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Jean Dutourd

    Jean Dutourd
    Un ami qui vous veut du bien
    Le mauvais esprit
    Le vieil homme et la mer
    Le déjeuner du lundi
    Jeannot, mémoires d'un enfant
    Les nuits révolutionnaires
    • Quand on lit Restif, outre l'admiration, on éprouve un sentiment particulier, tel qu'aucun autre auteur n'en suscite, qui est de plonger tout à coup dans notre propre, de le humer, de le palper. Il y a, si j'ose dire, une odeur de France qui s'élève de ses livres, à laquelle deux siècles n'ont rien fait perdre de sa force. Plus qu'une odeur : les livres de Restif sont encore tout chauds. (...) Ces prolétaires, ces paysans, ces vendeuses, ces garçons de magasin, ces domestiques, ces honnêtes petites gens qu'il campe par centaines, avec leurs roueries, leurs calculs, leurs naïvetés, leurs entraînements, sont de notre sang, et nous ne les trouvons que chez lui. Il a constitué notre album de famille.

      Les nuits révolutionnaires
    • Le déjeuner du lundi

      • 341pages
      • 12 heures de lecture
      1,0(1)Évaluer

      "Le déjeuner du lundi est un livre qui a toujours eu ses amateurs. Il fut plusieurs fois réédité. Les gens qui le connaissent sont curieusement sensibles au charme qu'il peut avoir. On me dit quelquefois qu'avec dix ans d'avance j'ai inventé le nouveau roman. En effet, il y a dans Le déjeuner du lundi quelques ingrédients qui ont, par la suite, fait la fortune de cette école littéraire. Voilà bien ma chance ! J'ai fabriqué un "nouveau roman" alors que personne n'était prêt à le lire ! C'est tout moi, cela. Je ne suis jamais à l'heure."Jean Dutourd.

      Le déjeuner du lundi
    • La mer abrite des millions de poissons, mais le vieux pêcheur n'a rien pris depuis quatre-vingt-cinq jours. Elle s'étend à l'infini, les côtes cubaines s'éloignent inexorablement, et pourtant, il s'agit d'un roman de l'enfermement. Le Vieil Homme et la mer, durant trois jours entiers, se retrouvent face à face. Rare élément féminin dans ce récit qui oppose deux volontés viriles et où la douceur maternelle provient d'un gamin, la mer est le lieu du lien. Lien entre le vieil homme et l'espadon, entre le pêcheur et la vie, lien entre le retour et le départ, l'eau est un lieu de séjour transitoire entre la vie et la mort. A peine un purgatoire, car l'on imagine mal cet homme à l'âme sublime avoir commis aucun péché, la mer fait surgir en lui des sentiments d'amour profond, de respect pour la vie, mais aussi de manque et de lassitude. Les expressions reviennent sans cesse, les images sont récurrentes et la voix parle à l'esprit dont elle émane. Les poissons volent, comme mus par la tension incessante de l'esprit, qui ne tient plus qu'à un fil ténu, corde de ligne bandée jusqu'à la limite. Dans cet univers de répétition, le langage irisé de reflets d'argent semble naître d'un pathétique besoin d'émancipation. --Sana Tang-Léopold Wauters

      Le vieil homme et la mer
    • Au bon beurre

      • 377pages
      • 14 heures de lecture

      «Certains critiques m'avaient détourné de lire Au bon beurre, laissant entendre qu'il existait, entre Jean Dutourd et le couple immonde qu'il a peint, une obscure connivence. Or, à mesure que, ces jours-ci j'avançais dans le livre, j'éprouvais un sentiment de délivrance : Enfin me disais-je, tout de même, cela aura été dit. Ce couple à qui, plus ou moins, nous aurons eu tous affaire, pendant quatre ans, le voilà dénoncé, exposé sur un pilori qui désormais dominera l'histoire de ces noires années. Que l'auteur de ce beau livre soit un homme courageux, il faudrait pour le nier ne rien connaître de la lâcheté qui, aujourd'hui, incite tant de paupières à se baisser opportunément, scelle tant de lèvres.» - François Mauriac. [Gallimard]

      Au bon beurre
    • Le séminaire de Bordeaux

      roman

      • 324pages
      • 12 heures de lecture

      Récit satirique dont les victimes sont les jeunes chercheurs et chercheuses du Centre national de la recherche scientifique (C.N.R.S.). Un bon roman à propos des moeurs contemporaines.

      Le séminaire de Bordeaux
    • Le septième jour

      récits des temps bibliques

      • 274pages
      • 10 heures de lecture

      Dans les marges du livre de la Genèse, où l'"on voit sans cesse la présence de Dieu, qui dirige les premiers pas des hommes sur la terre", Jean Dutourd s'amuse à broder des romans en réduction, tisse des gloses, ajoute des détails et redonne des couleurs vives à ce qui a été si souvent raconté.

      Le septième jour