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Annemarie Schwarzenbach

    23 mai 1908 – 15 novembre 1942
    Nouvelle lyrique
    Loin de New York
    La mort en Perse
    Hiver au Proche-Orient
    Le refuge des cimes
    De monde en monde
    • 2018

      Toucher le coeur des hommes : tel est, selon Annemarie Schwarzenbach, le désir profond de tout écrivain. La cinquantaine de textes publiés ici couvrent les dix dernières années de sa vie. Parmi eux figurent, dans une traduction révisée, les reportages de Loin de New York et de Où est la terre des promesses ? mais aussi vingt inédits sur le Proche-Orient, les Pays baltes, la Scandinavie et les Etats-Unis. L'écrivain raffiné s'y révèle une femme de terrain, libre, défendant avec courage les minorités et les subalternes, célébrant le "modèle suédois", décrivant une Amérique étonnamment proche de celle d'aujourd'hui et racontant, de Trébizonde à Kaboul et Peshawar, un Orient disparu, cet Orient apaisé dont nous ne pouvons plus qu'avoir la nostalgie.

      Toucher le cœur des hommes
    • 2016

      Dans le Berlin du début des années trente, un jeune homme, qui hésite sur sa vocation et que sa famille destine à une carrière diplomatique, se trouve arraché à son train de vie bourgeois et à ses préoccupations d'étudiant par la rencontre d'une chanteuse de cabaret. Celle-ci ne s'appelle pas pour rien Sybille : à la suite de cette figure énigmatique qui n'est peut-être qu'un reflet, le narrateur découvre la vie nocturne de la ville et plonge dans un univers cosmopolite fait d'inquiétantes rencontres et de fuites incessantes, que l'écriture d'Annemarie Schwarzenbach restitue en de brefs chapitres puissamment évocateurs. Dans cette nouvelle où l'homosexualité de l'auteur trouve à s'exprimer sous le masque d'un narrateur masculin, c'est l'énigme du désir et celle de la féminité qui viennent fracturer l'univers du héros, obligé de réviser radicalement les valeurs du monde bourgeois, et tenté de fuir dans l'alcool, la vitesse, la solitude ou la mort. Paru au printemps 1933, ce court récit d'atmosphère montrait la voie d'un "lyrisme narratif" dépouillé, à l'opposé des grandes fresques romanesques de l'époque. La date de sa publication lui confère une aura supplémentaire : il sonne le glas du Berlin cosmopolite sur lequel allait s'abattre le national-socialisme.

      Nouvelle lyrique
    • 2012

      De monde en monde

      • 346pages
      • 13 heures de lecture
      4,4(6)Évaluer

      Ecrivain, archéologue, Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) fut aussi journaliste et photographe. Ses reportages la menèrent sur les routes du monde, d’Istanbul à Persépolis, de l’Europe centrale à New York, de Lisbonne à Brazzaville, de Madrid à Tanger. Les grands lointains l’attiraient irrésistiblement, mais elle ne perdait jamais de vue le dramatique combat du moment en Europe, la lutte contre le nazisme. Entre 1934 et 1942 elle a publié, dans la presse quotidienne et les magazines, près de trois cents articles dont soixante sont présentés ici. Les rédactions de l’époque appréciaient son professionnalisme, ses connaissances d’historienne, la pertinence de ses questions, son style tour à tour alerte et poétique, l’humanité du regard qu’elle portait sur le monde des années 30. Arnold Kübler, rédacteur de la revue Du, témoigne : «Ses qualités personnelles et sa position sociale privilégiée assuraient à Annemarie Schwarzenbach des appuis dans le monde entier, et elle s’en est servi pour son travail. Elle avait facilement accès aux gens influents, mais elle s’efforçait par ailleurs de rencontrer ceux qui ne le sont pas, ceux dont la vie se déroule dans une étroite sujétion, les exclus, les laissés-pour-compte, les gens simples.»Traduit de l'allemand par Dominique Laure Miermont et Nicole Le Bris

