L' Amour, la fantasia. Fantasia, französische Ausgabe
- 320pages
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Assia Djebar était une autrice algérienne dont l'œuvre explore en profondeur les expériences féminines et l'histoire algérienne. Lancée dans sa carrière littéraire dans les années 1950, ses romans, nouvelles et essais abordent des thèmes tels que le colonialisme, l'exil et l'identité. Djebar écrivait en français, et son écriture se caractérise par un langage poétique et un fort sens du commentaire social. À travers sa littérature, elle visait à donner une voix aux marginalisés et à transmettre le passé complexe de son pays.
Un Algérien revient dans son pays après 20 ans d'exil en France et est déchiré entre son éducation française et la réalité algérienne qu'il découvre.
La Femme sans sépulture raconte l'histoire de Zoulikha, héroïne oubliée de la guerre d'Algérie, disparue après son arrestation en 1959. Mère, amante et opposante politique, son engagement pour la liberté illumine son existence. Ce roman évoque aussi d'autres figures féminines confrontées à la peur et à la tragédie.
Après 20 ans d'exil en France, un Algérien revient chez lui et se retrouve déchiré entre son éducation française et la réalité quotidienne algérienne. Cette dualité enrichit son expérience et soulève des questions sur l'identité et l'appartenance.
Dans "Im Reich der Frauen", une jeune femme découvre dans une ambiance intime de hammam le mot "ennemi", désignant le mari. À 37 ans, mariée et intellectuelle à Alger, elle est amoureuse d'un jeune Berbère, confrontée à la culpabilité et à la peur de la découverte. L'écriture devient son échappatoire.
La Femme sans sépulture, c'est Zoulikha, héroïne oubliée de la guerre d'Algérie, montée au maquis au printemps 1957 et portée disparue deux ans plus tard, après son arrestation par l'armée française. Femme exceptionnelle, si vivante dans sa réalité de mère, d'amante, d'amie, d'opposante politique, dans son engagement absolu et douloureux, dans sa démarche de liberté qui scelle sa vie depuis l'enfance et qui ne l'a jamais quittée, sa présence irradiante flotte à jamais au-dessus de Césarée...Autour de Zoulikha s'animent d'autres figures de l'ombre, paysannes autant que citadines, vivant au quotidien l'engagement, la peur, la tragédie parfois. Véritable chant d'amour contre l'oubli et la haine, de ce passé ressuscité naît une émotion intense, pour ce destin de femme qui garde son énigme, et pour la beauté d'une langue qui excelle à rendre son ombre et sa lumière.
En 1832, dans Alger récemment conquise, Delacroix s'introduit quelques heures dans un harem. Il en rapporte un chef-d'œuvre, Femmes d'Alger dans leur appartement, qui demeure un " regard volé ". Un siècle et demi plus tard, vingt ans après la guerre d'indépendance dans laquelle les Algériennes jouèrent un rôle que nul ne peut leur contester, comment vivent-elles au quotidien, quelle marge de liberté ont-elles pu conquérir ? Dans ce recueil de nouvelles publié pour la première fois en 1980 et ici augmenté d'une longue nouvelle inédite, La Nuit du récit de Fatima, Assia Djebar raconte: le vécu, la difficulté d'être, la révolte et la soumission, la rigueur de la Loi qui survit à tous les bouleversements et l'éternelle condition des femmes. " Langage de l'ombre ", souvent prémonitoire en regard de l'histoire immédiate, Femmes d'Alger dans leur appartement est devenu un classique dans de nombreux pays où il a reçu un accueil exceptionnel.
"Lors d'un séjour en Californie, l'auteur se met à évoquer trois amis proches assassinés en Algérie, puis tous ceux qui forment l'histoire de l'Algérie, non pas celle sanglante des chefs de guerre, mais celle qui exprime l'âme et la culture
En 1988, suite aux violentes manifestations de la jeunesse algérienne contre le pouvoir en place et la montée du fondamentalisme, Assia Djebar écrit 'Loin de Médine' ou les origines de l'Islam vécues du côté des femmes, intimes ou contemporaines du Prophète