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Romain Rolland

    29 janvier 1866 – 30 décembre 1944
    Romain Rolland
    Colas Breugnon
    Vie de Tolstoï
     Vie de Beethoven
    Haendel
    Mahatma Gandhi
    Goethe und Beethoven
    • 2016
    • 2015

      Correspondance

      • 730pages
      • 26 heures de lecture

      Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942) : deux écrivains humanistes, symbole d'une "Europe des esprits" humiliée par la Grande Guerre. Les années 1920 incarnent l'espoir d'un monde meilleur et consacrent leur fortune littéraire : L'Ame enchantée, le cycle du Théâtre de la Révolution, la biographie sur Gandhi pour Romain Rolland ; les essais biographiques Trois Maîtres, Le Combat avec le démon, et La Confusion des sentiments pour Stefan Zweig. Au-delà de l'amitié qui les lie, Rolland et Zweig partagent une même conscience du danger face aux nouvelles idéologies de l'Europe d'aprèsguerre où violences et assassinats politiques revêtent déjà un caractère antisémite. Leurs lettres inédites témoignent de cette atmosphère délétère, hantée par les démons du nationalisme, soulignant par contraste l'attraction des deux intellectuels pour la révolution russe et les sagesses orientales. D'une richesse inouïe, cette correspondance a commencé en 1910 (le premier volume paru en mars 2014 réunissait les échanges épistolaires 1910-1919). Ce nouveau tome nous entraîne dans l'entre-deux-guerres, avec en toile de fond la montée des totalitarismes et l'engrenage qui mena l'humanité d'un conflit à un autre.

      Correspondance
    • 2015

      L 'intention de Romain Rolland dans cette biographie de Ludwig van Beethoven, parue pour la première en 1903 aux Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguy, est de faire respirer aux hommes "le souffle des héros". Du compositeur il dresse un portrait élevé : "J'appelle héros seuls ceux qui furent grands par le coeur." C'est grâce à l'héroïsme que Beethoven fut plus fort que son propre destin. Ce sujet ne quittera d'ailleurs jamais l'esprit de Rolland. Voici, racontée depuis son enfance triste et misérable jusqu'à la maladie qui le conduisit à la mort, la vie d'un homme qui a beaucoup souffert et qui pourtant a fait de la Joie un thème central de son oeuvre. Comme le souligne Jean Lacoste dans sa longue présentation, il ne s'agit pas ici d'une oeuvre de musicologie : "La vie de Beethoven ne relève pas seulement de l'histoire de la musique ; elle doit apporter par son exemple un soutien et un réconfort, la présence d'un ami, d'un confident. C'est probablement cette dimension humaine, cette leçon de "résilience" - pour employer un terme récent - que Rolland retrouve dans la figure fraternelle de Beethoven." Au moment où l'oeuvre de Romain Rolland connaît un second souffle, cette Vie de Beethoven apporte un éclairage décisif à la connaissance de cette pensée inspirée et généreuse.

       Vie de Beethoven
    • 2005

      Haendel

      • 256pages
      • 9 heures de lecture
      4,0(2)Évaluer

      Cet ouvrage essentiel a paru pour la première fois en 1910. Près d'un siècle plus tard et alors que l'œuvre de Haendel a retrouvé une place éminente dans la vie musicale, le Haendel de Romain Rolland garde toute son actualité. "Il y a cent ans, explique Dominique Fernandez dans sa préface, on avait de Haendel l'image d'un type guindé, pompeux, ennuyeux à force d'emphase ; " une, perruque ", et même un peu mitée. [...] C'était une sorte de musicien officiel, dont la grandiloquence était l'élément naturel. Telle était l'idée qu'on se faisait de Haendel lorsque Romain Rolland publia sa monographie. IL avait alors quarante-quatre ans, déjà une longue couvre derrière lui, à la fois littéraire et musicologique, sans compter une embardée du côté de la peinture. Seul Proust, son contemporain, montra pour la musique une passion aussi soutenue. Mais, contrairement à l'auteur de La Recherche, les préférences de Romain Rolland vont à l'opéra et à l'oratorio, et l'on comprend qu'un Haendel, par les proportions épiques de ses couvres et la foi qui les soulève, soit devenu un de ses auteurs de prédilection." Il en résulte un livre merveilleusement écrit, d'une grande pertinence de jugement, qui replace Haendel l'humaniste non loin de Beethoven, dont il serait, par bien des aspects, le plus évident précurseur.

      Haendel
    • 1999
    • 1975
    • 1959