      De monde en monde
    • 2011
    • 2006

      Hiver au Proche-Orient

      • 239pages
      • 9 heures de lecture
      3,7(8)Évaluer

      Le 12 octobre 1933, Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) monte à bord de l'Orient-Express en gare de Genève. Deux semaines plus tard en Suisse alémanique, la Zürcher Illustrierte annonce que la " journaliste photographe " se trouve au Proche-Orient avec un groupe d'archéologues pour un périple de six mois à travers la Turquie, la Syrie, la Palestine, l'Irak et la Perse. En avril elle a lancé le concept d'une revue antifasciste, dont Klaus Mann a pris la direction, mais elle s'est sentie incapable de demeurer sous le " nuage noir " qui commence à empoisonner l'Europe depuis l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Si elle choisit la fuite, celle-ci devra donner une orientation constructive à sa vie; aussi la voyageuse va-t-elle s'attacher aux réalités des pays traversés, aux rencontres avec les autochtones, aux visites de chantiers de fouilles. Dans le même temps, ce premier contact avec l'Orient est une " plongée dans l'intemporel et l'incertain ". Au cours de périples ultérieurs, ces contrées deviendront pour Annemarie le symbole de l'égarement existentiel de l'être humain.

      Hiver au Proche-Orient
    • 2004

      Le refuge des cimes

      • 225pages
      • 8 heures de lecture
      3,9(12)Évaluer

      Francis von Ruthern, fils aîné d'un junker prussien, rentre en Europe après avoir passé huit ans en Amérique du Sud, mais il ne parvient pas à reprendre pied dans la vie normale. Il trouve alors refuge dans une station de ski au-dessus d'Innsbruck. Là, son destin croise celui d'hommes et de femmes tout aussi frappés que lui par un sentiment d'étrangeté face à eux-mêmes. Dans la montagne, les jours s'écoulent entre l'immensité vide des champs de neige, les courses de ski et le quotidien tissé d'ennui d'un hôtel de luxe. Chacun est dans l'attente d'un événement qui pourrait lui permettre de donner une orientation à sa vie. C'est finalement à Francis que sera dévolue cette chance.

      Le refuge des cimes
    • 2000

      Loin de New York

      • 143pages
      • 6 heures de lecture
      3,5(9)Évaluer

      La Suissesse Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) fut tout la fois crivain, journaliste, photographe et archologue. La vie de cet " ange dvast ", selon l'expression de Thomas Mann, fut marque par une errance intrieure qu'elle projeta dans les voyages et la morphine, par des amours saphiques malheureuses ainsi que par son amiti avec Klaus et Erika Mann, auprs de qui elle s'engagea dans la lutte contre le nazisme. Entre 1936 et 1938, elle se rendit deux fois aux tats-Unis pour y mesurer les consquences de la Grande Dpression, notamment dans les tats du Sud. Au fil d'articles rdigs pour plusieurs journaux suisses, cette fille de riche industriel du textile s'attache au quotidien des gens modestes et des jeunes syndicalistes, la misre des ouvriers et l'exploitation honte des fermiers.

      Loin de New York
    • 1998

      La mort en Perse

      • 160pages
      • 6 heures de lecture
      3,9(104)Évaluer

      " Elle avait sur le visage une indéfinissable expression douloureuse. "Carson McCullers décrivait ainsi celle qui lui inspira un amour fou et que Roger Martin du Gard remerciait " de promener sur cette terre son beau visage d'ange inconsolable ". L'existence d'Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) fut marquée par la morphine, les amours malheureuses et l'internement, une lutte acharnée contre le nazisme et une amitié tumultueuse avec Klaus et Erika, les enfants terribles de Thomas Mann. Issue d'une famille de riches industriels de Zurich, archéologue et reporter-photographe, elle fut rendue célèbre sous le pseudonyme de Christina, l'héroïne tragique du livre d'Ella Maillart La Voie cruelle. En 1935, après une tentative de suicide, elle épouse un diplomate français en poste à Téhéran. La légation britannique les invite tous deux à camper dans la vallée du Lahr, au pied du Demavend. C'est là qu'Annemarie commence ce récit de voyage intérieur. Les paysages de ces lieux extrêmes, tels d'impitoyables miroirs, la renvoient à elle-même ; alors elle dit ses déchirements, ses peurs, sa relation amoureuse avec la jeune Yalé, sa rencontre avec un ange... Traduit de l'allemand (Suisse) et présenté par Dominique Miermont.

      La mort en Perse