Ce " roman " par lettres (publié en 1951) n'est pas une œuvre de fiction. Les lettres en question ont réellement été écrites, au tournant du siècle, par une jeune fille : Magdalene Pauli (ici camouflée sous le pseudonyme de Marga Berck). Lettres tenues dans l'ombre pendant un demi-siècle, puis livrées au public sans la moindre retouche par leur auteur, devenue entre-temps une vieille dame délivrée de bien des illusions. Son livre, considéré aujourd'hui en Allemagne comme un classique, vingt fois réédité, devait bouleverser Thomas Mann au soir de sa vie : " Une œuvre d'art authentique et juste, un jaillissement de vie... ". Un livre culte qui devrait avoir un peu le même destin, chez nous, que celui de Marcelle Sauvageot, Laisez-moi.
Marga Berck Livres
Berck, né Arthur Berckmans, fut fasciné par les bandes dessinées américaines dès son plus jeune âge. Ses premières œuvres comprenaient des parodies et des biographies, mais les expériences de guerre l'éloignèrent de la satire politique. Après avoir étudié dans des académies d'art, il perfectionna ses talents en illustrant des publications jésuites et des livres pour enfants avant de se plonger entièrement dans le monde de la bande dessinée. Berck était connu pour sa production prolifique et sa capacité à créer des personnages et des séries variés, collaborant souvent avec des scénaristes talentueux, s'établissant ainsi comme une voix distinctive dans ce médium.





