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Dominique Fernandez

    25 août 1929

    Dominique Fernandez est célébré pour sa « psychobiographie » innovante, une méthode qu'il a pionnière pour explorer les connexions complexes entre les vies, les idéologies et les contextes historiques. Ses romans plongent souvent dans des récits riches et multidimensionnels, à l'instar de son œuvre acclamée dépeignant la vie d'un castrat napolitain du XVIIIe siècle, qui offrait une tapisserie vivante pour l'interprétation historique, idéologique et psychologique. Un autre roman significatif s'est inspiré de la vie de Pasolini, explorant des thèmes complexes qui lui ont valu des éloges critiques. L'approche distinctive de Fernandez réside dans sa capacité à entrelacer des représentations vivantes et des sujets profonds, invitant les lecteurs à des expériences littéraires profondément résonnantes.

    Dominique Fernandez
    Chroniques italiennes
    Le Diable
    Nicolas. Roman
    Le dernier des Médicis
    Le banquet des anges
    Saint-Pétersbourg
    • Il a fallu la volonté d'un Prince pour que Saint-Pétersbourg surgisse des marécages et devienne le décor des plus riches heures de la Russie. Entre 1821 et 1822, le peintre paysagiste Andreï Efimovitch Martynov entreprit de saisir sur la pierre Les vues de Saint-Pétersbourg et ses environs. Travail superbe de finesse et d'intelligence qui nous fait découvrir la ville de Gogol, de Pouchkine et de Dostoïevski telle qu'elle était et telle qu'elle a su demeurer, Dominique Fernandez, en promeneur cultivé et ravi, nous accompagne dans ce voyage au cœur de la " magie blanche " de Saint-Pétersbourg.

      Saint-Pétersbourg
    • Les Médicis: une famille dont la gloire se confond avec celle de Florence. Pourtant, le dernier d'entre eux, avec lequel s'est éteinte la race, Gian Gastone, grand-duc de 1723 à sa mort en 1737, fut un prince si extravagant, si scandaleux que les historiens, accablés, passent son règne sous silence. De ses dérèglements seule une rumeur nous est parvenue. Peu de personnages historiques ont été aussi romanesques et aucun ne pouvait stimuler autant l'imagination de l'auteur de Porporino et de Dans la main de l'ange, qui, une nouvelle fois, s'est glissé en écrivain à l'intérieur d'un être authentique, pour recréer à travers lui la vérité d'un homme et d'une époque. Sur le fond fastueux et sensuel de la décadence florentine, le Dernier des Médicis, par de troublantes analogies, nous renvoie aussi à notre fin de siècle.

      Le dernier des Médicis
    • Nicolas. Roman

      • 283pages
      • 10 heures de lecture
      2,5(4)Évaluer

      Fuyant Saint-Pétersbourg, ville usée par la misère derrière le faste de ses palais et la splendeur de ses rives, Nicolas, un étudiant, et Alice, sa compagne, une jeune danseuse, débarquent à Paris, la ville de tous leurs rêves. Chevalier de l'idéal, indifférent aux réalités, Nicolas se plonge dans l'étude du français et dans un essai sur Paul Ier le tsar fou. À peine remarquera-t-il qu'Alice a dû se sacrifier et payer de son corps la chambre d'hôtel. Surgit alors Rachid, journaliste connu, marié et secrètement homosexuel, qui se prend d'intérêt pour eux au point de les installer au-dessus de chez lui. Il est fasciné par Nicolas, sa beauté innocente, son âme rêveuse qui incarne tout le mystère russe. Là encore Nicolas ne voit pas, ne comprend pas. Jusqu'au moment où la passion de Rachid déclenchera la tragédie...

      Nicolas. Roman
    • Eugène aime sincèrement sa femme, l'enfant qu'elle lui donne, mais cet amour sent un peu le devoir, la convention sociale, l'ennui. Le désir, c'est Stepanida qui l'incarne, avec sa simplicité rustique, sa spontanéité animale. Ambiguïté du désir: il est à la fois naturel, donc légitime, et perturbateur de l'ordre familial et social, donc illégitime. Stepanida, d'abord décrite avec la bienveillance qu'on a pour l'herbe, pour les fleurs, apparaît peu à peu, au cours de la nouvelle, comme une figure du " diable ". Tolstoï se contente de raconter une histoire terrible de désir, de honte, de mort. Il aligne les mots les uns à côté des autres, sans changer de voix. Il n'indique pas le sens qu'il faut donner à son texte: c'est au lecteur seul de juger: mariage, adultère, trahison, remords, tout est posé sous nos yeux, avec la même évidence lumineuse qu'un objet placé sur une table sous un rayon de soleil. C'est pourquoi, de tous les romanciers, Tolstoï me semble être le plus grand.

      Le Diable
    • Chroniques italiennes

      • 373pages
      • 14 heures de lecture
      3,7(387)Évaluer

      - Eh bien ! puisque votre lâcheté le veut, moi-même je tuerai mon père...Animés par ce peu de paroles fulminantes, et craignant quelque diminution dans le prix convenu, les assassins rentrèrent résolument dans la chambre, et furent suivis par les femmes. L'un d'eux avait un grand clou qu'il posa verticalement sur l'œil du vieillard endormi ; l'autre, qui avait un marteau, lui fit entrer ce clou dans la tête. On fit entrer de même un autre grand clou dans la gorge, de façon que cette pauvre âme, chargée de tant de péchés récents, fût enlevée par les diables ; le corps se débattit, mais en vain.

      Chroniques italiennes
    • Dans la main de l’ange, de Dominique Frenandez, a obtenu le prix Goncourt 1982. C’est un roman qui d’emblée vous saute aux yeux, au coeur et ne vous laisse plus. En partant de la vie et de la mort de Pier Paolo Pasolini, l’auteur raconte, mais surtout réinvente un personage déchiré, seul,un paria sublime. De l’ère fasciste au temps des Brigades Rouges, c’est l’Italie contemporaine qui sert de cadre, de ferment, de nourriture à ce roman. Il fallait ce pays traversé par la dictature, la guerre, la résistance, puis les luttes partisanes, les scandales sans nombre, la violence du terrorisme, pour que prenne forme l’itinéraire de Pier Paolo, éternel marginal en dépit de sa célébrité.

      Dans la main de l'ange
    • Pise 1951

      • 370pages
      • 13 heures de lecture

      Chronique d'Octave et Robert, deux étudiants à Pise, découvrant un pays rural après la guerre. Leur rencontre avec Ivanka entraîne un amour naissant, mais celle-ci peine à choisir entre les deux.

      Pise 1951
    • Dominique Fernandez explore avec sensibilité la biographie de son père, Ramon, auteur respecté de la Nouvelle revue française, ami d'écrivains français de l'entre-deux-guerres, et redouté collaborateur durant l'occupation allemande en France.

      Ramon