Plus d’un million de livres, à portée de main !
Bookbot

Norbert Elias

    22 juin 1897 – 1 août 1990

    Norbert Elias était un sociologue allemand dont les théories exploraient les relations complexes entre pouvoir, comportement, émotion et connaissance au fil du temps. Il a profondément façonné le domaine connu sous le nom de sociologie des processus ou figurale. Bien qu'il soit resté une figure marginale pendant une grande partie de sa carrière en raison de circonstances historiques, Elias a connu une redécouverte significative dans les années 1970. Cette résurgence l'a établi comme l'un des sociologues les plus influents de l'histoire de la discipline.

    Norbert Elias
    La societe de cour
    La société des individus
    La solitude des mourants
    Mozart
    Du temps
    Engagement et distanciation
    • Montres, agendas, horaires: le temps semble Aatre une contrainte A laquelle nul ne peut A(c)chapper. Nous avons le sentiment que A le temps passe A mais le temps na (TM)existe pas en soi, affirme Norbert Elias. Il est avant tout un symbole social, rA(c)sultat da (TM)un processus da (TM)apprentissage qui sa (TM)est A(c)tendu sur des millA(c)naires. Dans quel but les hommes ont-ils eu besoin de dA(c)terminer le temps ? Comment la conscience du temps a-t-elle fini par devenir une seconde nature ? Dans cette vaste exploration de la (TM)expA(c)rience du temps au cours des A[ges, Norbert Elias nous invite A rA(c)flA(c)chir sur un aspect fondamental du A processus de civilisation A.

      Du temps
    • Mozart

      • 243pages
      • 9 heures de lecture
      4,0(15)Évaluer

      Contre les musicologues qui ont momifié Mozart, Norbert Elias s'efforce de comprendre qui fut cet artiste génial, né dans une société qui ne connaissait pas encore la notion romantique de «génie». Les tensions qui déchirent l'existence quotidienne de Mozart, les rapports complexes avec son père, ses relations érotiques sont approchés avec autant de rigueur que de tendresse. Elias analyse également les comportements de ce «clown», son besoin de choquer la noblesse de cour en proférant des mots obscènes. Ces grossièretés scatologiques trouvent ici une explication psychologique et sociologique lorsque l'auteur décrit les relations tendues qui lient entre eux maîtres de la cour et serviteurs. En refermant le Mozart d'Elias, on a le sentiment d'avoir découvert un regard aussi lucide que généreux sur la vie des hommes en société.

      Mozart
    • La solitude des mourants

      • 120pages
      • 5 heures de lecture
      4,0(25)Évaluer

      A l'heure où les tabous sexuels sont battus en brèche par une société qui veut assumer son humanité, la mort se retire paradoxalement du champ de nos représentations collectives. Abordée au Moyen-Age comme un événement social, auquel proches et moins proches se devaient de participer, l'agonie apparaît aujourd'hui comme un ultime égarement de solitude. Progrès de la médecine contre recul du sentiment religieux, accroissement de l'espérance de vie contre négation de son dénouement inéluctable, c'est cette contradiction entre une existence à la fois mieux maîtrisée dans son déroulement et de plus en plus insaisissable dans son issue que Norbert Elias nous détaille. Mêlant les approches historiques, psychologiques et philosophiques du dernier voyage, "La solitude des mourants" nous invite à regarder en face ces angoisses profondes que l'on peut éluder un moment, mais pas refouler éternellement.

      La solitude des mourants
    • La société des individus

      • 301pages
      • 11 heures de lecture
      4,0(69)Évaluer

      Pour Elias, les individus sont liés les uns aux autres par des liens de dépendance réciproque qui constituent la société même. C'est sous l'effet de cette imbrication que les comportements se sont modifiés au fil des siècles. L'idée moderne de l'individu - cet idéal du moi qui veut exister par lui-même - n'est apparue en Occident qu'au terme d'un long processus, qui est indissociable de la domination des forces de la nature par les hommes et de la différenciation progressive des fonctions sociales. L'individu et la société ne sont donc pas deux entités distinctes, et la dépendance croissante des Etats les uns à l'égard des autres place les hommes dans un processus d'intégration au niveau planétaire. La création des Nations unies et de la Banque mondiale en a été l'une des premières expressions. Le développement d'une nouvelle éthique universelle et, surtout, les progrès d'une conscience d'appartenance à l'humanité tout entière en sont des signes évidents. Un recueil de trois articles clés dans l'œuvre d'Elias, trois étapes majeures de sa réflexion sur le rapport civilisation, individu et sociétés.

