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Daniel Arasse

    5. listopad 1944 – 14. prosinec 2003

    Historien de l'art français, spécialiste de la Renaissance et de l'art italien. Son travail explore une compréhension plus profonde des œuvres d'art et de leurs contextes culturels, offrant de nouvelles perspectives sur ces périodes.

    Histoires de peintures
    On n'y voit rien
    Le détail
    Le portrait du Diable
    La renaissance maniériste
    Anselm Kiefer
    • 2006

      Histoires de peintures

      • 368pages
      • 13 heures de lecture
      4,2(273)Évaluer

      Avec l'enthousiasme, l'audace et l'érudition qui, dans la même collection, ont fait le succès d'On n'y voit rien. Descriptions (no 417), Daniel Arasse invite son lecteur à une traversée de l'histoire de la peinture sur six siècles, depuis l'invention de la perspective jusqu'à la disparition de la figure. Evoquant de grandes problématiques - la perspective, l'Annonciation, le statut du détail, les heurs et malheurs de l'anachronisme, la restauration et les conditions de visibilité et d'exposition - mais aussi des peintres ou des tableaux précis, il fait revivre avec perspicacité et ferveur plusieurs moments clés, comme Léonard de Vinci, Michel-Ange, le maniérisme, ou encore Vermeer, Ingres, Manet. Son analyse se nourrit constamment d'exemples concrets - La Madone Sixtine de Raphaël, La Joconde, la Chambre des époux, de Mantegna, Le Verrou de Fragonard... - avant de conclure sur quelques aspects de l'art contemporain. Le lecteur retrouvera le goût de mieux voir de grands épisodes de la peinture, grâce à une approche sensible et ouverte. Toujours il sera surpris, réveillé, entraîné dans un véritable enchantement d'intelligence et d'humour. Ce livre est la transcription de vingt-cinq émissions proposées par l'auteur sur France Culture pendant l'été 2003.

      Histoires de peintures
    • 2003

      On n'y voit rien

      descriptions

      • 216pages
      • 8 heures de lecture

      Que fait-on quand on regarde une peinture ? A quoi pense-t-on ? Qu'imagine-t-on ? Comment dire, comment se dire à soi-même ce que l'on voit ou devine ? Et comment l'historien d'art peut-il interpréter sérieusement ce qu'il voit un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout ? En six courtes fictions narratives qui se présentent comme autant d'enquêtes sur des évidences du visible, de Velázquez à Titien, de Bruegel à Tintoret, Daniel Arasse propose des aventures du regard. Un seul point commun entre les tableaux envisagés : la peinture y révèle sa puissance en nous éblouissant, en démontrant que nous ne voyons rien de ce qu'elle nous montre. On n'y voit rien ! Mais ce rien, ce n'est pas rien. Écrit par un des historiens d'art les plus brillants d'aujourd'hui, ce livre adopte un ton vif, libre et drôle pour aborder le savoir sans fin que la peinture nous délivre à travers les siècles.

      On n'y voit rien
    • 2001

      A travers l'étude des influences du style et des motifs récurrents, l'unité et la continuité, la démarche philosophique et artistique de l'oeuvre, l'auteur approfondit les thèmes essentiels de la réflexion du peintre et leur évolution : mythes antiques ou de la culture allemande et nordique, mystique juive, lien entre ciel et terre, micro et macrocosme, transmutation...

      Anselm Kiefer
    • 1999

      Le détail

      Pour une histoire rapprochée de la peinture

      • 464pages
      • 17 heures de lecture

      Ce volume s’ouvre sur la représentation du patron de tous les peintres, saint Luc peignant la Vierge. Par cette mise en abyme, ce choix emblématique, Daniel Arasse envisage un programme qui va bien au-delà d’une simple «histoire du détail», car ce qu’il vise est la totale relecture de l’histoire de la peinture occidentale à l’aune du détail. Qu’il soit inopinément ou peu à peu découvert, identifié, scruté, isolé, voire découpé de son ensemble, le détail offre en effet une toute autre manière de voir et d’appréhender la peinture. Ainsi, grâce à cette histoire rapprochée des pratiques du pinceau et du regard, un champ nouveau se dessine, remettant en question les catégories de l’histoire de l’art qui semblent avoir été établies «de loin», sans que jamais l’érudition ne prenne le pas sur le plaisir et les «fêtes de l’œil».

      Le détail
    • 1997

      La renaissance maniériste

      • 489pages
      • 18 heures de lecture
      4,5(2)Évaluer

      Au bref apogée de la Renaissance classique succède le triomphe du maniérisme. Destiné à devenir la langue artistique dominante du XVIᵉ siècle, celui-ci prend naissance à Florence et à Rome entre 1515 et 1525 avant de se répandre rapidement à travers toute l'Europe. Après le gothique, le maniérisme est ainsi le premier style qui possède une dimension véritablement internationale et européenne. Il n'investit pas seulement les "arts du dessin" (architecture, peinture et sculpture), il s'approprie les arts dits mineurs - mobilier, décor intérieur, art des jardins ou du vêtement - et jusqu'aux comportements sociaux : le développement des "belles manières" est intimement lié à l'idéal artistique de la maniera. Celle-ci marque aussi la littérature, la musique et les arts du spectacle. Au service de la vie fastueuse et ostentatoire que mène le prince, le maniérisme est indissociable des crises (politiques, religieuses, économiques) que traverse le pouvoir qu'il contribue à glorifier. Ses multiples paradoxes constituent une réponse - d'ordre parfois ludique, parfois magique - à l'échec qu'a connu l'optimisme messianique qui animait le "mythe de la Renaissance". Un des apports majeurs de la période est d'ailleurs la formulation d'une véritable théorie de la création artistique : la Renaissance maniériste marque la naissance d'une conscience "moderne" de l'art et de l'artiste.

      La renaissance maniériste