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Franz Kafka

    3 juillet 1883 – 3 juin 1924
    Franz Kafka
    Lettre au père
    Lettres à Max Brod
    Lettres à ses parents, 1922 - 1924
    Le Terrier
    Cahiers in-octavo
    Journal Intime
    • 2022

      Faut-il le rappeler ? Les textes ici réunis n'étaient pas destinés à la publication, et Kafka eut soin de le faire savoir à son ami Max Brod : « tout ce qui se trouve dans ce que je laisse derrière moi [...] en fait de journaux, manuscrits, lettres, écrites par d'autres ou par moi, dessins, etc., est à brûler sans restriction et sans être lu ». Brod divulgua pourtant ces documents, progressivement et partiellement. Son geste passa tantôt pour une trahison, tantôt pour le signe tangible d'une fidélité vraie. Il reste, quoi qu'on en pense, que ces écrits dits « intimes » enrichissent la voix de Kafka et contribuent à faire d'elle l'une des plus singulières qui soient. Dans le sillage de ses romans, tous les écrits de Kafka ont peu à peu acquis un statut « littéraire ». D'une centaine de fiches numérotées on a fait le recueil des Aphorismes de Zürau, parfois intitulé Considérations sur le péché, la souffrance, l'espérance et la vraie voie. La Lettre au père, nouvelle « description d'un combat », fut un temps promise à l'envoi postal, mais se lit aujourd'hui comme un texte autonome, et comme l'une des clés de l'œuvre : Kafka déclara plusieurs fois son intention d'en confier le manuscrit à Milena Pollak afin de lui donner accès à une compréhension plus profonde de sa difficulté à vivre et à aimer - difficulté dont les lettres à Felice Bauer témoignent massivement. Ces lettres à Felice et les lettres à Milena (on a eu tôt fait de réduire ces jeunes femmes à leur prénom) ont été considérées comme de grands romans d'amour. Leur quantité, leur tonalité, la puissance des affects présidant à leur écriture les destinaient à une existence littéraire propre. Elles démontraient la violence chez Kafka du désir de vivre pour et par l'écriture, contre les vœux du père. Quant au Journal, il bénéficie d'une forte image d'« œuvre pour soi »

      Journaux Et Lettres - 1897-1914
    • 2022

      Faut-il le rappeler ? Les textes ici réunis n'étaient pas destinés à la publication, et Kafka eut soin de le faire savoir à son ami Max Brod : « tout ce qui se trouve dans ce que je laisse derrière moi [...] en fait de journaux, manuscrits, lettres, écrites par d'autres ou par moi, dessins, etc., est à brûler sans restriction et sans être lu ». Brod divulgua pourtant ces documents, progressivement et partiellement. Son geste passa tantôt pour une trahison, tantôt pour le signe tangible d'une fidélité vraie. Il reste, quoi qu'on en pense, que ces écrits dits « intimes » enrichissent la voix de Kafka et contribuent à faire d'elle l'une des plus singulières qui soient. Dans le sillage de ses romans, tous les écrits de Kafka ont peu à peu acquis un statut « littéraire ». D'une centaine de fiches numérotées on a fait le recueil des Aphorismes de Zürau, parfois intitulé Considérations sur le péché, la souffrance, l'espérance et la vraie voie. La Lettre au père, nouvelle « description d'un combat », fut un temps promise à l'envoi postal, mais se lit aujourd'hui comme un texte autonome, et comme l'une des clés de l'œuvre : Kafka déclara plusieurs fois son intention d'en confier le manuscrit à Milena Pollak afin de lui donner accès à une compréhension plus profonde de sa difficulté à vivre et à aimer - difficulté dont les lettres à Felice Bauer témoignent massivement. Ces lettres à Felice et les lettres à Milena (on a eu tôt fait de réduire ces jeunes femmes à leur prénom) ont été considérées comme de grands romans d'amour. Leur quantité, leur tonalité, la puissance des affects présidant à leur écriture les destinaient à une existence littéraire propre. Elles démontraient la violence chez Kafka du désir de vivre pour et par l'écriture, contre les vœux du père

      Journaux Et Lettres - 1914-1924
    • 2018

      "Nulle anecdote adventice, nul autre personnage - hors cet intrus, à la réalité hypothétique, qui vient soudainement perturber le silence du terrier - encore que, plus on avance dans le récit, plus on a le sentiment que le terrier est, lui aussi, un personnage. La solitude avec ses bienfaits évidents et ses méfaits éventuels et le thème principal du Terrier. Cette image de terrier - et plus généralement celle de l'enfouissement - comme symbole de la solitude revient souvent sous la plume de Kafka, tant dans sa correspondance et dans son journal que dans ses récits". J-P Verdet.

