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Robert Kurz

    24 décembre 1943 – 18 juillet 2012

    Robert Kurz était un philosophe marxiste et critique social allemand, réputé pour ses travaux sur la critique de la valeur. Ses écrits offraient des analyses profondes de la société contemporaine et du capitalisme. L'approche de Kurz impliquait un examen critique des phénomènes sociaux et économiques, à la recherche d'alternatives aux systèmes en place. Son héritage intellectuel demeure significatif pour la compréhension de la théorie critique.

    Der Kollaps der Modernisierung
    Avis aux naufragés
    Critique de la démocratie balistique
    Vies et mort du capitalisme
    Impérialisme d'exclusion et état d'exception
    Manifeste contre le travail
    • Manifeste contre le travail

      • 109pages
      • 4 heures de lecture
      4,1(112)Évaluer

      Il y a cent cinquante ans, Marx affirmait la nécessaire sortie du capitalisme par le moyen de la lutte des classes. Cent vingt ans plus tard, l'Internationale situationniste, emmenée par Guy Debord et Raoul Vaneigem, élargissait la définition du prolétariat et mettait en cause la société du travail et de la consommation. Le Manifeste contre le travail reprend la critique là où les situationnistes l'avaient arrêtée. Dans une société obsédée par la " valeur travail " et l'effroi que suscite sa possible disparition, ce petit livre-manifeste reprend le combat contre la transformation de l'homme en " ressource humaine ". Il rappelle qu'une émancipation digne de ce nom ne peut faire l'économie d'une critique radicale de l'idéologie du travail. Autrement dit, il ne s'agit pas de libérer le travail, mais de se libérer du travail.

      Manifeste contre le travail
    • Septembre 2008, la crise mondiale sans précédent de la dette privée entraîne la faillite de la banque d'investissement américaine Lehman Brothers. Juillet 2011, la crise s'est étendue à la dette souveraine et menace plusieurs Etats européens de faillite. Dans les textes ici rassemblés (2007- 2010), Robert Kurz montre que le capitalisme n'est pas victime d'un déséquilibre momentané, mais d'une contradiction interne qui le conduit à son effondrement inexorable. Il montre comment, dans ce contexte de crise finale, les diverses politiques économiques sont vouées à l'échec. Comment la gauche officielle participe à la gestion de crise. Et comment les solutions avancées par les « anticapitalistes » autoproclamés sont autant d'impasses (rien d'autre, selon lui, qu'un néo-capitalisme d'Etat). Enfin, Robert Kurz s'emploie à critiquer les formes de conscience constituées par le capital, c'est-à-dire l'idéologie qui fait que les hommes ont intériorisé les conditions de vie capitalistes comme les seules possibles et, pour cette raison, ne peuvent imaginer d'en sortir.

      Vies et mort du capitalisme
    • A la veille de la seconde guerre d'Irak (2003), Robert Kurz stigmatise la gauche allemande qui se révèle incapable d'assumer une position à la fois antiguerre et anticapitaliste. Car cette guerre est le produit du capitalisme mondialisé en crise. Prisonnière de vieux schémas caducs, la gauche n'a opéré aucun renouvellement théorique. Or, sans une théorie de la crise, sans une critique de la démocratie balistique et des situations d'anomie (guerres civiles, Etats-voyous) qui se développent aux marges du capitalisme, elle ne pourra sortir de ses contradictions et combattre les guerres du nouveau désordre mondial, de Kaboul à Manhattan, et de Grozny à Kinshasa.

      Critique de la démocratie balistique
    • Après le Manifeste contre le travail du groupe Krisis, dont il est l'inspirateur et le principal théoricien, Robert Kurz nous donne aujourd'hui, avec Avis aux naufragés un livre que traversent la même urgence et la même perspicacité de l'analyse. Si le présent recueil traite de " questions d'actualité ", c'est au sens fort du terme, d'une actualité appelée à durer : chômage structurel de masse et liquidation de l'État social dans les pays du centre capitaliste, économie de pillage et guerres " d'ordre mondial " dans les pays de la périphérie... Kurz rend tous ces phénomènes à leur intelligibilité en les inscrivant dans leur vrai cadre : le délire du mode de production capitaliste.

      Avis aux naufragés
    • Weltkrise und Ignoranz

      • 239pages
      • 9 heures de lecture
      4,0(1)Évaluer

      Der Kapitalismus steuert auf eine Weltwirtschaftskrise zu. Damit gewinnen die bereits in den achtziger Jahren entwickelten krisentheoretischen Thesen und Analysen von Robert Kurz, die von der vereinigten Restlinken wie vom bürgerlichen Wissenschaftsverständnis stets grundsätzlich zurückgewiesen wurden, weit mehr als bisher an Realitätsgehalt. Das angeblich Unmögliche beginnt wahr zu werden, auch wenn sich das herrschende Bewusstsein gegen die Einsicht sträubt, dass es um etwas anderes geht als um eine bloß zyklische Abwärtsbewegung, die nach ein paar Monaten oder höchstens einem Jahr glücklich überstanden sein wird.

      Weltkrise und Ignoranz
    • Das Weltkapital

      • 480pages
      • 17 heures de lecture
      4,4(3)Évaluer

      Robert Kurz zeigt, daß das transnationale Weltkapital kein neues Zeitalter der Akkumulation und Prosperität ankündigt, sondern vielmehr ein Krisenprodukt der 3. industriellen Revolution ist, in der sich das Selbstzerstörungsprogramm der bürgerlichen Welt manifestiert.

      Das Weltkapital
    • Die deutschen Musterdemokraten reiben sich die Augen: Hakenkreuze blühen auf ihrer weißen Weste und Progrome finden nächtens im eigenen Haus statt. Es wird nach dem Exorzisten gerufen. Aber keine Austreibungsformel kann beschönigen, daß die Drachenbrut durchaus nichts Fremdes ist, sondern dem Schoße der entsetzten demokratisch-pluralistischen Jungfräulichkeit selber entstammt.

      Rosemaries Babies