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Erich Maria Remarque

    22 juin 1898 – 25 septembre 1970
    Erich Maria Remarque
    A l'Ouest rien de nouveau
    Après
    La nuit de Lisbonne
    L'obélisque noir
    Les camarades
    Un temps pour vivre, un temps pour mourir
    • Soldat d'une armée allemande à laquelle ses chefs avaient promis la maîtrise du monde et qui compte ses innombrables morts, Ernst Gräber échappe à l'enfer des bombardements à l'occasion d'une permission et quitte le front russe devant Stalingrad pour partir à la recherche de ses parents. Effrayante odyssée : il ne traverse que des villes en ruine et ne voit que des survivants affamés. La rencontre d'une amie d'enfance, Elisabeth, va soudain illuminer la vie d'Ernst. Mais, après le spectacle de la destruction des hommes, y a-t-il encore un temps pour aimer ? Dans Un temps pour vivre, un temps pour mourir, E. M. Remarque impose l'idée, alors nouvelle, de " guerre totale ". Il y révèle la barbarie à laquelle aboutit l'armée allemande, aveuglément bornée, sur le front de l'Est. Et le soldat Ernst Gräber, contraint de se battre malgré lui au nom de l'Allemagne nazie, témoigne du dilemme dans lequel finit par se trouver tout individu quand il veut demeurer fidèle à sa conscience.

      Un temps pour vivre, un temps pour mourir
    • 1923-1924 : deux années folles en Allemagne, où une inflation démentielle ruine les salariés et enrichit les affairistes. Employé à la firme " Henri Kroll et fils, monuments funéraires ", Louis vend des pierres tombales et des sculptures commémoratives. Le moment est favorable à ceux qui vivent de la mort des autres. Les aventures sont à portée de main et, quand la tristesse s'empare des hommes, la virée au bordel, où Fritzi ou le " cheval de fer " proposent des services très spéciaux, fait passer le vague-à-l'âme. Mais, peu à peu, Louis comprend ce que ces facilités de la vie lui avaient masqué : l'amour est ailleurs, et pourquoi pas auprès de son amie internée dans un hôpital psychiatrique ? Ce récit de la transformation d'un homme dans une Allemagne gangrenée par la corruption et les débuts du nazisme se lit, comme tous les grands livres, à plusieurs niveaux. Pour le préfacier Lionel Richard, " la technique romanesque de Remarque consiste à dégager sur un arrière-fond réaliste, d'une écriture souvent à la hache et au vitriol, un plan qui le contrecarre : il poétise les insatisfactions, les rêves, les aspirations de certains de ses personnages. Et il y parvient efficacement parce qu'il s'identifie à eux. "

      L'obélisque noir
    • Lisbonne, 1942. Un homme erre sur les quais du port devant le paquebot qui part le lendemain vers les États-Unis. Il est émigré allemand, il n'a ni argent ni visa et ne sait comment rejoindre le monde libre. Un inconnu l'aborde et lui propose un étrange marché : en échange de passeports et de billets pour New-York, il devra écouter son histoire, le récit de sa fuite d'Allemagne, de son exil en France, de sa passion pour une femme. Publié pour la première fois en 1962, La Nuit de Lisbonne est à la fois une poignante histoire d'amour et un témoignage intemporel sur la condition des réfugiés et sur l'importance de conserver la trace de la destinée de chaque être humain.

      La nuit de Lisbonne
    • "Mais vous avez pourtant tué un homme ! insiste le président. - J'ai déjà tué bien des hommes", répond Albert avec indifférence. L'avocat général sursaute. Le juré le plus rapproché de la porte cesse de se ronger les ongles : "Qu'avez-vous dit ?" demande le président, suffoqué. Je lance vivement : "Pendant la guerre. - Ce n'est pas du tout la même chose", fait l'avocat général déçu. Alors Albert lève la tête : "Comment n'est-ce pas du tout la même chose ?". L'avocat général se lève : "Oseriez-vous faire la moindre comparaison entre votre acte et le combat pour la patrie ? - Non, répond Albert, les gens que j'ai tués à cette époque ne m'avaient rien fait. Aux combats d'À l'ouest rien de nouveau succède le dur retour des soldats à la vie civile. Erich Maria Remarque nous raconte la folle recherche de leur jeunesse perdue dans une Allemagne en proie au chaos.

      Après
    • "Quand nous partons, nous ne sommes que des vulgaires soldats, maussades ou de bonne humeur et, quand nous arrivons dans la zone où commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes..." Témoignange d'un simple soldat allemand de la guerre de 1914-1918, ce roman pacifiste, réaliste et bouleversant, connut, dès sa parution un succès mondial retentissant

      A l'Ouest rien de nouveau
    • "J'ai vu la ville pendant trois semaines devant moi, mais c'était comme si elle avait été située sur une planète inconnue. J'étais dans l'île d'Ellis Island, c'était l'été 1944, et sous mes yeux j'avais New York". Ludwig Sommer, jeune Allemand pourchassé par les nazis, a enfin rejoint les Etats-Unis. Son permis de séjour en poche, il part à la découverte de cette terre promise dont les richesses semblent inépuisables. Mais les souvenirs et blessures de la guerre, toujours vivaces, remettent en question la possibilité d'un nouveau départ. Dans cet ultime roman, inédit en France, l'auteur d'A l'ouest rien de nouveau (Stock, 1929) brosse le portrait d'une incroyable communauté d'exilés tout en offrant une réjouissante satire de la société américaine.

      Cette terre promise
    • Noch v Lissabone

      • 230pages
      • 9 heures de lecture
      4,8(19)Évaluer

      In "Noch' v Lissabone," J.M. Remark revisits the theme of German emigration. After five years of wandering through Europe, the protagonist returns home to find his wife and bring her out of Germany. The terminally ill woman faces hardships and dangers, refusing to remain in the Reich.

      Noch v Lissabone