Formation et décomposition des États en Europe au 20e siècle
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Vorbemerkungen Horst Möller, Vorwort Antoine Fleury, Les relations entre l`Allemagne et la Suisse : une perspective historique. I. Politische Perspektiven: Ruth Dreyfuss behandelt die historische Partnerschaft zwischen der Schweiz und Deutschland, während Richard von Weizsäcker persönliche Gedanken und Einschätzungen als Politiker und Zeitzeuge teilt. II. Politik und Diplomatie: Ilse Dorothee Pautsch analysiert die „Clearingmilliarde“ und die diplomatischen Beziehungen zwischen der Bundesrepublik Deutschland und der Schweiz. Eric Flury-Dasen beschreibt die Normalisierung der Beziehungen nach dem Krieg. Therese Steffen Gerber thematisiert die Schweizer Entschädigungswünsche im Kontext der Nichtanerkennung der DDR. Urban Kaufmann erläutert die Prinzipien der Anerkennung von Staaten durch die Schweiz. Hans Peter Mensing und Hanns Jürgen Küsters befassen sich mit Adenauer und der Deutschen Frage. Sacha Zala diskutiert die Problematik der deutschen Archive. III. Wirtschaft, Finanzen und Sicherheit: Werner Bührer und Mechthild Lindemann beleuchten die wirtschaftlichen Beziehungen in den 50er Jahren und das Entschädigungsabkommen von 1961. Patrick Halbeisen betrachtet die Finanzbeziehungen in der Nachkriegszeit, während Bruno Thoß die Sicherheitsbeziehungen zwischen Deutschland und der Schweiz analysiert. IV. Gesellschaft und Kultur: Hans Ulrich Jost untersucht die Haltung schweizerischer Intellektueller, Markus Schmitz die humanitär
Souvent évoqué comme un précurseur des institutions européennes, le Plan Briand demeure méconnu. L'historiographie n'a pas suffisamment exploré son potentiel, notamment en ce qui concerne la coopération entre les vingt-sept États impliqués, projet qui a été interrompu par la crise économique et l'ascension des nazis. Ce recueil d'études présente les communications du colloque sur le Plan Briand d'Union fédérale européenne, tenu à Genève en septembre 1991. Environ quarante historiens offrent de nouvelles perspectives pour mieux comprendre les arguments des États. Les contributions réunies ici fournissent des repères pour analyser la constance des vues et des intérêts des nations face à la construction européenne. Bien qu'il soit souvent considéré comme un précurseur d'un rapprochement européen, le Plan Briand reste dans l'ombre des premières institutions. Jusqu'à présent, les historiens n'ont pas pris en compte l'ampleur de la coopération envisagée entre les États. L'impact de la crise économique et l'arrivée au pouvoir des nazis ont mis un terme à ces ambitions. Les études présentées ici permettent d'explorer les positions des nations sur l'idée d'une Europe unie.
Les textes réunis ici sont le résultat d'un des groupes du programme international de recherche sur Identité et conscience européennes au XXe siècle qui s'est proposé d'étudier le rôle des guerres dans la mémoire des Européens et leur effet sur leur conscience d'être européen . Les guerres de ce XXe siècle, les deux guerres mondiales en particulier, ont marqué la mémoire collective des Européens. Jusqu'ici, il a été courant d'analyser la façon dont ces traumatismes guerriers ont provoqué des haines, renforcé les patriotismes, exacerbé les nationalismes et transformé les différentes consciences nationales. Les analyses présentées cherchent à savoir si, au-delà des passions nationales, les guerres n'ont pas contribué au contraire, du fait des expériences similaires vécues pendant ces instants tragiques, à l'émergence d'une conscience voire d'une identité commune des Européens . Elles montrent l'ambivalence d'une mémoire des guerres, tiraillée et galvaudée par toute une série d'événements tandis qu'une mémoire européenne est à construire si l'on veut aboutir à l'émergence d'une conscience européenne dont le groupe de recherche n'a pu constater que des fragments ici et là.