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Pierre Jakez Hélias

  • Pierre-Jakez Hélias
17 février 1914 – 13 août 1995
Images of Brittany
Vivre en Cornouaille
Contes bretons
Le cheval d'orgueil. Mémoires d'un Breton du pays bigouden
Le cheval d'orgueil
Le queteur de memoire
  • 1998
  • 1990

    Le queteur de memoire

    • 346pages
    • 13 heures de lecture
    4,5(4)Évaluer

    Pour la France du patrimoine, il y aura toujours un " avant " et un " après " " Le cheval d'orgueil " - sans conteste le plus grand livre sur la paysannerie de notre pays. Avec " Le quêteur de mémoire ", Pierre Jakez Hélias nous donne les clefs de sa démarche historique et intellectuelle. Nous suivons l'itinéraire de l'auteur, issu d'une famille de pauvres ouvriers agricoles, qui parlait exclusivement le breton, nous comprenons les épreuves qu'il a dû affronter pour devenir professeur agrégé de lettres classiques avant d'être un écrivain français de renom international. " Le quêteur de mémoire " apprend comment, sans relâche, méthodiquement, le grand chercheur a exploré la haute civilisation celtique, résistant aux tentations de reniement, se faisant conteur dans les chaumières, axant toute sa vie sur l'œuvre magnifique qu'il a poursuivie jusqu'à sa mort. Cet ouvrage, baigné de légendes, est aussi celui d'un poète qui s'interroge sur le pouvoir du merveilleux dans l'histoire. Figue de proue de toute une civilisation trop longtemps bafouée, Pierre Jakez Hélias, après " Le cheval d'orgueil " et dans la tradition de la " Campagne française " de Roupnel, " Toinou " ou du " Horsain ", offre, avec ce livre essentiel sur la France profonde, un nouveau fleuron à la collection Terre Humaine.

    Le queteur de memoire
  • 1982

    " Trop pauvre que je suis pour posséder un autre animal, du moins " le Cheval d'orgueil " aura-t-il toujours une stalle dans mon écurie ". Ainsi parlait à l'auteur son petit-fils, l'humble paysan Alain Le Goff qui n'avait d'autre terre que celle qu'il emportait malgré lui aux semelles de ses sabots de bois. " Quand on est pauvre, mon fils, il faut avoir de l'honneur. Les riches n'en ont pas besoin. " Et l'honneur consiste à tenir et à faire respecter son rang, si humble soit-il. Au pays Bigouden, on ne redoute rien tant que la honte qu'on appelle " arvez ". Tout le reste est supportable. L'auteur a grandi dans ce sentiment. Avant d'apprendre le français, il a été élevé en milieu bretonnant, dans une société qui vivait selon un code strictement établi. Il n'enseigne pas, il raconte minutieusement comment on vivait dans une " paroisse " bretonnante de l'extrême Ouest armoricain dans la première moitié de ce siècle. Il nous fait partager sa profonde conviction : ceux qui jugent les paysans comme des êtres grossiers sont eux-mêmes des esprits sommaires et naïfs. Il affirme que ce sont des siècles de mépris culturel qui ont fini par déclencher jacqueries et révoltes chez les paysans de notre pays. Et puis, un jour, " le Cheval d'Orgueil " a secoué furieusement sa crinière !

    Le cheval d'orgueil