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Catherine Sauvat

    January 1, 1958
    Catherine Sauvat
    Stefan Zweig
    Stefan Zweig et Vienne
    Alma Mahler
    Isabelle Eberhardt ou le Rêve du Désert
    Arthur Schnitzler
    Prague: vision de 1000 ans d'architectures
    • 2009

      Alma Mahler

      • 269pages
      • 10 heures de lecture

      Connue pour son appétit des hommes - et non des moindres puisqu'elle a séduit Gustav Klimt et Alexander von Zemlinsky avant d'épouser Gustav Mahler puis Walter Gropius et enfin Franz Werfel, sans oublier une relation avec Oskar Kokoschka - Alma a mené une vie trépidante consacrée à ses génies et gouvernée tout à la fois par la passion et le dépit, la naïveté et le calcul. Elle-même fille de peintre et mère de sculptrice, elle a joué au cours de sa longue existence (1879-1964) un rôle majeur dans les milieux artistiques de Vienne, Berlin, New York et Beverly Hills - femme fatale pour les uns, muse merveilleuse pour les autres. On a longtemps prétendu qu'elle avait dû sacrifier à Gustav Mahler ses dons de compositrice. La vérité est à l'image de celle que Thomas Mann surnommait la " grande veuve ", tout aussi touffue et contradictoire, avec un vrai talent pour l'édification de son propre mythe. Grâce à des sources peu connues, ce portrait aborde sous un angle nouveau aussi bien la musicienne que l'égérie et la mémorialiste. II révèle également Les côtés sombres d'Alma, notamment des opinions antisémites que n'ont ébranlées ni ses mariages ni l'exil.

      Alma Mahler
    • 2007

      Arthur Schnitzler

      • 302pages
      • 11 heures de lecture

      Joué et lu en France depuis le début du XXe siècle, le grand auteur autrichien Arthur Schnitzler (1862-1931) a laissé une oeuvre particulière­ment riche, mêlant théâtre, récits et essais. Cet écrivain, docteur en méde­cine, que Freud désignait comme son double, a longtemps été assimilé à la décadence de « l'Apocalypse joyeuse ». Amant volage, accusé de porno­graphie notamment au moment de La Ronde , Schnitzler s'inspira de ses aventures amoureuses pour donner vie à certains personnages. Leur apparente légèreté et frivolité tout comme son approche psychologisante ont masqué une dialectique du désenchantement et de la désillusion, ainsi qu'une volonté farouche d'aller derrière les apparences. Dans un univers crépusculaire, ce maître des nuances joue sur une frange ténue de la vérité et du mensonge, du dire impossible et du secret, de l'opacité des relations entre hommes et femmes.Cette biographie tente, notamment grâce à l'étude des journaux intimes que Schnitzler a tenus sa vie durant, de cerner un homme vulné­rable, hypocondriaque, angoissé par l'échec mais doté d'une exigence exceptionnelle dans la menée de son oeuvre. Sa réputation ne lui a jamais épargné de permanentes attaques antisémites. Au sein d'une société vien­noise où il frayait avec les plus grands musiciens, peintres et acteurs de théâtre, l'écrivain a vécu une vie emplie de polémiques, de scandales et de succès mais aussi de tragédie personnelle.

      Arthur Schnitzler
    • 2006

      Stefan Zweig

      • 288pages
      • 11 heures de lecture
      3,8(5)Évaluer

      «N'allez pas croire que j'aie foi en une amélioration prochaine de l'humanité, ce visqueux monstre aux mille têtes. Mais ne s'améliorera-t-elle pas, l'humanité, que si l'on cesse de lui répéter qu'elle a emprunté quelque voie mystérieuse, alors qu'elle ne fait vraisemblablement que s'entortiller autour de son propre axe ? Allez, l'"illusion" fait partie intégrante de la mixture magique de l'existence.»Né à Vienne, Stefan Zweig (1881-1942) a peut-être souffert de sa trop grande renommée qui l'a mis à l'écart du monde littéraire. Cet écrivain tourmenté et secret, acharné de travail, a élaboré une œuvre multiple entre nouvelles, romans, biographies et théâtre. Ce voyageur qui se décrivait avant tout comme un Européen a vu ses deux autres identités d'humaniste et de pacifiste voler en éclats dans l'horreur du monde nazi. Réfugié au Brésil, il se donnera la mort avec sa femme en 1942.

