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René Frégni

    René Frégni tisse des romans profondément imprégnés de la rugosité de la vie urbaine et des complexités de la psyché humaine. Son écriture puise abondamment dans une vie marquée par des expériences variées, allant de séjours à l'étranger sous une identité d'emprunt à l'animation d'ateliers d'écriture derrière les murs de prison. Le style de Frégni est direct et résonnant, explorant les liens complexes entre les individus et leur environnement, se concentrant souvent sur le cœur battant de Marseille. Ses œuvres offrent un regard profond sur les aspects les plus sombres de l'existence, racontés avec une voix unique façonnée par son eventful journey.

    Voyages immobiles en temps de confinement
    Souris, fourmi et compagnie. Schullektüre. 4. Lernjahr.
    Sous la ville rouge
    On ne s'endort jamais seul
    On ne s' endort jamais seul
    Le voleur d'innocence
    • 2020
    • 2014

      Charlie Hasard, un solitaire marseillais, vit pour l'écriture et la boxe. Après des échecs avec ses éditeurs, il trouve refuge dans l'entraînement. Lorsqu'un éditeur s'intéresse à son travail, il espère un changement, mais cela déclenche un engrenage terrifiant.

      Sous la ville rouge
    • 2002

      Antoine, facteur veuf et père célibataire d'une fille de sept ans à Marseille, voit sa vie basculer lorsque sa fille est enlevée. Fou de rage, il se lance à sa recherche.

      On ne s' endort jamais seul
    • 2000

      Que la partie de pétanque soit finie ou pas, à cinq heures pile Antoine est devant la grille de l'école. Marie, sept uns, lui saute dans les bras. Pour ce facteur, veuf depuis peu, c'est le plus beau moment de la journée. Jusqu'à ce 10 mai où Antoine arrive avec un quart d'heure de retard à l'école. Dans l'intervalle Marie a disparu, kidnappée. On ne s'endort jamais seul s'ouvre comme un précipice, creusé dans la détresse d'un père. Sans répit, le vertige broie chaque espoir, chaque indice. Malgré les efforts de Camille Ferréol, la maîtresse d'école, de Jacky Costello, le caïd, de Martine, dite Tania la Pute bleue, nul ne parvient à enrayer l'engrenage. La rage au cœur, Antoine quadrille Marseille. Sa traque, guidée par la tendresse, puise bientôt sa puissance dans la violence couleur vengeance. Un suspense implacable, noué dans l'émotion même.

      On ne s'endort jamais seul
    • 1996

      " Je suis né le 8 juillet dans les collines. La canicule ruisselait de partout. Marseille n'était en bas qu'une flaque de goudron. J'ai glissé dehors aussi facilement qu'une sueur. Tout glissait d'ailleurs, fondait, flaquait, dans la grande sieste des banlieues. J'ai attendu le soir et la fraîcheur avec les autres, collé aux draps, au fond d'une chambre jaune de vieillesse et de chaleur. " Dans un décor qui n'est pas sans rappeler le cinéma italien d'après-guerre, René-Jean évoque son enfance. Au long de son roman d'aventures, il découvre la magie des salles obscures, la férocité des enfants, la beauté des jambes des femmes, la violence de l'injustice. Le sordide y atteint parfois au sublime et n'y manquent ni l'émotion ni la drôlerie. La passion qu'il voue à sa mère agit comme garde-fou aux tumultes de sa vie, comme borne à sa souffrance et à sa rage d'enfant révolté. Le récit s'achève avec sa première incarcération : le voleur laisse son enfance aux portes de la prison.

      Le voleur d'innocence