      Le Terrier
    • 2017

      La 4e de couv. indique : "Ces Derniers cahiers rassemblent les textes rédigés par Kafka à la fin de sa vie (entre janvier 1922 et avril 1924), période d'une intense créativité, pendant laquelle surgissent des écrits à la fois essentiels et testamentaires. Ce volume donne à lire pour la première fois en français ces textes dans leur chronologie, dans la continuité de l'acte d'écriture, au plus près de leur matérialité et de leur dimension de work in progress. Il tresse ainsi des amorces énigmatiques, des fragments saisissants et les dernières nouvelles, les plus fascinantes ("Recherches d'un chien", "L'artiste de la faim", "Le terrier", "Josefine la cantatrice"). Cela dans une traduction qui se tient au plus près de la langue de Kafka : sèche, précise, rythmée."

      Derniers cahiers
    • 2016

      Franz Kafka est un écrivain pragois de langue allemande et de religion juive, né le 3 juillet 1883 à Prague et mort le 3 juin 1924 à Kierling. Il est considéré comme l'un des écrivains majeurs du xxe siècle. Surtout connu pour ses romans « Le Procès » (« Der Prozeß ») et « Le Château » (« Das Schloß »), ainsi que pour les nouvelles « La Métamorphose » (« Die Verwandlung ») et « La Colonie pénitentiaire » (« In der Strafkolonie »), Franz Kafka laisse cependant une œuvre plus vaste, caractérisée par une atmosphère cauchemardesque, sinistre, où la bureaucratie et la société impersonnelle ont de plus en plus de prise sur l'individu. Hendrik Marsman décrit cette atmosphère comme une « objectivité extrêmement étrange... » L'œuvre de Kafka est vue comme symbole de l'homme déraciné des temps modernes. D'aucuns pensent cependant qu'elle est uniquement une tentative, dans un combat apparent avec les « forces supérieures », de rendre l'initiative à l'individu, qui fait ses choix lui-même et en est responsable. Sommaire: - Dans la Colonie pénitentiaire - La Métamorphose - Le Château - Le Procès - Lettre au père

      Oeuvres
    • 2012

      Ces huit Cahiers écrits entre novembre 1916 et mai 1918. (Kafka meurt en 1924) sont contemporains de la crise intense que traverse Kafka et qui sera déterminante pour ses choix d’homme et d’écrivain. C’est le creuset où s’élaborent ses œuvres à venir, sorte de work in progress où se tisse entre tous ces textes et ces fragments le lien organique qui engendre une filiation. Les cahiers mettent en place des modalités narratives nouvelles qui vont faire la spécificité de Kafka : impersonnalité, absence du narrateur, fragmentation de l’action en séquences brèves, logique onirique qui transforme l’absurde en nécessité... Entre méditation et création, hésitations et fulgurances, ces cahiers sont les brouillons de la vie, versant abrupt d’un journal interrompu.

      Cahiers in-octavo
    • 2011
    • 2011

      Regard

      • 79pages
      • 3 heures de lecture
      Regard
    • 2008

      « On se sentait à l'aise avec lui. Par la richesse de ses pensées exprimées généralement sur un ton badin, il était, pour employer un mot bien terne, l'un des hommes les plus captivants que j'ai connus, malgré sa modestie et son calme. » Max Brod Cette correspondance dépourvue de pose, de vanité et de stéréotypes ¿ jusque dans les plus brefs billets ¿ nous livre non seulement une image inédite de la personnalité de Kafka mais nous permet aussi d'appréhender avec un regard nouveau son oeuvre débarrassée des commentaires qui se résument trop souvent dans l'adjectif « kafkaïen ». En réalité, personne n'est moins kafkaïen que Kafka, homme indulgent et moqueur, radical, généreux et avide de vivre.

      Lettres à Max Brod
    • 2007

      Les éditions Stroemfeld à Francfort publient actuellement les œuvres complètes de Franz Kafka. La plupart des manuscrits sont déposés à la Bodelian Library d'Oxford. On y trouve des notes, des brouillons, des copies, des fragments sans suite, des variations de récits. Cette édition consacre à chaque cahier un volume. La page d'un manuscrit est reproduite à côté de son double, avec toutes les fautes originelles, les paragraphes supprimés, les mots et les lettres raturés, et toute une gamme d'ajouts. Ainsi on découvre la lutte de Kafka avec les mots et sa manière singulière de sculpter son langage. Grâce à cette édition, Pavel Schmidt a pu extraire des passages jusque-là inédits. Dès l'an 2000, et jusqu'en 2005, donc bien avant le projet d'un livre, Pavel Schmidt a exécuté un ensemble de dessins à l'inverse des conventions de l'illustration : ce ne sont pas les dessins qui ont illustré le texte, mais les fragments inédits de Kafka qui ont été attribués aux dessins. À chaque dessin, il a ajouté le titre d'un personnage réel de la vie de l'écrivain ou celui d'un être fictif rencontré au hasard d'un récit. Pour l'amateur et le connaisseur de Kafka, cette rencontre suscitera un étonnement de plus, voire un examen nouveau ; pour le novice, elle offre un chausse-pied à cet univers inquiétant, érotique et comique.

      Vous connaissez le trocadéro?