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Aeham Ahmad

    1 janvier 1988

    Aeham Ahmad, né à Damas, appartient à la minorité palestinienne en Syrie et a vécu jusqu'en 2015 avec sa famille dans le camp de réfugiés de Yarmouk. Son talent musical a été soutenu dès son plus jeune âge et, au début de la vingtaine, il a obtenu son diplôme du conservatoire de Damas et de Homs. Malgré une blessure à la main droite qui lui a fermé la porte à une carrière de pianiste concertiste classique, Ahmad est devenu un symbole puissant d'espoir et de résilience. Sa musique, souvent jouée au milieu de la dévastation du camp, transmet un message de paix et d'humanité face aux horreurs de la guerre.

    Taxi Damaskus
    Taxi Damaskus
    The pianist from Syria
    Le pianiste de Yarmouk
    • 2018

      Un jeune homme joue et chante au milieu des décombres et des maisons éventrées. La photo, prise à Yarmouk, ville de réfugiés palestiniens de la banlieue de Damas, a fait le tour du monde. Ce musicien est devenu un symbole d'humanité face à la guerre. Après avoir enduré avec dignité les souffrances du conflit syrien, celui que l'on surnomme désormais le "pianiste des ruines" a finalement dû se résoudre à prendre le chemin de l'exil : en guise d'avertissement, Daech avait brûlé son piano... Partageant le sort de milliers d'autres, il a ainsi connu la séparation d'avec sa famille, la périlleuse traversée de la Méditerranée, l'éprouvante route des Balkans, puis l'arrivée en Allemagne. Dans cette autobiographie bouleversante, Aeham Ahmad raconte son enfance de Palestinien en Syrie, son apprentissage de la musique au sein d'une famille talentueuse, jusqu'à la révolution de 2011, bientôt engloutie par la guerre. Un éclat d'obus le blesse à la main. Bravant la peur, il décide alors de jouer dans la rue, se laissant filmer pour témoigner de la résistance qui subsiste, obstinée, dans la ville assiégée. Car ce livre a une portée politique. Il dénonce la violence extrême, les exactions du régime d'Assad comme celles des djihadistes, mais il rappelle aussi la précarité du peuple syrien et le destin tragique de tous les réfugiés. Un requiem en hommage aux victimes et une ode à la musique.

      Le pianiste de Yarmouk