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Barbara Stiegler

    1. leden 1948

    Cette autrice concentre son travail sur des thèmes liés à l'éthique et à la réflexion philosophique contemporaine. Par une pensée perspicace et un style distinctif, elle explore des questions complexes de l'existence humaine et de la société. Ses textes invitent à une contemplation plus profonde du monde qui nous entoure. En tant que professeure de philosophie, elle apporte rigueur académique et charme littéraire à ses écrits.

    De la démocratie en pandémie
    Le genre, le pouvoir et la politique
    Nietzsche et la critique de la chair
    • Nietzsche et la critique de la chair

      • 392pages
      • 14 heures de lecture

      On croit que Nietzsche affirme inconditionnellement le corps et la vie. Mais, en mettant le corps " à la place de l'âme et de la conscience il n'aurait rien fait d'autre que d'incarner la subjectivité des Modernes dans la corporéité, poursuivant jusqu'à son terme l'achèvement des Temps modernes " (Heidegger). Nous contes-tons ces deux hypothèses. Le " concept de Dionysos " (Ecce Homo) ne conduit ni à l'affirmation inconditionnelle de la vie, ni à celle des corps vivants que nous sommes, mais à leur critique, à la première tentative d'une critique de la chair.Si la critique qui s'engage ainsi reprend celle de Kant, elle se déplace dans un tout autre domaine. Il ne s'agit plus de partir des réquisits de la connaissance, ni de l'expérience et de son besoin d'unité, mais des exigences de l'excès du flux (Dionysos) - qui réclame d'être délimité (Apollon), puis incorporé, organisé et aimé par une oreille en chair (Ariane). Ce qui se trame entre Dionysos, Apollon, Ariane et le Crucifié n'est pas un ornement littéraire.C'est la première histoire philosophique de l'amour (et du désamour) entre la chair et le flux.

      Nietzsche et la critique de la chair
    • De la démocratie en pandémie

      • 64pages
      • 3 heures de lecture
      4,0(13)Évaluer

      « Plongés dans ce continent mental de la Pandémie, qui entrave la critique et qui tue le réveil des aspirations démocratiques, nos esprits sont comme occupés. »La conviction qui nous anime en prenant aujourd’hui la parole, c’est que plutôt que de se taire par peur d’ajouter des polémiques à la confusion, le devoir des milieux universitaires et académiques est de rendre à nouveau possible la discussion scientifique et de la publier dans l’espace public, seule voie pour retisser un lien de confiance entre le savoir et les citoyens, lui-même indispensable à la survie de nos démocraties. La stratégie de l’omerta n’est pas la bonne. Notre conviction est au contraire que le sort de la démocratie dépendra très largement des forces de résistance du monde savant et de sa capacité à se faire entendre dans les débats politiques cruciaux qui vont devoir se mener, dans les mois et les années qui viennent, autour de la santé et de l’avenir du vivant.

      De la démocratie en pandémie