Le théâtre français en Allemagne et en Europe, XVIIIe-XIXe siècle
320pages
12 heures de lecture
Le parcours de famille de comédiens, les Rousselois-Fay-Volnys, partie de la Cour de Frédéric II en Prusse pour aboutir à la cour impériale de Saint-Pétersbourg, témoigne d'une époque marquée par la suprématie du modèle culturel français dans les régions centrales et orientales du continent européen.
Paul Celan est considéré aujourd'hui comme le plus grand auteur lyrique de langue allemande pour la deuxième moitié du XXe siècle. Né en 1920 à Czernowitz, capitale d'un pays englouti par le cataclysme de la Seconde Guerre mondiale, Paul Celan s'installe en France en 1948 et obtient la nationalité française en 1955. En 1953, il fait la connaissance de René Char. Il fréquente les poètes Henri Michaux, Maurice Blanchot et Edmond Jabès. Lecteur à l'École normale supérieure, rue d'Ulm, Celan marquera plusieurs générations de germanistes français. Pourtant, il ne surmontera jamais les souffrances d'une jeunesse brisée par le national-socialisme, la disparition de sa famille victime comme lui d'une folie meurtrière... La mort, l'exil et le déracinement imprègnent ses poèmes.
L'ouvrage a pour ambition d'étudier les aspects négligés jusqu'ici dans l'oeuvre de Gottsched. En effet, les publications plus légères, ses poèmes en particulier, réduits à de simples écrits de circonstances ne sont pas sans intérêt et offrent un modèle qui, en réaction contre le maniérisme, valorise la sincérité du poète. Fidèles témoignages autobiographiques, ces oeuvres moins connues permettent de corriger la vision traditionnellement basée sur le rationalisme de Gottsched et proposée par la plupart des critiques. Afin de changer la perspective, nous avons également choisi un nouvel angle de vue: Eros. Gottsched n'est-il point tout simplement un produit de ce siècle dont la raison fut à la fois galante et libertine? E. Wolff voit en lui un être lubrique, Reichelt en fait un héros de vertu. Or Gottsched n'est en rien exceptionnel, ni par sa vertu, ou par ses vices, ni par son conservatisme religieux, ou encore par un rationalisme destructeur. Le portrait que cet ouvrage présente sans prétendre bouleverser l'image que nous avons de Gottsched, apporte des correctifs importants. Il désire surtout assouplir et humaniser l'image souvent trop rigide que nous avons d'un auteur mal aimé. Il faut enfin revoir la théorie esthétique de l'auteur pour y ajouter la notion de sublime . Car, avec le sublime, la raison s'allie au coeur et à la sensibilité, une sensibilité qu'on dénie trop souvent à Gottsched.