Denis Thouard Livres






Philosophe et sociologue, Georg Simmel (1958-1918) a développé une pensée originale qui se soustrait à la tentation des oppositions duales, telles qu'individu et société, expérience et structure. Sa pensée du tiers saisit la complexité des relations sociales à partir de la différenciation et de la réciprocité. Son approche se veut processuelle et relationnelle. Plus qu'un état de la société, ce sont les dynamiques qui la produisent, le " faire société " qu'il cherche à élucider. L'objectif de cet ouvrage est de montrer l'actualité et la fécondité des pistes ouvertes il y a un siècle par Simmel, pour penser des questions aussi décisives que la sociabilité, le pouvoir, la valeur de l'argent et du travail, la confiance ou la religion. Ces considérations se veulent des prolongements, des discussions à partir de Simmel plutôt qu'une exégèse de son oeuvre. Elles font le pari que les sciences sociales ont beaucoup à gagner à rouvrir certaines de ces pistes. A travers son regard sociologique, Simmel nous engage à explorer la complexité des relations à travers lesquelles se constituent réciproquement l'individu et la société. A travers sa réflexion philosophique, il nous invite à interroger les évidences, les clivages catégoriels et disciplinaires auxquels nous nous sommes accoutumés. Esprit en son temps résolument moderne, Simmel, en bien des points, nous précède encore.
Philologie als Wissensmodell
- 405pages
- 15 heures de lecture
Während die Philosophie noch bis Newton die wissenschaftlichen Bemühungen bezeichnet, wurde in der Frühen Neuzeit die Philologie sehr unterschiedlich verstanden: Sie konnte als universelles Wissen von dem, was sprachlich vermittelt wird, gesehen werden, aber auch als technische Behandlung der schriftlichen Urkunden oder als Ansammlung von unterschiedlichen Wissensbeständen in Gestalt einer Enzyklopädie. Der Band versucht, diese verschiedenen Aspekte näher zu beleuchten. Eigentlich widerspricht der formellen Ansicht der Philologie als ars critica ihre enzyklopädische Bestimmung nicht. Die Konstitution von ‚Datenbanken‘ wird oft als Bedingung der Behandlung von Texten betrachtet, die ihrerseits dazu beitragen, sie zu bereichern. Die philologische Tätigkeit ist meistens auf ein Wissen angewiesen, das ihre Bemühungen rechtfertigt und das sie ausnutzt. Aber neben der Anhäufung nicht immer verwendbaren Wissens hat die Entwicklung bestimmter Verfahren sicher eine breitere, wenn auch nicht immer gebührend wahrgenommene Auswirkung gehabt. Um die Tragweite der Philologisierung der kulturellen Vergangenheit zu verstehen, sollte man sich zunächst von der technischen Textarbeit entfernen und sich dann für den intellektuellen Gestus interessieren, von dem die Philologie zeugt, wie die Entstehung der ‚kritischen Tätigkeit‘.
En reconstituant dans sa coherence le projet encyclopedique de Friedrich Schlegel (1772-1829), ce livre replace le romantisme dans le contexte philosophique de la naissance de l'idealisme. Celui-ci n'aurait pas su, a ses yeux, penser le langage, et avec lui la dimension de l'echange et de l'histoire. La symphilosophie, en revanche, s'inspire d'une reflexion sur la philologie, de la philosophie du langage, de l'hermeneutique et de l'essai d'une reformulation dialectique de la philosophie transcendantale. Au-dela des fragments, c'est dans le cours de Philosophie transcendantale donne a Iena en 1800-1801 que Friedrich Schlegel expose sa pensee de facon quasi systematique a partir des trois propositions suivantes: toute verite est relative; tout savoir est symbolique; la philosophie est infinie. En annexe du volume, la traduction de la Philosophie transcendantale (Introduction-Philosophie de la philosophie) et d'aphorismes de 1800-1801.
Critique et herméneutique dans le premier romantisme allemand
- 385pages
- 14 heures de lecture
Es sollte doch einfach sein: Die Ideen sind allgemein, sie gehören allen. Sie sind kein Privateigentum des Philosophen – wenigstens sollen sie es seit der Aufklärung sein, der es darum ging, die Philosophie zu popularisieren (Diderot). Aber wie kann dies gelingen? Denis Thouard untersucht den verzweifelten Versuch der Philosophen, der modernen Forderung nach Verständlichkeit nachzukommen und ihre Ideen mitzuteilen: Doch wie sollen sie dies tun, ohne dabei die Hauptsache zu verlieren? Wendet man nichts als die Vernunft an, und verzichtet auf alle Rhetorik, riskiert man dann nicht ewige Langeweile und unvermeidlich und unzählige Missverständnisse? Hinzu kommt, dass man bestimmte rhetorische, ja poetische Strategien anwenden muss, wenn man Leser anziehen möchte. Im frühromantischem Laboratorium der Philosophie nach Kant hat sie es riskiert, eher unverstanden zu bleiben als missverstanden. Ob dieser Weg fruchtbarer als die bare Klarheit ist, sei dahingestellt. Der Widerspruch zwischen dem breitesten Geltungsanspruch und den bescheidenen Mitteln, diesen Anspruch sprachlich zu verwirklichen, bleibt die Herausforderung einer Philosophie, die sich ihre eigene Allgemeinheit ernst nehmen will.