François Cheng est un académicien, écrivain, poète et calligraphe français dont l'œuvre fait le pont entre les cultures chinoise et française. Écrivant en français, il crée des essais, des romans et de la poésie qui explorent les thèmes de l'identité, de la langue et de la transition culturelle. Sa production littéraire est profondément façonnée par son parcours personnel, de la Chine à une voix importante de la littérature française. Le style distinctif de Cheng se caractérise par sa qualité lyrique et sa profondeur philosophique, reflétant un profond engagement tant envers son héritage qu'envers sa langue d'adoption.
Die schönsten Gedichte aus dem 'goldenen Zeitalter' der chinesischen Literatur (618-907) - ihr Bilderreichtum spiegelt sich wider in den Kalligraphien der vielfach ausgezeichneten Künstlerin Fabienne Verdier.
Vierzig Jahre ist es her: Ein noch wenig bekannter Schriftsteller sitzt in der
Pariser Metro einer Frau gegenüber, deren Schönheit ihn bewegt, ja
erschüttert. Sie erkennt ihn und spricht ihn an. Mehrfach treffen sie sich
wieder, verlieren sich dann aber aus den Augen. Doch nun, Jahrzehnte später,
erreicht ihn ein Brief: In vorgerücktem Alter denke sie immer mehr über die
Seele nach. Und sie bittet ihn, ihr von der Seele zu erzählen. Seine Antwort
gibt François Cheng der fernen Geliebten in sieben Briefen, nachdem er selbst
ein Leben lang nach den Geheimnissen der Seele gesucht hat. Tastend durchquert
er die Landschaft in unserem Innersten und befragt die großen Weisen und
Dichter des Ostens wie des Westens, des Altertums und der modernen Zeit. Dabei
nähert er sich der Einsicht an, dass es am Ende doch - trotz allen Einsprüchen
der Moderne - die Seele ist, die bleibt, auch wenn Körper und Geist von
Schwäche befallen werden. Sie ist das Einzigartige und darum das Kostbarste in
jedem Menschen und zugleich das Geschenk, das jeder in das Leben der Welt
einbringen kann. François Chengs Briefe mit ihrem schlichten, poetischen,
zarten Ton sind ein berührendes Trostbuch für unsere Zeit.
Lors d'un voyage en Chine, l'auteur retrouve le peintre Tianyi, connu autrefois, qui lui remet ses confessions écrites. Tianyi a vécu l'avant-guerre dans une Chine en plein bouillonnement, encore imprégnée de ses traditions. Plus tard, durant les années cinquante, il a vécu en Occident, où il a connu la misère, mais aussi découvert une autre vision de l'art et de la vie. De retour dans son pays soumis aux bouleversements de la révolution, il a voulu retrouver deux êtres chers : Yumei, l'amante, et Haolang, l'ami. Mais une histoire dramatique les a emportés dans des tourmentes où Tianyi, à son tour, sera pris... Par-delà les événements cependant, leur quête passionnée transfigurera le destin de chacun. Poète, traducteur, essayiste, spécialiste des arts de son pays d'origine, François Cheng a su métamorphoser le témoignage vécu en une extraordinaire fresque romanesque, saluée par toute la critique et couronnée par le prix Femina 1998. " Rares sont les livres qui contiennent toute une vie. Plus rares ceux qui rassemblent dans leur profondeur plusieurs existences. Rares entre les rares ceux qui parviennent à unir deux mondes étrangers, à faire pressentir ce qui les relie par l'alchimie d'une mystérieuse et universelle communion. C'est ce que vient de réussir François Cheng dans une œuvre incomparable. " Jean Mambrino, Études.
Au XVIIe siècle, à la fin de la dynastie Ming - époque de bouillonnement et de bouleversement, où l'Occident même était présent avec la venue des premiers missionnaires jésuites en Chine -, dans un monastère de haute montagne, un homme qui n'a pas encore prononcé ses vœux se décide à quitter ce lieu de paix et de silence pour retrouver, trente ans plus tard, la seule femme qu'il ait jamais aimée. Un roman d'envoûtement et de vérité, récit d'une passion - celle d'un Tristan et Iseult chinois, avec ses codes et ses interdits aussi précis que stricts - qui n'est pas seulement affaire de cœur et des sens, mais engage toute la dimension spirituelle de l'être, ouvrant sur le mystère de l'univers et le transfigurant.
" En ces temps de misères omniprésentes, de violences aveugles, de catastrophes naturelles ou écologiques, parler de la beauté pourrait paraître incongru, inconvenant, voire provocateur. Presque un scandale. Mais en raison de cela même, on voit qu'à l'opposé du mal, la beauté se situe bien à l'autre bout d'une réalité à laquelle nous avons à faire face. Je suis persuadé que nous avons pour tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les extrémités de l'univers vivant : d'un côté, le mal , de l'autre, la beauté. Ce qui est en jeu n'est rien de moins que la vérité de la destinée humaine, une destinée qui implique les données fondamentales de notre liberté. " F. C. [4e de couv.].