Peter Szondi Livres

Peter Szondi a été outre-Rhin, dans le domaine de la critique littéraire, l'équivalent d'un Michel Butor et d'un Roland Barthes. Le présent recueil regroupe des essais qui portent tous sur l'esthétique développée par les penseurs et les grandes figures de l'idéalisme allemand : Hegel, Schelling, Hölderlin, Schlegel, Schiller, et Schleiermacher.Cette esthétique est à la fois théorie de la littérature, critique d'art en général et poétique. L'idéalisme allemand est le creuset où s'est développée à l'extrême la crise des rapports aux canons classiques, donc la rupture avec les critères hérités de l'Antiquité : c'est aussi une conclusion apportée à la querelle des Anciens et des Modernes. En même temps qu'il permet de s'initier à la philosophie des genres, cet ouvrage décrypte les grandes oeuvres poétiques du romantisme allemand.

Théorie du drame moderne, publié pour la première fois en Allemagne en 1956, est le premier ouvrage de Peter Szondi (1929-1971). Il s'inscrit dans la tradition, ouverte par Hegel, d'une esthétique historique où s'illustrent Théorie du roman de Lukacs, Origine du drame baroque allemand de Benjamin et Philosophie de la nouvelle musique d'Adorno. Partant du principe hégélien de l'identité de la forme et du contenu, Szondi établit le constat que la forme dramatique fait l'objet à la fin du XIXe siècle d'une crise fondamentale due à l'introduction d'éléments épiques en son sein. Sur un mode dialectique, Peter Szondi répertorie les " tentatives de sauvetage " de la forme ancienne en dépit des contenus nouveaux (naturalisme, pièce de conversation, pièce en un acte, etc.) puis les " tentatives de solution " (littérature dramatique du moi, revue politique, théâtre épique brechtien, jeu du drame impossible pirandellien, etc.). Un ouvrage fondamental, qui, d'Ibsen à Beckett, interroge les destinées de la littérature dramatique sur le mode non pas d'" une histoire du drame moderne ", mais d'" une tentative pour reconnaître, à partir d'un certain nombre d'exemples, les conditions qui ont déterminé son évolution ".

Détacher le concept du tragique, œuvre de la philosophie allemande à partir de 1795, de la poétique de la tragédie de Sophocle à Büchner, puis les confronter l'un à l'autre, tel est le mouvement de l'Essai sur le tragique de Peter Szondi. La première partie de l'ouvrage consiste en un commentaire d'une douzaine de penseurs et de poètes, dont Schelling, Hölderlin, Hegel, Goethe, Schopenhauer, Kierkegaard et Nietzsche. La seconde partie est consacrée à huit examens de pièces correspondant aux quatre grands âges de la création tragique : Œdipe Roi pour les tragiques grecs ; La vie est un songe, Othello, Léon d'Arménie pour le baroque européen ; Phèdre, La Famille Schoffenstein, La Mort de Danton pour le classicisme français et l'époque de Goethe. L'objectif principal de l'auteur étant de mettre ainsi à l'épreuve sa conception dialectique du tragique.

Focusing on the evolution of hermeneutics, this English edition of Peter Szondi's lectures offers a clear analysis of German Enlightenment theorists. Szondi's insights into the "material theory" of interpretation provide a valuable perspective for understanding literary criticism. Translated by Martha Woodmansee and featuring a foreword by Joel Weinsheimer, this work makes Szondi's significant contributions accessible to an English-speaking audience, highlighting his status as a prominent postwar literary critic.

Peter Szondi's Celan Studies marks the beginning of critical work on Paul Celan, the most important German poet of the second half of the twentieth century. schovat popis

The book provides a profound analysis of modern drama's evolution from the Renaissance to contemporary times. Szondi presents a unique perspective on the significant transformation of dramatic form that occurred in the late nineteenth century, exploring how these changes have shaped the art of theater.

