Virginie Despentes est une autrice française dont l'œuvre plonge souvent dans les aspects les plus sombres de la société, explorant des thèmes tels que la sexualité féminine, la violence et la marginalisation sociale. Son écriture se caractérise par une honnêteté brute et un style provocateur, remettant en question les récits conventionnels et exposant les complexités de l'expérience humaine. À travers ses romans et ses films, Despentes offre un regard sans concession sur le monde, obligeant les lecteurs à confronter des vérités inconfortables et à réexaminer leurs propres idées préconçues. Son travail s'impose comme une voix audacieuse dans la littérature contemporaine, n'hésitant pas à aborder des sujets tabous et à remettre en question les structures patriarcales.
Rebecca est actrice, elle est toujours aussi séduisante. Oscar est un auteur un peu connu, il écoute du rap en essayant d'écrire un nouveau livre. Zoé est féministe, elle ne veut ni oublier ni pardonner, elle ne veut pas se protégerIls ont de grandes gueules et sont vulnérables, jusqu'à ce que l'amitié leur tombe dessus et les oblige à baisser les armes
Deux soeurs jumelles, deux personnalités opposées : Claudine et Pauline n’ont pas grandi de la même façon et les adultes qu’elles sont devenues n’ont rien pour s’entendre. L’une est rebelle et renfermée, l’autre est une pin-up ambitieuse. L’une a un talent, l’autre les dents longues. Est-il possible de réconcilier deux extrêmes que tout semble séparer ? Virginie Despentes dresse ici le portrait d’une femme écartelée entre deux choix de vie : compromission ou radicalité. Le roman a reçu le prix de Flore en 1998 et a été porté à l’écran par Gilles Paquet-Brenner en 2001, avec Marion Cotillard et Stomy Bugsy dans les rôles titres.
QUI EST VERNON SUBUTEX? Une légende urbaine. Un ange déchu. Un disparu qui ne cesse de ressurgir. Le détenteur d'un secret. Le dernier témoin d'un monde disparu. L'ultime visage de notre comédie inhumaine. Notre fantôme à tous
Vernon Subutex, ancien disquaire à la dérive, ne peut guère compter que sur Alex Bleach pour l'aider à payer ses factures. Quand celui-ci meurt d'overdose, Vernon est expulsé de son appartement parisien et doit se faire héberger à droite et à gauche, sans se douter que tout le monde le recherche afin de mettre la main sur la vidéo que lui a laissée la pop star avant de mourir
Valentine disparue ... Qui la cherche vraiment ? Entre satire sociale, polar contemporain et romance lesbienne, le nouveau roman de Virginie Despentes est un road-book qui promène le lecteur entre Paris et Barcelone, sur les traces de tous ceux qui ont connu Valentine, l'adolescente égarée... Les différents personnages se croisent sans forcément se rencontrer, et finissent par composer, sur un ton tendre et puissant, le portrait d'une époque.
Réflexions de l'auteure de Baise-moi sur sa vie de femme et les évènements qui ont guidé ses choix de vie, sur la place laissée dans les sociétés modernes à chacun des deux sexes, sur l'ordre établi, sur son expérience de la prostitution occasionnelle, sur la sexualité féminine, sur les rapports entre sexes, etc.
- Une fille qu on rencontre en HP n est pas une fille qui rend heureux. Il voulait jouer contre le reste du monde, avoir raison contre toutes les evidences, il pensait que c etait ca l amour. Il voulait prendre ce risque, avec elle, et qu ils arrivent sur l autre rive, sains et saufs. Mais ils reussissent juste a s entrainer au fond. Il est temps de renoncer -Gloria a ete internee en hopital psychiatrique. Contre toute attente, la punkette - prolo - y a rencontre Eric, un fils de bourgeois aussi infrequentable qu elle; ils se sont aimes comme on s aime a seize ans. Puis la vie, autant que les contraintes sociales, les a separes. Vingt ans apres, a nouveau, leurs chemins se croisent.Portrait d une femme blessee aux prises avec ses demons, traversee des annees punk, chronique d un amour naufrage, "Bye Bye Blondie" est sans doute le livre le plus emouvant de Virginie Despentes."
" Nue devant la glace elle regardait ce gros corps, cette montagne de graisse. Il ne ressemblait à rien. Même pas une femme, rien qu'un gros sac. A mi-voix elle se répétait : " Sale grosse truie, putain de sale grosse truie, grosse vache. " Les yeux pleins de larmes parce qu'il s'agissait bien d'elle "... Evocations tranchantes d'un quotidien noir, de drames intimes ou de rêves inquiétants... Ces nouvelles disent violemment la Femme dans son désir ou son refus du désir, dans ses colères, ses hontes inavouées, ses excès d'amour ou sa folie meurtrière... La Femme blessée, humiliée ou bien vengeresse et autodestructrice. Le Femme humaine... Trop humaine ?
Nous sommes à Lyon, sur les pentes de la Croix-Rousse. Lucie travaille comme strip-teaseuse. Elle rencontre un mauvais garçon, Victor, qui la manipule avec une habileté perverse et lorsque deux de ses collègues de travail sont découvertes sauvagement assassinées, elle se retrouve à mener l’enquête. Virginie Despentes signe ici son unique polar, et place le lecteur dans la position d’un client de peep-show : les personnages exhibent autre chose que ce qu’ils sont, ne se parlent que séparés par des vitres, les rideaux tombent toujours trop tôt, et ce qu’on finit par découvrir en loge n’a rien à voir avec ce qui se donne en spectacle. Quand les poupées prennent la parole et se démaquillent, elles ne ressemblent pas tout à fait à ce qu’on croyait savoir d’elles.