Plus d’un million de livres, à portée de main !
Bookbot

Gérard Lebrun

    L' envers de la dialectique
    Kant sans kantisme
    Kant et la fin de la métaphysique
    • Kant et la fin de la métaphysique

      • 798pages
      • 28 heures de lecture
      5,0(2)Évaluer

      Kant et la fin de la métaphysique, sous-titré «Essai sur la Critique de la faculté de juger» (1re édition : 1970), constitue d'abord un commentaire de la troisième Critique de Kant. Dans une première partie («Remaniement des concepts»), Gérard Lebrun, s'appuyant sur l'ensemble de l'oeuvre kantienne (pré-critique et critique), détaille la série des questions et des réponses touchant le savoir, le monde, Dieu, qui organisent la théorie kantienne et marquent sa rupture avec la tradition. Dans la seconde partie («Naissance des thèmes»), il expose les nouveautés par lesquelles la Critique de la faculté de juger parachève l'entreprise critique (autour de concepts cruciaux : la réflexion, le vivant, la finalité, le plaisir, le beau, l'imagination). Tout au long de l'étude, l'auteur convoque les nombreux auteurs, antiques ou modernes, avec lesquels Kant a dialogué, mais aussi sa postérité, continuateurs ou interprètes, jusqu'à la période contemporaine. Par-delà cette première visée, Gérard Lebrun s'attache aussi à soutenir et illustrer une thèse qui livre une évaluation d'ensemble de l'entreprise kantienne, de son sens et de sa portée ultime.Il nous conduit en effet à méditer la manière dont Kant, approfondissant les apories de la métaphysique traditionnelle, la met véritablement à mort, et renouvelle définitivement la manière de poser les problèmes philosophiques.

      Kant et la fin de la métaphysique
    • Kant sans kantisme

      • 341pages
      • 12 heures de lecture

      À qui n'a jamais lu Gérard Lebrun, peut-on se contenter d'expliquer qu'il était un des plus grands historiens français de la philosophie? On n'aurait certes pas tort. Et pourtant, on risquerait de ne pas faire comprendre ce qu'il a fait et le plaisir qu'on peut encore en attendre. Car Lebrun se moque de la genèse des œuvres et fait peu de cas des doctrines. Il se méfie des étiquettes comme le platonisme ou le kantisme. Avec lui, une pensée est vive lorsqu'on la pousse à ses limites, quand on en retrouve le cheminement singulier, quand on entend ses questions inouïes. Qu'on lise! Le Philosophe de la modernité, Kant, est plus riche, passionnant et troublant que ce que l'histoire de la philosophie en a retenu. Il est génial dans les recoins du système, là où se posent les problèmes, au moment précis où naissent les concepts et s'inventent les solutions. Le lecteur sera saisi par l'extraordinaire richesse de l'information, présentée sans esbroufe ni intimidation érudite. Lebrun procède par recoupements progressifs et intensification, tissant une trame conceptuelle à partir de petits riens. On est conduit, par des chemins souvent inattendus, à une visite nouvelle de l’édifice kantien, sans kantisme, pour ceux qui aiment lire et philosopher au plus près de ce qu'ils lisent.

      Kant sans kantisme
    • « On ne réfute pas une maladie des yeux », disait Nietzsche à propos du christianisme - mais il aurait pu le dire aussi bien de toute philosophie. On ne réfute pas un « système de la raison ». Tout ce qu'on peut faire, c'est de retrouver les choix lexicaux sur lesquels il repose et qui traduisent des prises de position éminemment infrarationnelles. On ne dira même pas (on ne dira surtout pas) que l'envers de la dialectique est une idéologie, car l'usage même de ce mot suppose encore la croyance en une « raison canonique ». Mieux vaut parler d'une stratégie philologique inavouée. C'est de cette stratégie hégélienne inavouée que Gérard Lebrun tente ici de dégager les moments clés, lisant Hegel « à la lumière de Nietzsche », pour mieux nous guider dans les coulisses de la philosophie occidentale. Avant-propos des éditeurs Liminaire Préface 1. La véritable théodicée 2. La puissance sans la force 3. Le grand soupçon 4. La douceur de craindre 5. Lethème du cercle 6. Le cercle des cercles Notes

      L' envers de la dialectique