Les quatre lettres du nom de Bach, dans la notation musicale allemande, sont aussi quatre notes, si bémol, la, do, si naturel. Bach lui-même a introduit ces quatre notes dans son Art de la Fugue. Et sur cette étrange mélodie, presque tous les grands noms de la musique ont écrit à leur tour, de Beethoven à Boulez ou Zimmermann, en passant par Schumann ou Liszt. Ce livre raconte l'aventure de B-A-C-H, où se joue, en réduction, toute l'histoire de la création musicale dans la modernité.
E. tienne Barilier Livres
Étienne Barilier est un écrivain, philosophe et traducteur suisse de langue française. Son œuvre explore souvent de profondes questions philosophiques, sondant les complexités de l'existence humaine. Son style est réputé pour sa précision et sa profondeur intellectuelle, offrant aux lecteurs une expérience enrichissante et qui incite à la réflexion. Il est professeur associé à la section de français de la Faculté des lettres de l'Université de Lausanne.






Fils de pasteur, et de santé fragile, dans un village des années 1950, l’auteur fait du monde et de ses rudesses, mais aussi de la religion et de ses exigences, une expérience anxieuse. Dieu, appelé au chevet de l’enfant malade qu’il était alors, ne s’y est pas rendu. Soixante ans plus tard, son épouse sera victime d’une maladie mortelle, et Dieu n’aura pas cillé davantage. Cependant, cette épouse était croyante. Mais sa foi fut heureuse. Elle ne voyait pas la douleur partout, et n’en faisait pas un argument. L’amour ne lui était pas blessure. Pour elle, Dieu n’était pas absent : il suffisait d’aimer la vie.Revenant sur certains événements marquants de sa vie, abordant avec simplicité de grandes questions comme celle du Mal, de la mort, de la foi ou de l’amour, Étienne Barilier nous livre ici un texte intime et lumineux, qui bouleverse et vous retient encore bien après sa lecture.
Mozart, Casanova
- 58pages
- 3 heures de lecture
Etienne Borilier est l'auteur de nombreux romans et essais dont le plus célèbre est un roman historique, Le Dixième Ciel. Les deux nouvelles de ce petit volume mettent en scène Mozart enfant et Casanova déclinant. Comment se comporte un génie de dix ans, avant, pendant et après un concert, par exemple celui de Lausanne, en 1766? Nous le saurons à la lecture de la lettre retrouvée d'un témoin privilégié. Et Casanova, qui a séjourné dans cette même cité peu d'années avant Mozart, qu'y a-t-il fait de singulier dont ses Mémoires ne parlent guère? Nous le découvrirons en suivant à la trace, un soir de fête, un homme d'aujourd'hui qui lui ressemble trait pour trait.
Yuja Wang: a novel heroine One often talks about the Chinese pianist more because of her sexy outfits than because of her art. This product of our epoch in which nothing is done without mediatization, is however one of the most interesting phenomena of the moment: she can even pride herself on having inspired a formidable epistolary novel, Piano chinois by Étienne Barilier (Zoé), an imaginary correspondence between two critics, one of whom considers her a carnival figure, while the other one sees in her a reincarnation of Chopin. Thus, all by herself, Yuja Wang has, no less, reignited the aesthetical debate on the universality of art. Le Figaro, 14.1.2013. Étienne Barilier (*1947) is a distinguished French writer living in Lausanne. He has written a huge amount of highly successful novels and essays on a widely divergent range of topics. A number of his works are dedicated to musical figures, notably to Alban Berg, to Mozart, and to the name B-A-C-H as a musical motif. ‘Piano chinois’ was published in 2011 and, after having been translated into Chinese, Japanese, German and Polish, is here presented in its long awaited English version.
Bei einem Sommerfestival in Südfrankreich spielt eine junge chinesische Pianistin (inspiriert von Yuja Wang) Scarlatti, Brahms und Chopin. Überwältigt von ihrer Kunst, ehrt ein Musikkritiker sie als die grösste Pianistin der Gegenwart. Ein anderer Kritiker, ironisch und distanziert, bemängelt bei der gleichen Interpretin ein Spiel ohne Seele, das lediglich aus Kunstgriffen und Imitation bestehe. Die beiden Journalisten streiten sich via Blog und E-Mail. Sie kennen einander schon lange, und ihre ästhetische Auseinandersetzung ist mit einem persönlichen Konflikt verbunden. Eher ein Zusammenstoss der Egos als der Kulturen? Auch wenn ihr immer heftigerer Wortwechsel darauf hinweist, entdeckt man in diesem Buch vor allem Überlegungen zur westlichen Musik: Warum geniesst sie im Fernen Osten so grosses Prestige? Ist Europa dabei, seiner Seele beraubt zu werden? Oder findet es sie vielleicht unter den Fingern einer chinesischen Pianistin wieder? Der Roman ist 2011 unter dem Titel 'Piano chinois' bei Éditions Zoé erschienen und wurde bereits ins Japanische und Polnische übersetzt. 'China am Klavier' ist die deutsche Erstübersetzung. 'In ‹Piano Chinois› reflektiert Barilier die Facetten des euro-asiatischen Kulturaustausches und beleuchtet die Trennlinie zwischen Subjektivität und Objektivität (soweit sie denn auszumachen ist) auf dem Tummelfeld der Musikkritik. … Ausser der Musikkritik bringt er viele Starpianisten der letzten Jahrzehnte ins Spiel und versucht, den Geheimnissen einer Meisterinterpretation auf die Spur zu kommen.' (NZZ)
Gegen den neuen Obskurantismus
- 171pages
- 6 heures de lecture
