Alain Leroy achève une cure de désintoxication dans la région parisienne dans une maison santé où l'on soigne surtout des neurasthéniques. Les grands thèmes de ce court roman sont l'amour des femmes, la séduction, le désir, trouver le goût de vivre. Il est séparé de sa femme, Dorothy, qui est à New York. Il déambule dans Paris, sans but. Il fréquente des soirées mondaines, revoit des amis du temps où il se droguait. Il se sent seul, l'ennui, le désespoir ... Plus de goût à la vie, le dégoût, peur de vieillir l'envie d'en finir, sont présents tout au long du roman.
Pierre Drieu la Rochelle Ordre des livres
Pierre Drieu La Rochelle fut un écrivain français dont l'œuvre est profondément marquée par le traumatisme de la Première Guerre mondiale et une quête de sens au milieu de la décadence de son époque. Son écriture explore les questions d'identité, de politique et de spiritualité avec une approche provocatrice et souvent contradictoire. Il possédait une observation aiguë des courants sociaux et politiques qui ont façonné l'Europe de l'entre-deux-guerres, et ses essais comme ses romans reflètent une recherche persistante d'une vision forte pour l'avenir, remettant fréquemment en cause les idéologies dominantes.







- 1998
- 1996
LA COMEDIE DE CHARLEROI
- 230pages
- 9 heures de lecture
" Je me rappelle deux ans plus tard, en face de moi, ce grand diable d'officier allemand debout dans la tourmente, à Verdun, Fritz von X..., qui était debout, et appelait, et m'appelait. Et je ne lui répondais pas, je le canardais de loin. Dans cette guerre, on s'appelait, on ne se répondait pas. J'ai senti cela, au bout d'un siècle de course. On a senti cela. Je ne faisais plus que gesticulailler, criailler. Je n'avançais plus guère. Je trébuchais, je tombais. Ils trébuchaient, ils tombaient. Je sentais cela. Je sentais l'Homme mourir en moi. "
- 1973
Gilles
- 686pages
- 25 heures de lecture
Je ne puis plus aimer une femme. Je vais partir. Torrents de larmes, sanglots, spasmes, râles, agonie, mort, autre veillée funèbre. Femmes mortes. Dora, au loin, qu'étaient ses jours et ses nuits ? Assez. Femmes mortes. Il était mort aux femmes. Il attendit une heure. Le sanglot de Berthe ne finissait pas. Il se raidissait pour ne rien dire. Pas un mot. Il regardait autour de lui ce charmant décor, mort comme celui de sa chambre avec Pauline.