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Michel Del Castillo

    2 août 1933

    Michel del Castillo explore les thèmes de l'identité et du déracinement, puisant dans de profondes expériences personnelles. Son approche littéraire est fortement façonnée par des écrivains influents, aboutissant à des études de personnages psychologiquement profondes et à des explorations philosophiques. À travers sa voix narrative distinctive, il examine des connexions humaines complexes et la quête incessante d'appartenance.

    La guitare
    De père français
    Colette, une certaine France
    La Nuit du Décret - texte intégral
    Rue des Archives
    Tanguy
    • "Premier roman de moi publié, Tanguy fut-il aussi le premier que j'aie conçu comme un texte littéraire ? [...] Cette réimpression intervient peu de temps après la parution de Rue des Archives, qui en éclaire les aspects cachés, ce que de nombreux lecteurs n'ont pas manqué de relever. Les deux livres se répondent en effet l'un l'autre. [...] De Tanguy à Xavier, il y a plus que l'épaisseur d'une vie, il y a toute l'amertume d'un désenchantement, qui doit moins à l'âge qu'à la progressive découverte de l'horreur. Si je gardais, à vingt ans, quelques illusions, le sexagénaire qui a écrit Rue des Archives n'en conserve, lui, plus aucune. En ce sens, la boucle est bien bouclée.L'aveu étouffé de Tanguy fait la musique désenchantée de Rue des archives. [...]De l'un à l'autre, un seul lien, la littérature. Elle constitue, on l'a compris, ma seule biographie et mon unique vérité."Michel del Castillo.

      Tanguy
    • Ni biographie, ni essai critique, ce livre est un hommage tant à la femme qu'à l'écrivain et, au fil des lectures, retrace la vie et l'influence qu'a eue Colette tant sur lui-même que sur la France littéraire. Prix Femina essai 1999

      Colette, une certaine France
    • Aprs̈ ##Rue des Archives## (1994) o ̮la qut̊e de sa mr̈e, l'črivain espagnol retrouve son pr̈e. Un livre impressionnant vu la situation sentimentale trs̈ forte qui y est dčrite. Un face ̉face douloureux plac ̌sous le signe du pardon impossible

      De père français
    • Une femme en soi

      • 396pages
      • 14 heures de lecture

      Le tournage d' Une femme en soi va-t-il enfin commencer ? Combien de mois d'écriture, de versions différentes du scénario, de repérages éprouvants et minutieux de Marseille à Barcelone avant de pouvoir dire "moteur", "on est prêt..." ? Est-on prêt ? Combien de films Jean-Pierre Barjac a-t-il réalisés avant d'oser entreprendre celui qui doit apporter un dernier éclairage, inédit, singulier sur son oeuvre et sa vie pour toujours emmêlées ? Combien de mètres de pellicule, de plans, séquences, travellings, déjà consacrés à la même silhouette, au même visage : ceux de sa propre mère, Serafina Perduch ? Combien d'interprétations possibles des mêmes scènes, d'intérieurs et d'extérieurs, de jours et de nuits ? Le spectateur retiendra l'éclat si particulier du rire de Fina (gros plan), la détresse de son fils qu'elle abandonne en pleine guerre (plan large), leurs retrouvailles de longues années plus tard (plan moyen), la toute première scène du film où Pablo guette au coin d'une rue le taxi qui va lui rendre sa mère. Quelle mère ? Quelle femme ? Une femme en soi qu'il ne faut surtout pas essayer de comprendre, de juger ou même de pardonner. Le public verra un film, une oeuvre d'art. Les inconditionnels de Barjac ne seront pas dépaysés : Geneviève Dalisson reprend le rôle de Fina, Antoine Ledault celui de Pablo. Il s'agit toujours de projeter les mêmes ombres et les mêmes lumières, de dissiper la même peur et la même hantise. Les films de Jean-Pierre Barjac deviennent peu à peu le livre d'un écrivain qui semble les adapter pour mieux les adopter : tel est le nouveau roman de Michel del Castillo qui, après La Nuit du Décret , La Gloire de Dina et Le Démon de l'oubli nous offre le portrait définitif d'une femme, cette "femme en soi" qui a traversé la plus grande partie de son oeuvre.

      Une femme en soi
    • " Tout bien pesé, cette prison en valait une autre. Patricia était faite pour les longues fidélités. Elle aimait ce qui dure. Dans cette demeure, elle discernait moins une habitation qu'une pensée, et c'est elle qui lui importait. Le feu pouvait bien détruire ces pierres, ou l'eau, ou la pioche des démolisseurs, elle n'en éprouverait nul chagrin ; Pas davantage de la joie. Elle trouverait une autre pensée, elle s'inventerait une difficulté nouvelle. Ses pensées à elle lui arrivaient toujours à travers un regard. Elle ne croyait, comme les humbles, qu'aux idées qui s'incarnent. "

      Le Silence des pierres
    • Tanguy

      Histoire d'un enfant d'aujourd'hui ; roman

      • 316pages
      • 12 heures de lecture
      Tanguy