L'un des premiers grands romans (1901) du grand écrivain allemand se présente comme une vaste chronique naturaliste, à la fois dans l'optique de Zola, puisqu'il s'agit de la généalogie sur quatre générations d'une décadence bourgeoise, mais aussi sous l'influence de Schopenhauer et de Nietzsche, en ce qui concerne les aspects psychologiques, éthiques et esthétiques que présentent les principaux acteurs de cette fresque sociale. Un grand livre très bien traduit.
La Mort à Venise est le récit de la passion folle et fatale qui saisit un écrivain d'âge mûr à l'apparition d'un gracieux adolescent d'une extraordinaire beauté.Dans Tristan, le dilemme qui s'offre à l'héroïne est de tenter de vivre en étouffant ses dons d'artiste ou " mourir de musique ". La fin de Lobgott Piepsam dans le Chemin du cimetière prouve que la vie est dure aux faibles, mais que la mort vaut mieux que la débâcle d'une constante lâcheté.C'est peut-être dans ses nouvelles que Thomas Mann, le plus célèbre écrivain allemand de ce siècle, a mis le meilleur de sa verve ironique et de sa sensibilité musicale, de son émotion discrète et dominée, qui se drape volontiers d'un sarcasme.
Negli anni '60 il teatro di Brecht conosce una stagione di particolare fortuna, grazie anche alle memorabili regie di Giorgio Strehler per il Piccolo Teatro di Milano. Dopo una lunga parentesi in cui sembrava dimenticato, il teatro di Brecht è ora al centro di nuove letture e interpretazioni. La ricorrenza del centenario della nascita offre l'occasione di un bilancio distaccato, cui possono concorrere il nuovo saggio introduttivo che Cesare Cases ha steso appositamente per questa edizione, e l'ampio apparato informativo di schede e di note desunto dall'edizione critica, pubblicata in Germania a cura di Helmut Riediger
Mit diesem Buch kann einer der eigenwilligsten Denker Italiens endlich entdeckt werden: Cesare Cases. Das Leben des „critico militante“, der als Kind liberaler Juden in Norditalien aufwuchs, war geprägt von den Katastrophen, aber auch den Hoffnungen des vergangenen Jahrhunderts: von Faschismus und Emigration, der Utopie des Kommunismus und dem Trauma des Stalinismus bis zur neuen Linken. Mit Ironie, Nachdenklichkeit, zuweilen auch Strenge hat Cases die kulturellen Debatten seines Landes begleitet. Und er hat als Germanist das Publikum in Italien mit vielen Autoren der deutschsprachigen Literatur und Philosophie vertraut gemacht.