Fils de pasteur, et de santé fragile, dans un village des années 1950, l’auteur fait du monde et de ses rudesses, mais aussi de la religion et de ses exigences, une expérience anxieuse. Dieu, appelé au chevet de l’enfant malade qu’il était alors, ne s’y est pas rendu. Soixante ans plus tard, son épouse sera victime d’une maladie mortelle, et Dieu n’aura pas cillé davantage. Cependant, cette épouse était croyante. Mais sa foi fut heureuse. Elle ne voyait pas la douleur partout, et n’en faisait pas un argument. L’amour ne lui était pas blessure. Pour elle, Dieu n’était pas absent : il suffisait d’aimer la vie.Revenant sur certains événements marquants de sa vie, abordant avec simplicité de grandes questions comme celle du Mal, de la mort, de la foi ou de l’amour, Étienne Barilier nous livre ici un texte intime et lumineux, qui bouleverse et vous retient encore bien après sa lecture.
E. tienne Barilier Ordre des livres
Étienne Barilier est un écrivain, philosophe et traducteur suisse de langue française. Son œuvre explore souvent de profondes questions philosophiques, sondant les complexités de l'existence humaine. Son style est réputé pour sa précision et sa profondeur intellectuelle, offrant aux lecteurs une expérience enrichissante et qui incite à la réflexion. Il est professeur associé à la section de français de la Faculté des lettres de l'Université de Lausanne.






- 2022
- 2006
Mozart, Casanova
- 58pages
- 3 heures de lecture
Etienne Borilier est l'auteur de nombreux romans et essais dont le plus célèbre est un roman historique, Le Dixième Ciel. Les deux nouvelles de ce petit volume mettent en scène Mozart enfant et Casanova déclinant. Comment se comporte un génie de dix ans, avant, pendant et après un concert, par exemple celui de Lausanne, en 1766? Nous le saurons à la lecture de la lettre retrouvée d'un témoin privilégié. Et Casanova, qui a séjourné dans cette même cité peu d'années avant Mozart, qu'y a-t-il fait de singulier dont ses Mémoires ne parlent guère? Nous le découvrirons en suivant à la trace, un soir de fête, un homme d'aujourd'hui qui lui ressemble trait pour trait.
- 1997
Les quatre lettres du nom de Bach, dans la notation musicale allemande, sont aussi quatre notes, si bémol, la, do, si naturel. Bach lui-même a introduit ces quatre notes dans son Art de la Fugue. Et sur cette étrange mélodie, presque tous les grands noms de la musique ont écrit à leur tour, de Beethoven à Boulez ou Zimmermann, en passant par Schumann ou Liszt. Ce livre raconte l'aventure de B-A-C-H, où se joue, en réduction, toute l'histoire de la création musicale dans la modernité.
- 1992
- 1979