      Stefan Zweig
    • 2005

      Passions et rêves d'une ville Dans cette capitale, où tous les styles s'enchaînent sans heurts, flottent toujours des légendes merveilleuses, ainsi que les traces encore si présentes de grands écrivains et musiciens... Vision d'une trame de lumières : du roman au gothique jusqu'à la Renaissance Prague se découvre au fil de la superbe sobriété des vestiges romans en passant par la flamboyance du gothique, jusqu'à la Renaissance dont la thématique des sgraffites s'approprie un nouvel univers. Vision d'un baroque exalté et singulier Les exaltations baroques, dont les hyperboles triomphantes et les folles contorsions sont chargées de convaincre, marquent l'architecture de la cité. Après la défaite des hussites, la Contre-Réforme affirme sa suprématie avec force marbres, sculptures et autres stucs. Vision du renouvellement des styles : de l'historicisme à la Sécession Cette ville s'attache aux nouveaux emblèmes historiques d'une culture et d'une langue en quête d'elles-mêmes. D'un historicisme quelque peu austère aux volutes sinueuses d'une Sécession très décorative, la capitale affirme son identité. Vision de toutes les modernités du XXe siècle Prague s'intéresse aussi à toutes les modernités du XXe siècle. Du cubisme au rondocubisme, puis du structuralisme au fonctionnalisme, les lignes sont raisonnées, vigoureuses et déterminées. Et aujourd'hui encore, l'inventivité architecturale n'a pas déserté la capitale.

      Prague: vision de 1000 ans d'architectures
    • 2003

      Fille d'aristocrates russes exilés, née en Suisse en 1877, Isabelle Eberhardt découvre à vingt ans le désert : " Tout d'abord El-Oued me fut une révélation de beauté visuelle et de mystère profond, la prise de possession de mon être errant et inquiet, par un aspect de la terre que je n'avais pas soupçonné ". Sept ans plus tard, en 1904, elle meurt à Ain-Sefra, en Algérie, noyée dans une crue en plein désert. Durant sa courte vie, cette femme de lettres, souvent vêtue en homme, mène une vie aventureuse en Algérie et au Sahara, épouse un autochtone, se convertit à l'Islam, et devient journaliste à la Dépêche algérienne et à l'Akhbar. Ses récits qui parurent tous après sa mort montrent sa fascination totale pour le désert. Grâce aux photographies anciennes qui font revivre ces lieux magiques au tout début du XXe siècle et aux splendides photos de Jean-Luc Manaud qui montrent un désert intemporel, nous suivons les traces d'Isabelle Eberhardt de Marseille où elle embarque en 1897 et cheminons avec elle en Tunisie, en Algérie, dans les ksour, les palmeraies, les mosquées et dans le désert, celui dont elle a rêvé, celui sur lequel elle a écrit pendant sa courte vie.

      Isabelle Eberhardt ou le Rêve du Désert
    • 2000

      Vienne aujourd'hui encore se découvre au fil de ses langueurs mélancoliques, telles qu'autrefois Stefan Zweig les a dépeintes dans son œuvre littéraire. Sur ses traces, nous est racontée en récit et en photographies une capitale dont le versant crépusculaire et toujours esthétisant n'a cessé d'envoûter. La patine des cafés, les ors de l'opéra et du Burgtheather, les lumières féeriques du Prater, le faste de Schönbrunn n'ont pas plus disparu que le goût d'une certaine frivolité. Que ce soit dans les récits de Zweig ou dans sa vie, les tourbillons viennois parviennent à nous emporter au-delà du temps. Le livre flâne également autour des personnalités célèbres proches de ce grand chasseur d'âme qu'était Stefan Zweig : Sigmund Freud, Hugo von Hofmannsthal, Gustav Klimt, Theodor Herzl, Arthur Schnitzler, Émile Verhaeren, Romain Rolland... Un carnet de voyage donne à la fin du livre de nombreuses adresses indispensables à une visite teintée de ces couleurs très littéraires.

      Stefan Zweig et Vienne