La "tentativa" emprendida por Szondi en estos dos textos es de signo opuesto: si en Teoría del Drama moderno se propone desmentir la concepción ontológica de los géneros literarios poniendo de relieve la necesaria historicidad de toda forma artística, en su estudio sobre la tragedia pretende demostrar la presencia de un principio formal que subyace a las diversas mutaciones históricas del género y debe, por lo tanto, ser considerado un fundamento "intemporal" de lo trágico. Colección Clásicos - Dykinson (títulos publicados) ?Serie estudios?? - Sobre la democracia ateniense. Luis Gil Fernández. - Derecho natural y dignidad humana. Ernst Bloch. - Alejo Carpentier. Poética del Mediterráneo Caribe. Inmaculada López Calahorro. - P. Szondi. Teoría del drama moderno. Ensayo sobre lo trágico. - El concepto poíesis en la filosofía griega. Emilio Lledó. ?Serie textos? - Heródoto. Historia. Libro I. Ed. bilingüe de J. M. Floristán. - Sófocles. Electra. Ed. bilingüe de Luis Gil Fernández. - Platón. Fedro. Ed. bilingüe de Luis Gil Fernández. - Aristóteles. Poética. Ed. bilingüe de Paloma Ortiz García. - Horacio. Arte poética. Ed. bilingüe de Luis Gil Fernández. - Boileau. El arte poética y otras sátiras. Ed. bilingüe de Alberto Torrego Salcedo. - Lezama Lima. Escritos de Estética. Ed. de Pedro Aullón de Haro. - República poética. Textos programáticos de la literatura española (siglos XVIII y XIX). Ed. de Germán Garrido Miñambres.

Peter Szondi gehört zu den bedeutendsten Literaturwissenschaftlern des 20. Jahrhunderts. Wegweisend waren etwa sein „Versuch über das Tragische“ und insbesondere die „Theorie des modernen Dramas“, die Adorno in der Auffassung folgt, daß Widersprüche in der Wirklichkeit als Formprobleme im Kunstwerk wiederkehren. Der Band macht neben diesen klassischen Arbeiten auch die Essays Szondis wieder zugänglich, darunter seine nachgelassenen „Celan-Studien“, die sein wissenschaftliches Werk als Fragment beschließen.

Die Krise im Selbstverständnis der Literaturwissenschaft ist auf dem Deutschen Germanistentag 1968 in Berlin, nicht zum ersten Mal, offen zutage getreten. Den häufig formulierten Vorwurf mangelnder Wissenschaftlichkeit der Germanistik greift Szondi auf, wenn er in seinem Traktat Über philologische Erkenntnis der Frage nachgeht, warum die deutsche Literaturwissenschaft sich »so gut wie ganz dem Problem der Hermeneutik verschließt«. Ausgehend von der Kritik am Positivismus und an der überlieferten Literaturgeschichtsschreibung weist Szondi einen möglichen Weg zu einer literarischen Hermeneutik: einer Methode, deren Wissenschaftlichkeit dadurch verbürgt ist, daß ihre Prinzipien aus der Beschaffenheit der literarischen Werke gewonnen werden, durch Einsicht in »die Logik ihres Produziertseins« (Adorno). Die Praktikabilität und Integrität dieser Konzeption erweist sich in den Einzeluntersuchungen über den hymnischen Spätstil Hölderlins, dessen Verhältnis zum Weimarer Klassizismus und über die Hölderlinsche Poetik, in der die Lehre von den Dichtarten, wie auch bei Schiller und Friedrich Schlegel, denen ein Exkurs gewidmet wird, zugleich Geschichtsphilosphie ist. Damit kehrt Szondi zu den theoretischen Voraussetzungen seines ersten Buches, Theorie des modernen Dramas , zurück, von dem in der edition suhrkamp inzwischen das 50. Tausend gedruckt und das in mehrere Sprachen übersetzt worden ist.