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Philippe Forest

    Crue
    Dictionnaire fondamental du français littéraire
    L'Oubli
    Louis Aragon
    • Louis Aragon

      • 891pages
      • 32 heures de lecture

      "Aragon s'est beaucoup raconté, en prose et en vers; il n'a cessé d'appliquer avec virtuosité le principe du "mentir-vrai" à sa vie riche déjà de tant d'énigmes et de paradoxes: enfant illégitime à qui le secret de ses origines fut longtemps caché; antimilitariste décoré de la Grande Guerre puis médaillé de la Résistance; dandy dadaïste devenu militant discipliné du parti de Staline et de Thorez; poète surréaliste converti au réalisme socialiste; homme à femmes et quelles femmes! métamorphosé en chantre de l'amour conjugal, avant de découvrir sur le tard le goût des garçons ... Tous ces personnages différents n'en font qu'un seul dont l'itinéraire littéraire, intellectuel et politique transcrit le génie et le chaos du siècle. Philippe Forest recompose à nouveaux frais le roman somptueux de cette longue existence, avec ses chapitres glorieux et ses pages lugubres. Il révèle le jeu de miroirs par lequel se réfléchissent l'oeuvre et la vie d'un écrivain surdoué à qui aucune des formes de la littérature n'était étrangère. Et si cette oeuvre continue à nous toucher, alors que cette vie n'en finit pas de nous déconcerter, c'est qu'elle possède une jeunesse, une insolence, une énergie sur lesquelles le temps n'a guère eu de prise. Aragon a été aimé autant que haï, admiré autant que décrié, à la fois pour de bonnes et de mauvaises raisons. Il ne s'agit dans ces pages ni de l'acquitter ni de le condamner, mais d'en revenir au mystère même de celui dont on a pu dire qu'il avait été sans doute "le dernier des géants de notre temps"."--Page 4 of cover

      Louis Aragon
    • L'Oubli

      • 235pages
      • 9 heures de lecture

      "Un matin, un mot m’a manqué. C’est ainsi que tout a commencé. Un mot. Mais lequel, je ne sais pas." Un homme se réveille, convaincu d’avoir égaré un mot dans son sommeil, incapable de se le rappeler. Une idée s’insinue dans son esprit et prend bientôt l’allure d’une obsession : son langage se défait, sa vie se vide à mesure que les souvenirs se détachent de lui. Un homme – peut-être le même, peut-être un autre – observe l’océan depuis sa fenêtre. Une brume perpétuelle recouvre l’horizon, au loin il s’imagine distinguer une forme qui lui fait signe et qui l’appelle. L’histoire se dédouble – à moins qu’il ne s’agisse de deux histoires différentes dont demeure mystérieux le lien qui les unit. Tandis que les mots et la mémoire s’abîment dans un même précipice, l’univers recouvre amoureusement l’apparence splendide indispensable pour chacun au recommencement de l’existence. Dans la veine de ses deux précédents romans, Le chat de Schrödinger et Crue, mais en restant fidèle à l’expérience qu’il a posée au principe de tous ses livres depuis L’enfant éternel et Sarinagara, Philippe Forest propose au lecteur une fable insolite, qui enseigne, comme l’a écrit un poète, que la nuit recèle en son sein le plaisir et l’oubli, qui sont les deux seuls secrets du bonheur.

      L'Oubli