      La société des individus
    • La societe de cour

      • 338pages
      • 12 heures de lecture
      3,9(24)Évaluer

      La société de cour constitue un dispositif central dans la modification des sensibilités et des comportements de l'homme occidental au XVIIe et au XVIIIe siècle. C'est en son sein que s'élaborent les nouvelles relations entre les hommes, partant de nouvelles règles de comportement. Comme dans un laboratoire, s'y expérimentent le contrôle de soi et l'observation d'autrui, la maîtrise des émotions immodestes et des mouvements spontanés, la régulation de l'économie pulsionnelle, une définition plus exigeante de la pudeur. La société de cour, de par ses contraintes et ses règles, façonne une nouvelle structure de l'affectivité individuelle, un nouvel habitus psychique. Sa fonction historique est paradoxalement double. Elle fonde et affirme une distinction, celle qui sépare l'homme de cour du vulgaire. Mais la Cour, tout en préservant la spécificité minoritaire d'un style de vie, est aussi le point d'où se transmettent les nouvelles conduites, qui vont s'étendre aux autres couches de la société. Cette édition comporte pour la première fois l'Introduction, Sociologie et Histoire, inédite en français. Œuvre majeure de Norbert Elias, La Société de cour retrouve ainsi son intégralité originale.

      La societe de cour
    • Qu'est-ce que la sociologie?

      • 222pages
      • 8 heures de lecture
      3,9(26)Évaluer

      Reconnu aujourd'hui comme l'un des plus grands essayistes de notre siècle, Norbert Elias fut d'abord un sociologue hors normes et un précurseur dont les travaux ont fait lentement leur chemin. Ses études originales sur la civilisation occidentale, qui mettent en parallèle les conditions concrètes d'existence et la dynamique du mouvement historique, sont les plus brillants exemples d'une méthodologie qu'il a longuement élaborée, soigneusement mûrie, et dont il expose les grands axes dans "Qu'est-ce que la sociologie ?". Ce livre est donc tout à la fois une présentation générale de la "science des sociétés" et une initiation aux méthodes et aux recherches de l'un de ses maîtres les plus extraordinaires.

      Qu'est-ce que la sociologie?
    • Norbert Elias analyse l'évolution de la civilisation occidentale en mettant en parallèle la logique des pulsions individuelles de chacun, et celle de la formation d'un pouvoir étatique et centralisé. Il y voit la clé du développement politique de notre société, qu'il analyse dans une première partie historique (du Moyen âge à nos jours), qui conduit les acteurs sociaux à se montrer de plus en plus rationnels au fur et à mesure d'une évolution qui fait de la violence un monopole de l'Etat. Conclusion de la réflexion engagée dans "La civilisation des moeurs", ce texte fondamental donne la pleine mesure du talent de Norbert Elias.

      La dynamique de l'occident
    • A déjà paru chez Calmann-Lévy en 1973. Réflexion à caractère sociologique. L'original allemand a paru en 1939. Deux parties: La notion de culture et de civilisation en Allemagne et en France - Comment on peut être civilisé: problème historique et sociologique, certaines manières de se comporter (à table, quelques fonctions naturelles, relations sexuelles, agressivité). L'auteur fait appel à des manuels de bonnes manières et, par ses commentaires, montre comment la sensibilité diffère d'un époque à l'autre.

      La civilisation des moeurs
    • La société de cour de Norbert Elias (1897-1990) s'est imposé comme un classique au croisement de l'histoire, de la sociologie et de l'anthropologie. Les trois articles rassemblés ici s'inscrivent dans le sillage de cet ouvrage. Ils prolongent la réflexion d'Elias sur la transformation de la noblesse seigneuriale en aristocratie curiale, en l'élargissant à de nouveaux domaines. D'un célèbre tableau de Watteau à l'avènement du " style kitsch " en passant par la poésie baroque allemande, Elias déploie ses analyses érudites et sensibles, éclairant les liens entre les configurations politiques et sociales, les structures psychologiques et les formes esthétiques. Chemin faisant, c'est un Elias plus intime qui se découvre, celui qui lisait et écrivait des poèmes, aimait Watteau et Mozart.

      Le déclin de l'art de cour