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Sez Ner

Cette série plonge dans la beauté brute mais lyrique de la vie montagnarde. À travers de courtes pièces de prose évocatrices, elle capture les expériences quotidiennes, les détails sensoriels et les liens humains au sein de communautés alpines reculées. Les auteurs tissent magistralement des images de la nature avec une profonde compréhension de l'esprit humain, créant une atmosphère unique empreinte de rudesse et de tendresse. C'est un voyage littéraire qui célèbre la simplicité et la résilience de la vie au cœur de la nature.

Sez Ner
Derrière la gare
Ultima sera

Ordre de lecture recommandé

  1. 1
  2. 2

    Un petit village dans une vallée étroite, encadrée de hautes montagnes, où il est question de trains qui toutes les heures descendent la vallée, d'as du yass et de joyeux lurons, de la truie de l'Adolfdallamaria et de la liqueur d'oeuf du poète, de la grand-mère qui se tient de travers, et des cercueils du grand-père. Un enfant observe ce monde d'adultes, familier et insolite à la fois. Son regard direct et son ton insouciant dissimulent les abîmes ouverts par le texte. Arno Camenisch décrit la perte et la disparition avec une intensité particulière. Il transporte dans sa langue les tonalités romanches et compose une mélodie singulière, où s'allient tendresse et concret, humour et sérieux pour former des images touchantes et vives.

    Derrière la gare
  3. 3

    È notte in montagna, e piove. Piove come non pioveva da anni, piove anche se dovrebbe nevicare e l'acqua che scende dal cielo sembra volersi portar via tutto.Con questo tempo da lupi, l'osteria Helvezia - in procinto di chiudere per sempre - accoglie come un'arca tutti gli abitanti, le loro storie, la loro sete, i loro ricordi. Inizia così un viaggio magico, malinconico e gioioso, pieno di suoni e presenze, di vivi e di morti, di sorti propizie e avverse, destinato a non finire finché c'è un bicchiere pieno e un racconto vola nell'aria. Con "Ultima sera" Camenisch ci riporta alle cose essenziali, agli alti e bassi dello stare al mondo, a ciò che scompare e solo la forza dell'oralità è in grado di far rivivere. Così la notte non è mai notte e non c'è pioggia tanto intensa da cancellare le nostre tracce.

    Ultima sera