflexion sur l’acte de créer et sur le symbole d’un geste inachevé vers l’autre rive de la civilisation. Car à travers la chronique de ces quelques semaines oubliées de l’Histoire, Mathias Enard esquisse une géographie politique dont les hésitations sont toujours aussi sensibles cinq siècles plus tard.

      Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants. Erzähl ihnen von Schlachten, Königen und Elefanten, französische Ausgabe
    • 2012

      L'alcool et la nostalgie. Roman

      • 96pages
      • 4 heures de lecture
      3,4(39)Évaluer

      Mathias se rend à Moscou après l'annonce de la mort de son ami Vladimir. Il accompagne le corps de Vladivostok en Transsibérien, tout en se remémorant son passé avec Jeanne et Vladimir, marqué par l'amour, la drogue et l'alcool.

      L'alcool et la nostalgie. Roman
    • 2010

      Dans le Pendolino de Milan à Rome, Francis Mirkovic, agent des services secrets français, transporte un "koffer voller Toten" contenant des listes de criminels de guerre. Épuisé, il se remémore ses années de mercenaire et les atrocités du conflit au Moyen-Orient, tout en tissant un parallèle avec l'Iliade d'Homère.

      Zone, Französische Ausgabe. Roman
    • 2010

      En débarquant à Constantinople le 13 mai 1506, Michel-Ange sait qu'il brave la colère de Jules II, pape guerrier et mauvais payeur : il a en effet laissé en chantier l'édification de son tombeau, à Rome. Mais comment ne pas répondre à l'invitation du sultan Bajazet qui lui propose - après avoir refusé les plans de Léonard de Vinci - de concevoir un pont sur la Corne d'Or ? Troublant comme la rencontre de l'homme de la Renaissance avec les beautés du monde ottoman, précis et ouvragé comme une pièce d'orfèvrerie, ce portrait de l'artiste au travail est aussi une fascinante réflexion sur l'acte de créer et sur le symbole d'un geste inachevé vers l'autre rive de la civilisation. Car à travers la chronique de ces quelques semaines oubliées de l'Histoire, Mathias Enard esquisse une géographie politique dont les hésitations sont toujours aussi sensibles cinq siècles plus tard.

      Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants