Enlevée à sept ans dans son village du Darfour, Bakhita a connu toutes les horreurs et les souffrances de l'esclavage. Rachetée à l'adolescence par le consul d'Italie, elle découvre un pays d'inégalités, de pauvreté et d'exclusion. Affranchie à la suite d'un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres. Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte. Avec une rare puissance d'évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d'âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu'elle soit razziée
Véronique Olmi Livres
Véronique Olmi est une dramaturge et romancière française dont l'œuvre se distingue par des aperçus profonds de la psyché humaine. Ses romans et pièces de théâtre explorent souvent les complexités des relations interpersonnelles et la quête d'identité. Le style d'Olmi est à la fois poétique et brut, offrant aux lecteurs et au public une expérience émotionnelle intense. Elle saisit magistralement les nuances subtiles des émotions et des dilemmes humains, faisant de son œuvre une réflexion intemporelle et universelle.






La famille Delbast est catholique. Cinq frères et sœurs précèdent Fanny, qui est arrivée bien après les autres, sans qu'on l'attende et sans qu'on la souhaite. Petite fille solitaire, Fanny adore son père, mais il ne la voit pas. Trop de choses les séparent, trop de vie, de retenue aussi. A cinquante ans, Fanny lit les lettres envoyées du front par son père, qui lui dévoilent un jeune poilu pétri d'angoisse très différent de l'homme autoritaire qui l'a élevée. A la lumière de cette découverte, elle tente alors de trouver, auprès du veuf centenaire dont elle prend soin désormais, une place qui ne lui sera plus contestée. C'est avec une sensibilité remarquable que Véronique Olmi aborde le thème de l'amour filial comme prétexte à une critique subtile de la bourgeoisie catholique, et de l'insidieuse violence dont est capable ce monde bien-pensant.
La nuit en vérité. Nacht der Wahrheit, französische Ausgabe
- 264pages
- 10 heures de lecture
Liouba vit avec son fils dans un grand appartement de la rue de Rivoli, deserte par ses proprietaires toujours en deplacement, ou elle est femme de menage. Eleve en sixieme, Enzo est le bouc emissaire de ses camardes. Trop different, trop gros, trop silencieux. Bientot, le harcelement scolaire devient lynchage, et la vie du collegien bascule... A travers la relation forte et fragile entre une mere trop jeune et un fils au seuil de l'adolescence, qui vivent chacun a leur facon l'experience de l'exclusion et de la detresse interieure, Veronique Olmi renoue avec la tension narrative de Bord de mer, cette amplitude romanesque ou la retenue, l'emotion et la brutalite forment une ronde parfaite. A la fois realiste et poetique, La Nuit en verite nous conduit avec talent vers la lumiere. Evelyne Bloch-Dano, Le Magazine litteraire.
La nuit en vérité
- 308pages
- 11 heures de lecture
Enzo et Liouba Popov vivent dans un grand appartement dont ils ont la jouissance près du jardin du Palais Royal. Les propriétaires ne sont jamais là, Liouba y est femme de ménage. Enzo est en 6e au collège où il est le bouc émissaire de ses camarades. Trop différent, trop gros, trop silencieux. Il a la hantise du lundi matin et son refuge ce sont les livres qu’il dévore et, la nuit, les histoires qu’il s’invente. Quand le harcèlement scolaire devient lynchage, la vie d’Enzo bascule, la fièvre et le délire lui font entrevoir ses origines russes, des Russes blancs venus combattre en 14 avec les soldats français puis envoyés en Creuse dans un camp militaire. Un roman magnifique, ample, ondulant, qui évoque une relation forte et fragile entre une mère très jeune et un gamin sensible, victime de la méchanceté scolaire. Leur vie à deux, leurs non-dits, leur délicatesse, leur indignation, leur solitude sont évoqués avec une grâce, une émotion et une justesse rares.
Nous étions faits pour être heureux
- 240pages
- 9 heures de lecture
Serge, la soixantaine, a tout ce dont peut rêver un homme : une belle situation, une femme jeune et jolie, deux beaux enfants. Pourquoi s'éprend-il soudain de Suzanne, une accordeuse de piano d'apparence ordinaire, mariée elle aussi, et qui n'est a priori pas son genre ? Et pourquoi la choisir comme confidente de lourds secrets d'enfance dont il n'a jamais parlé et qui ont changé le cours de sa vie ?
Le Premier Amour
- 299pages
- 11 heures de lecture
Une femme prépare un dîner aux chandelles pour fêter son anniversaire de mariage. Elle descend dans sa cave pour y chercher une bouteille de vin, qu'elle trouve enveloppée dans un papier journal dont elle lit distraitement les petites annonces. Soudain, sa vie bascule : elle remonte les escaliers, éteint le four, prend sa voiture, quitte tout. En chacun d'entre nous repose peut-être, tapie sous l'apparente quiétude quotidienne, la possibilité d'être un jour requis par son premier amour...
J'aimais mieux quand c'était toi
- 128pages
- 5 heures de lecture
Nelly est comédienne de théâtre, elle doit jouer ce soir-là, mais quand la pièce débute elle reconnaît au cinquième rang l'homme pour qui autrefois elle aurait donné sa vie. La panique l'envahit, la paralyse... La représentation est annulée. Nelly décide alors d'affronter le passé, de retrouver cet homme. Amour et théâtre : comment vivre ces deux engagements ? Frotter ensemble ces deux silex ? Quel risque y a-t-il à vivre et à aimer ?
Sa Passion
- 156pages
- 6 heures de lecture
Elle entendit la porte de la salle de bains s’ouvrir, releva la tête, il était nu encore, le sexe abandonné, sexe mort de statue, il s’approcha d’elle, elle remarqua qu’il ne se coupait pas les ongles des pieds, des griffes pour son corps protégé, ses poils mélange de sueur de sel et d’acidité, elle se souvenait elle l’avait en elle gravée dans sa mémoire et à l’empreinte de ses doigts, son odeur d’homme vivant, l’odeur de sa peau dans le travail des heures, sa sueur d’homme depuis le matin avec, dans cet instant, dans cet hôtel, un peu de son goût à elle, un peu de son parfum et de sa peur, sans le savoir déjà leur odeur l’une contre l’autre pour brouiller les pistes de l’habitude et du temps. V. O. Une rédemption par la chair, un hymne au désir sans fin. Emmanuelle de Boysson, Marie Claire.



