Plus d’un million de livres, à portée de main !
Bookbot

Martin Heidegger

    26 septembre 1889 – 26 mai 1976
    Martin Heidegger
    Les concepts fondamentaux de la métaphysique
    Héraclite
    Pensées directrices
    Introduction à la recherche phénoménologique
    Platon: le Sophiste
    Parménide
    • " Notre pensée d'aujourd'hui a pour tâche de penser de manière encore plus grecque ce qui fut pensé de manière grecque", confiait Heidegger dans son dialogue avec un interlocuteur japonais. Cet effort livre à l'ensemble de ce cours sur Parménide son itinéraire propre, au fil d'une méditation de la pensée grecque qui fait appel autant à Homère, Hésiode, Pindare, Sophocle et Platon qu'au Poème de Parménide. Réaccomplissant le voyage du penseur jusqu'à la demeure de la déesse qui l'accueille, au seuil du Poème, il introduit en même temps à ce qui forme le coeur de la pensée de Heidegger, c'est-à-dire le rapport de l'être à l'homme et de l'homme à l'être. "Le dialogue avec Parménide ne prend pas fin", notait Heidegger au terme du texte consacré au penseur grec dans les Essais et conférences, " non seulement parce que, dans les fragments conservés de son Poème, maintes choses demeurent obscures, mais aussi parce que ce qu'il dit mérite toujours d'être pensé. Mais que le dialogue soit sans fin n'est nullement un défaut. C'est le signe de l'illimité qui préserve, en lui-même et pour la pensée qui revient vers lui, la possibilité d'une mutation du destin. "

      Parménide
    • Platon: le Sophiste

      • 661pages
      • 24 heures de lecture
      4,4(58)Évaluer

      Un des premiers et très rares témoignages de l'enseignement consacré à Platon et à la doctrine aristotélicienne des vertus dianoétiques, conformément au principe du plus clair au plus obscur, sur la signification de l'être

      Platon: le Sophiste
    • Le présent volume reproduit le texte du premier cours que Heidegger a donné en 1923-1924 à l'université Philipp de Marbourg où il venait d'être nommé professeur. Heidegger y engage pour la première fois une explication de fond avec la phénoménologie husserlienne à la lumière de la notion centrale de Dasein. Pourquoi la phénoménologie, qui est concernée au premier chef par les phénomènes, devient-elle avec Husserl la science de la conscience pure ? Cette promotion de la conscience au rang d'objet privilégié de la recherche philosophique n'est pas le fruit du hasard, mais procède de la domination du souci de certitude apparu avec Descartes. En se laissant guider par cette idée de la science plutôt que par les choses elles-mêmes, la phénoménologie a non seulement dévié de ses orientations initiales, mais a négligé le phénomène du Dasein. D'où la nécessité de reprendre à nouveaux frais cette question du Dasein, ce que Heidegger tente ici en anticipant certaines des analyses de Être et Temps.

      Introduction à la recherche phénoménologique
    • Heidegger a consacré de nombreux développements, réflexions, notes, projets, ébauches à des questions sur lesquelles sa pensée a marqué la philosophie du XXe siècle : l’essence de la technique moderne, son rapport à la métaphysique de la puissance et au programme d’objectivation de l’être par la science. On y découvre Heidegger au travail, documentant certains processus techniques concrets en s’appuyant sur des écrits d’ingénieurs, élaborant la différence entre science et méditation au fil d’une relecture de Descartes, interrogeant le rapport de l’humanité au processus technique. Inscrits pour la plupart dans la période critique des années trente – le volume regroupe vingt-quatre textes inédits en français publiés entre 1935 et 1945 –, ces écrits font signe vers les essais les plus fameux d’après guerre, La Question de la technique ou Science et Méditation . La pensée de Martin Heidegger (1889-1976), dont l’oeuvre publiée traverse le XXe siècle, a profondément marqué la philosophie des dernières décennies tout en étant régulièrement l’objet de vifs débats en raison de l’engagement, un temps, du philosophe en faveur du parti national-socialiste. Traduit de l’allemand sous la responsabilité de Dominique Pradelle.

      Pensées directrices
    • II ne s'agit pas ici d'une succession d'exposés dogmatiques, mais d'un véritable dialogue dont la tension est assurée par la divergence des perspectives d'interprétation de Heidegger et de Fink. L'interrogation de Heidegger reste axée sur le logos et l'aléthéia, qui donnaient déjà leur titre et leur thème aux deux célèbres études sur Héraclite recueillies dans Essais et conférences. Fink, de son côté, propose un point de départ "cosmologique" et élucide la pensée héraclitéenne de l'"un-tout" à travers une approche du "feu" et des antagonismes au centre desquels se trouve le "feu". Mais cette divergence se produit au sein d'une communauté d'horizon : la reconnaissance de l'"achèvement" de la métaphysique. Cette reconnaissance donne leur plein sens aux pages qui, dans ce livre, entament un débat critique avec la dialectique de Hegel et la phénoménologie de Husserl et s'efforcent de relever le "prodigieux défi" que constitue l'emprise initiale de la pensée grecque.

      Héraclite
    • Ecrits politiques

      • 321pages
      • 12 heures de lecture
      4,3(7)Évaluer

      Rassemble l'ensemble des textes qui ont directement rapport avec l'engagement de Heidegger, en 1933-1934, pour la "révolution nationale" à laquelle Hitler, en prenant le pouvoir, avait appelé les Allemands. Leur étude permettra de se faire une idée exacte de l'erreur qu'a commise Heidegger en 1933 et qu'il reconnaissait dès 1937.

      Ecrits politiques
    • Publication du cours professé par Martin Heidegger à l'Université de Marbourg durant le semestre d'été 1925. Le philosophe y engage la question de l'être en la restituant dans le contexte de la phénoménologie du début du XXe siècle. Le cours comporte dans sa partie préliminaire une explication avec la phénoménologie husserlienne dont il montre qu'elle a omis de poser la question de l'être.

      Prolégomènes à l'histoire du concept de temps
    • in-8, broché, 405 pp. Dos ridé, exemplaire de travail avec de nombreux passages soulignés au crayon. En l'état.

      Séminaires de Zurich
    • De l'essence de la vérité

      • 382pages
      • 14 heures de lecture
      4,3(7)Évaluer

      Professé sous le titre De l'essence de la vérité à l'Université de Fribourg-en-Brisgau durant le semestre d'hiver 1931-1932, ce cours de Heidegger aborde la question de la vérité en faisant retour à un moment déterminé de l'histoire de la pensée, le moment platonicien. Heidegger y montre qu'une nouvelle conception de la vérité cherche à se faire jour chez Platon, ou plutôt qu'une conception originaire et matinale cède la place à une autre, dérivée et désormais prépondérante. A la vérité " ontologique " initialement entendue, chez les présocratiques et Héraclite, comme ouvert sans retrait, se substitue la vérité " logique ", conçue comme accord de la proposition et de la chose, conception qui, sous diverses formes, est la seule que nous connaissions aujourd'hui. L'idéalisme platonicien constitue de ce point de vue un tournant, et un événement majeur de l'histoire du concept de vérité où se joue le destin de la pensée occidentale. On voit ainsi se mettre en place dans ce cours, prononcé à une époque charnière du chemin de pensée de Heidegger, quelques-uns des grands thèmes qui seront au centre de son exploration ultérieure de la métaphysique.

      De l'essence de la vérité