Salzbourg, c'est la beauté. l'art, la culture. C'est aussi une ville au climat pourri, peuplée de bourgeois bornés, mesquins, matérialistes, hypocrites. une ville haïe de l'auteur qui y est né, qui ne peut jamais y retourner sans se sentir de nouveau accablé par l'atmosphère qui s'en dégage. où tout être sensible se sent condamné à tous les abandons et parfois au suicide. C'est l'idée du suicide qui obsédait le collégien lorsque. dans le cagibi à chaussures de l'internat où l'avait placé son grand-père, il étudiait le violon. Internat dirigé par un nazi. selon des méthodes éprouvées. guère différentes de celles des bons catholiques qui le remplacèrent après la défaite. Entre-temps il y a eu la guerre et les bombardements avec leurs visions d'horreurs. Premier volume autobiographique de Thomas Bernhard, L'origine nous plonge dans l'enfer quotidien de l'internat dans lequel il a passé son adolescence. D'abord tenu par les nazis, il est reconverti en établissement catholique, après la chute du III Reich. mais les méthodes restent les mêmes... Un surprenant roman d'éducation écrit dans une langue admirable.
Autobiographie Séries
Cette série autobiographique plonge dans les profondeurs d'une enfance et d'une adolescence traumatisantes. L'auteur explore les recoins sombres de la psyché humaine avec une honnêteté sans faille, critiquant l'hypocrisie sociétale. À travers une prose brute et intense, elle dévoile les complexités des relations familiales et la quête d'identité dans des environnements hostiles. C'est un voyage littéraire profondément personnel et provocateur.






Ordre de lecture recommandé
- 1
- 2
La cave
- 159pages
- 6 heures de lecture
« Partir dans la direction opposée » à celle qu’il a prise, comme chaque jour pour se rendre au lycée, voilà ce que décide soudain Thomas Bernhard à quinze ans. Ce demi-tour décidera de toute sa vie. Il ne le regrettera jamais. Pourtant les conditions sont dures dans la cave de M. Podlaha, le magasin d’alimentation où il a trouvé une place d’apprenti. Aucun travail ne le rebute. Et quelle clientèle ! Dans ce quartier que la ville tient à l’écart, c’est la misère, l’ivrognerie, le crime, le suicide. Dans ce style bien particulier où la répétition de mots, de groupes de mots, développe comme un thème musical une pensée à la fois obsédée et obsédante, Thomas Bernhard raconte son adolescence, les siens, entassés à neuf dans trois pièces, et son goût pour la musique.
- 3
C'est le lendemain du jour où il a vu, par la fenêtre, son grand-père se rendre à pied à l'hôpital pour y subir des examens que Thomas Bernhard, à dix-huit ans, tombe gravement malade. Une pleurésie purulente le fera transporter d'urgence dans ce même hôpital, où il connaîtra l'enfer : la salle commune surpeuplée de vieillards agonisants qui se succèdent dans les lits à un rythme accéléré, l'indifférence des médecins et des infirmières, la mort devenue une banalité quotidienne... Cette maladie n'est pas un hasard. De fait, Thomas Bernhard était malade depuis des mois, et c'est l'abandon involontaire de l'être qu'il aime le plus au monde qui a brisé ses défenses. Toutefois, le grand-père viendra lui rendre visite et l'encourager, avant de mourir dans un autre service de l'hôpital. Après L'origine et La cave. ce troisième volet de l'autobiographie du grand écrivain marque une étape décisive : la maladie l'ayant obligé à renoncer à sa carrière de chanteur. il se tournera désormais vers la littérature. avec cette passion qu'il met à devenir, envers et contre tout, lui-même.
- 4
Ein Schwanken zwischen Anpassung und Auflehnung Mit der Einweisung in die Lungenheilstätte Grafenhof endet der dritte Teil von Thomas Bernhards Jugenderinnerungen, und ein neues Kapitel in der Leidensgeschichte des Achtzehnjährigen beginnt. Ein Schatten auf seiner Lunge verbannt ihn in die isolierte Welt des Sanatoriums, aus der es so leicht kein Entrinnen gibt. Ärzten, Pflegepersonal und Mitpatienten ausgeliefert, toben in ihm die widersprüchlichsten Gefühle. Mit nichts als Hoffnungslosigkeit konfrontiert, schwankt er immer wieder zwischen absoluter Anpassung und Auflehnung.
Dans le même esprit
„DIE URSACHE“ UND IHRE FOLGEN: In fünf Erzählungen zwischen Dichtung und Wahrheit legt Thomas Bernhard offen, wie er der Schriftsteller wurde, der er war – von der Kindheit über die Internatszeit in Salzburg, die Lehre und das Studium bis zur Isolation des Achtzehnjährigen in einer Lungenheilstätte. Wer die Welt des Thomas Bernhard verstehen will, findet hier den Schlüssel: „Das ist die Geschichte eines jungen Menschen, auf dem eigentlich nur herumgetrampelt worden ist, sei es von Seiten der Stadt, ihrer Bewohner, der Verwandtschaft, ganz gleich.“ (Thomas Bernhard)
Un enfant
- 152pages
- 6 heures de lecture
Né discrètement en Hollande où sa mère va cacher un accouchement hors mariage, Thomas Bernhard est bientôt recueilli par ses grands-parents qui vivent à Vienne. La crise économique des années trente les force à s'établir dans un village aux environs de Salzbourg où l'enfant découvre avec ravissement la vie campagnarde. Le grand-père, vieil anarchiste, doit aller s'installer à Traunstein, en Bavière. Le jeune Thomas se familiarise avec le monde de la petite ville, commence à s'émanciper, fait l'école buissonnière et ses premières escapades à vélo. Il découvre aussi le national socialisme et la guerre aérienne. " Le monde enchanté de l'enfance " n'est pas celui pourtant du petit Thomas. Persécuté par ses maîtres, souffrant du complexe de l'immigré et du pauvre, il a plusieurs fois la tentation du suicide, tentation qui plus tard hantera aussi l'adolescent et le jeune homme.
Gathering Evidence
- 352pages
- 13 heures de lecture
From the age of 21, everything he wrote was shaped by the urgency of a dying man's testament - his witness, the quintessence of his life and knowledge - and where this account of his life ends, his art begins. schovat popis
