" La délicatesse est une caractéristique de l'écriture de Judith Hermann, cette délicatesse qui peut être languide et avoir soudain des jaillissements de cristal, comme un poisson filant dans une eau limpide. " Le Monde Peintre des sensations et des sentiments, Judith Hermann renoue, après un premier roman, avec l'art de la nouvelle qui l'a révélée. Elle l'affine et s'impose comme l'une de ses plus grandes voix, dans ce recueil où l'on retrouve toute la finesse et la mélancolie de l'auteur de Maison d'été, plus tard, mais surtout son talent pour capter, en peu de mots, le mystère et la subtilité des choses. Quelle proximité avons-nous avec les gens que nous aimons ? Que se passe-t-il lors d'une rencontre ? Qu'en reste-t-il ? En dix-sept récits, Judith Hermann explore ces moments décisifs, ces instants où toute une vie se transforme : un regard qui fait naître une soudaine intimité ; un être qui croise notre route, nous accompagne, nous rend heureux et pourtant nous échappe. Avec précision et légèreté, Judith Hermann trouve les mots pour exprimer l'insaisissable.
Judith Hermann Ordre des livres
Judith Hermann crée des récits qui explorent les subtilités de la vie moderne avec un sens aigu de l'atmosphère et du détail. Son œuvre explore les complexités de la connexion humaine et la recherche d'identité dans des contextes contemporains. Hermann possède une maîtrise magistrale de la langue, tissant des images évocatrices et capturant les paysages émotionnels nuancés de ses personnages. Son écriture se caractérise par un ton introspectif, souvent mélancolique, qui résonne auprès des lecteurs en quête d'une compréhension plus profonde de l'expérience humaine.







- 2018
- 2016
Stella mène une existence sans histoire dans un paisible quartier résidentiel de banlieue, avec son mari et sa fillette de quatre ans. Un jour, un inconnu sonne à sa porte. Elle ne l'a jamais vu, il veut lui parler, il insiste. Pour Stella, c'est le début d'un cauchemar. Mais à la peur légitime se mêlent des sentiments plus troubles. Peu à peu, insidieusement, cet homme remet en question les fondements mêmes de sa vie. Avec Au début de l'amour, Judith Hermann, l'une des grandes voix de la littérature allemande d'aujourd'hui, publie son premier roman après trois recueils de nouvelles. Tendu par un véritable suspense, marqué par sa voix grave et profonde, il rassemble avec maestria tous les thèmes chers à l'auteur de Maison d'été, plus tard, et analyse avec une acuité fascinante les ambiguïtés de l'amour, le deuil impossible de la jeunesse et le nécessaire apprentissage de la sagesse.
- 2012
Si elles ne constituent pas un roman, les cinq textes qui composent ce recueil sont fortement reliées par la présence de l'héroïne, Alice, l'évocation récurrente de certains personnages, et la thématique : chaque nouvelle a pour titre un nom d'homme et, chaque fois, cet homme va mourir, meurt ou est mort. Il s'agit d'un homme jeune qu'Alice a aimé (" Micha "), d'amis plus âgés (" Conrad ", " Richard "), d'un oncle qui s'est suicidé à 22 ans, juste avant la naissance d'Alice (" Malte ") ou du mari d'Alice (" Raymond "). Sans aucun artifice, Judith Hermann réussit à créer des ambiances extrêmement fortes et tendues et à rendre avec émotion et justesse les sensations, les pensées fugitives, les moments d'irréalité, le vécu très particulier de ces situations liées à la mort d'un proche. En mettant au service de ce thème grave son style, sa sensibilité, sa finesse, Judith Hermann n'est plus seulement l'écrivain hyperdouée de la mélancolie et des trentenaires indécis. Elle a grandi et franchi un pas décisif.